Jean-Baptiste Fressoz Parents

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Jean-Baptiste Fressoz Parents – Visant à détruire la construction européenne en opposant les peuples aux « sans cœur », la lutte de Tsipras est clairement politique, comme c’est le cas de nombreux populistes européens. Pour cela, il est prêt à mettre la Grèce en danger en la divisant en deux blocs irréconciliables via le référendum, l’ultime consultation binaire. En pleine crise, il prend le contrôle des finances de son pays et tente de réaliser l’impossible : prendre le contrôle de la zone euro sans réformes, ce qui violerait toutes ses règles. (Le Quotidien, 3 juillet 2015)

Voici la dernière version de l’éditorial eurocentrique et sun-férino-umpiste qui paraît quotidiennement dans les principaux journaux. C’est le cas de l’incomparable Françoise Fressoz, dont la médiocrité intellectuelle et stylistique est à la hauteur de sa haine de la gauche, qu’elle qualifie d’archaïque, populiste, conservatrice et dangereuse.

C’est le même qui se cache des regards des “modernes”. Ainsi, tout serait de la faute de Tsipras, le méchant « populiste » et, selon elle, « affreux jojo » : la dette grecque, la corruption grecque, la souffrance du peuple grec, la faim dans le monde, la résurgence du cancer, les crises hémorroïdes, mon matin. mal de tête, élimination du PSG de la Coupe d’Europe, changement climatique, etc.

Alors que ces médiocrates se mobilisent contre les “populistes”, les pires racistes et essentialistes : on parle “des Grecs” de base, avec leur atavisme (la paresse, la corruption, la triche, etc.), comme on parle “des Juifs ” de Base, avec leur goût pour l’argent et les complots… Les dominants ont le droit d’être singuliers et individualistes, alors que les dominés, en l’occurrence les Grecs, sont traités comme une masse moralement en faillite et mue par ” “pulsions”, bestiales, comme “grogne” et “colère”, etc.

Dans la vision classique du monde impérialiste, colonialiste et raciste, “les Grecs” deviennent des symboles d’une altérité radicale, qu’il faut “expulser” sans pitié pour restaurer la santé. d’une Europe menacée par les cancers du persil et du trichotillo du sud de l’Europe. Les mêmes qui crient au scandale à la vue de l’érection du FN… Même s’il est vrai que le “journalisme” français a jusqu’ici infecté les pouvoirs politiques et économiques, c’est néanmoins frustrant.

Les masques tombent donc depuis quelques jours. Le respect minimal des règles d’objectivité journalistique et l’euphémisation (relative) des préférences politiques ont atteint leur terme : désormais, la haine de classe, de démocratie et de gauche peut s’exprimer sans honte.

Un Leparmentier a la brillante idée de modéliser un coup d’État en Grèce sur le modèle de ce que la CIA a fait au Chili d’Allende, mais il a ensuite peur de ses propres actions audacieuses. Au final, il lui faudra se montrer un peu plus « doux », car les esprits ne sont pas préparés à une telle subversion au nom de la démocratie et de la paix en Europe. Avec une pléthore de Majuscules derrière.

Pierre Rimbert a commencé à recueillir les « réflexions » des éditocrates dans le dernier numéro de Diplo ; ACRIMED a fait de même. Mais les événements s’accumulent et chaque jour nos magnats des médias cachent « tabous » et critiques, révélant ainsi leur rôle de gardiens de l’Europe libérale. Alors, mettez à jour souvent ; ne gaspillez pas la purge que constitue ce cirque médiatique.

Voici les drames du « journalisme » en français : la lâcheté, la servitude, la bêtise, la bêtise, la paresse et les préférences politiques qui faussent outrageusement ce qu’on appelle les « analyses ». Pourquoi Syriza s’appelle-t-il Syriza ? À moins d’y ajouter la disparition honteuse d’un journalisme ostensiblement « politique », spécialité d’amis absorbés par les intrigues de la cour qu’ils soutiennent tous deux*.

Tout bien considéré, Fressoz est au journalisme ce que l’exorcisme est à la religion : une régurgitation. PS : même si Laurent Mauduit a félicité Fressoz pour avoir refusé la Légion d’Honneur** en 2009, l’analyse prend une toute autre teinte à la lumière de ses récentes déclarations : accepter une telle distinction, c’est un peu trop à ce stade de la connivence et servitude : le déshonneur, c’est mieux sans médaille tout bien considéré…

Françoise Fressoz est une écrivaine, éditrice et journaliste française. Son amour de l’écriture et du journalisme lui vient sans doute de son père, Roger Fressoz, figure marquante de la presse française qui fut pendant 40 ans une plume du journal satirique Le Canard Enchaîné, sous le pseudonyme d’André Ribaud, un hebdomadaire pour lequel il était directeur de la rédaction de 1970 à 1992.

En revanche, Françoise Fressoz a travaillé comme éditorialiste pour plusieurs titres de presse écrite, dont les Echos, Libération et le Monde. La Malédiction Matignon (2006), co-écrit avec Bruno Dive, Le Procès de Jacques Chirac ( 2010), co-écrit avec Pascale Robert-Diard, et Le stage est fini (2015), dans lequel elle revient sur les débuts du quinquennat du président François Hollande, ne sont que quelques-uns des ouvrages de Françoise Fressoz axés sur la politique.

En 2012, les présidents de la république affrontent la maladie. Ce week-end, Roger Fressoz, ancien directeur du “Canard enchaîné”, est décédé à Paris. Son âge était de soixante-cinq ans et sept mois. Il a été membre de l’équipe de la publication satirique où il a écrit sous le pseudonyme d’André Ribaud pendant près de quarante ans.

