Ludovic Blas Origine Parents – Match de Coupe de France entre le FC Nantes et Ludovic Blas : ses parents racontent son histoire Patricia et Régis Blas dévoilent une autre facette de leur fils Ludovic, de son enfance à son éclosion au FC Nantes, où il est devenu le chouchou du public, Le canari numéro 10, éternellement insatisfait, a été construit sur la base des exigences familiales.
Dans le monde complexe et rationnel du football, la simplicité de Patricia et Régis Blas est une bouffée d’air frais. Un petit coup de fil, une rencontre et près d’une heure de discussion pour découvrir l’éducation d’un dweeb du football, son ascension, ses exploits et la relation particulière qui s’est nouée entre les Nantais et le capitaine canari, ce samedi soir.
“Quand nous étions invités à aller voir la finale de la Coupe de France entre Rennes et Guingamp, Patricia m’avait dit, alors que nous étions au tribunal et Ludo à l’entraînement : ‘peut-être, qu’un jour, Ludovic jouera au Stade.’ de France.'” “Tu peux toujours espérer”, je lui avais répondu, avec mon côté un peu septique. Avec l’espoir de vivre le frisson d’une nouvelle soirée plongée dans l’intimité familiale du numéro dix nantais.
“Que le football commence” avec l’ADN des Blas. Papy est instructeur chez Matra Racing, oncle est joueur amateur et frère est également pilote licencié à Domont. Même si Ludo n’avait pas encore commencé à jouer au football, sa mère, également très orientée vers le pied, a rappelé qu’il voulait des crampons. Il aspirait à ressembler à son frère Julien.
Au début, Blas saute les traces de son grand-père ; puis, avec le déménagement de la famille à Rambouillet, le bal devient partie intégrante du quotidien de Blas. “Quand il allait faire des détections, je prenais des jours de repos dans la semaine”, avoue Régis, aujourd’hui à la retraite. Il était une fois, en pleine semaine, un coup d’État à Paris, et un autre au fond de la Seine-et-Marne.
Se souvenant des encouragements de sa mère, “oh, il est bon votre fils, il joue vraiment bien” pleuvait du ciel. Il m’a dit : “J’en ai vu très peu des joueurs comme ça”. J’ai eu Jérémie Aliadière, et maintenant il y a votre fils. Un jour, vous verrez. “Et il ne s’est cassé aucun os.”
Monaco manifeste très tôt son intérêt avant de se retirer car Ludovic n’a pas tout à fait 15 ans, l’âge nécessaire pour être considéré à l’époque comme un candidat prometteur au contrat. “Et c’est là que Guingamp s’est pointé, et on lui a dit : on le prend, mais il n’a pas de contrat. Et si la semaine prochaine ça ne marche pas, il reviendra chez toi”, ajoute l’ancien entraîneur-chef de l’équipe de France féminine de football.
Les Blas consentent. Il venait d’être ouvert par le monde professionnel. Ludovic Blas n’oublie pas l’ambition. Parfois, cela ne parvient pas à une hypothèse complète. Ou de négligence. “Mon petit, il m’a dit : ‘Tu vois, papa, un jour, il y aura mon maillot au club house de Montrouge'”, raconte Régis. Oui, c’est bien serait ma réponse à lui. Je ne voulais pas l’embarrasser, mais je lui ai dit qu’il avait encore du chemin à parcourir avant d’arriver ici.
Dans sa chambre, au nouveau centre d’entraînement de Guingamp, face au Roudourou, il m’avait demandé : “Tu vois le stade en face ?” Un jour, j’y jouerai. Je n’en doutais pas, mais je n’y croyais pas non plus. “Je ne savais pas ce qu’il fallait pour devenir professionnelle”, a-t-elle déclaré, “mais ce n’était pas parce que je ne lui faisais pas confiance.” Coco et Thuram, Cus’ et Tikus, et le cadet les couvriront un à un, avec les deux Marcus.
“Certains à Guingamp pensaient que Marcus était notre deuxième fils”, rigole avec une passion Régis. Dans les Côtes-d’Armor, Ludovic Blas va construire son avenir au vol. Et se tient en place grâce à la cellule familiale. “Ce n’est pas lui servir que de dire des choses qui ne sont pas réelles”, commence Patricia. On dit à Ludovic comment ça se passe réellement et il avance grâce à ça. “Tu es le plus beau, tu as été excellent !” est ce que je n’ai jamais dit à Ludovic.
Salut! Tout le monde n’est pas parfait et c’est trop. Moi, ja suis très direct, j’ai le mauvais rôle en fait (rire). Un flux constant de communication avec son frère et les décisions familiales. “De toute façon, on n’a toujours été que trois autour de Ludovic et c’est très bien comme ça”, raconte la maman.
L’entretien en déclic
Ludovic Blas a été interloqué de revoir un ancien entraîneur avec lequel