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Il en fut surtout le directeur de 1970 à 1992, une période charnière dans l’histoire de la presse de notre pays marquée par l’essor du journalisme d’investigation et l’instauration de normes rigoureuses pour la profession. Tout en conservant le ton anarcho-polémique qui caractérise le “Canard enchaîné” depuis ses débuts, Roger Fressoz a adopté une approche différente de la publication en élargissant l’espace réservé aux articles d’information.

Tout au long des années 70, sous Pompidou, Giscard d’Estaing et Mitterrand, le “Canard” a été l’étincelle qui a déclenché une réaction en chaîne d’enquêtes que toute la presse ressassée et qui ont jeté une ombre sur l’évolution des passions politiques dans notre nation. Il débute sa carrière dans un quotidien avant de rejoindre le “Canard enchaîné” en 1953 ; il est originaire de Savoie.

Assumer l’actualité du pouvoir gaulliste à la manière d’un Saint-Simon était un exercice exaltant mais dangereux. Tout au long de sa présidence, Roger Fressoz aura apprécié de voir le « Canard » toucher un public plus large. L’équipe des Echos tient à présenter ses plus sincères condoléances à ses proches, notamment à sa fille, Françoise Fressoz, qui dirige les services corporatifs de notre journal.

Conférencier à l’Imperial College de Londres (Centre d’histoire des sciences, de la technologie et de la médecine), Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences, des technologies et de l’environnement. Publié aux Editions du Seuil en janvier 2012, L’Apocalypse joyeuse est son histoire de risque technologique.

Ne s’ensuit-il pas que « la transition énergétique n’aura pas lieu » puisqu’elle n’a pas été réalisée dans le passé, comme le disait Jean-Baptiste Fressoz l’a dit ? Oui bien sûr. Selon le chercheur Cédric Philibert, la clé pour réduire nos émissions réside dans le développement et l’assurance qu’apporte la décarbonation des énergies. « Sans transition », tel est le titre explicite de son dernier ouvrage.

Mécontent de son rôle d’historien, Jean-Baptiste Fressoz entreprend d’écrire une nouvelle histoire de l’énergie. Il devient également un prophète de malheur, comme le déclare sans équivoque le bandeau qui entoure le livre : « La transition énergétique n’aura pas lieu ». Selon l’historien Jean-Baptiste Fressoz, “la décarbonation serait impossible” (chaque fois qu’une nouvelle source d’énergie apparaîtrait, elle augmenterait l’utilisation de celles existantes), c’est ainsi que Libération la synthétise. La seule solution possible est de rester sobre.

Vous avez récemment publié des articles1 remettant en question le concept de transition énergétique, démontrant comment ce concept façonne notre réflexion actuelle sur les changements nécessaires pour lutter contre le changement climatique. Pourrait-vous nous rappeler les principaux arguments que vous avez présentés ?

L’avenir le plus consensuel, selon Jean-Baptiste Fressoz, est la transition énergétique. Une « transition énergétique » est nécessaire face au changement climatique. Cependant, après une réflexion plus approfondie, il devient clair qu’il s’agit de quelque chose de monumental sur lequel aucune donnée historique n’est disponible. Nous ne savons pas combien de temps cela prendra, car il n’y a jamais eu de transition énergétique à l’échelle mondiale.

Parce que nous avons une vision complètement fausse de l’histoire de l’énergie, selon laquelle nous avons connu de multiples transitions, modifié à plusieurs reprises notre système énergétique (du bois au carbone en passant par le pétrole), et pourtant tout ce que nous avons fait, c’est consommer de plus en plus de chacun d’eux. énergies.

Cette idée de transition énergétique semble donc naturelle. Notre culture historique a normalisé une futurologie très étrange. Pour un changement apparemment insignifiant dans les infrastructures énergétiques, le paradigme actuel de la transition énergétique crée un problème de civilisation. C’est une erreur de catégorie.

Concernant les relations historiques entre infrastructures énergétiques et industrielles, vous avez récemment utilisé le terme « symbiose énergétique et matérielle » dans votre travail. Pouvez-vous nous dire ce que vous entendez par là et nous donner quelques exemples ?

En général, on peut classer l’histoire de l’énergie selon ses principales étapes : au XVIIIe siècle, sur l’utilisation du bois et des hydrogènes, au XIXe siècle, le carbone, et au XXe siècle, le pétrole et l’électricité. D’un autre côté, j’étudie les symbioses énergétiques dans un livre qui sortira bientôt. Par exemple, pourquoi l’utilisation du carbone entraîne-t-elle une augmentation significative de la consommation de bois, même pour des raisons liées à l’énergie ? En quoi l’usage du pétrole provoque une plus grande consommation de charbon, y compris pour les raisons énergétiques, etc.

A titre d’exemple, regardons la symbiose bois-charbon. En raison de la nécessité d’entretenir des milliers de kilomètres de galeries souterraines, les mines de charbon anglaises ont consommé plus de bois dans la première moitié du XXe siècle que ce pays n’en a brûlé pendant tout le XVIIIe siècle. Environ 3,5 millions de mètres cubes de bois ont été brûlés en Angleterre au XVIIe siècle. Nous utilisions 4,5 millions de mètres cubes de glace au début du siècle…

Ce que vous voyez ici n’est pas du bois de chauffage, mais plutôt du bois utilisé pour produire de l’énergie. De plus, cela nécessite des zones forestières environ six fois plus grandes, comme c’est généralement le cas pour le travail du bois. Pourquoi des historiens très respectés comme Anthony Wrigley traitent ce changement comme une transition – ou pire, une rupture avec l’économie organique – me laisse perplexe…

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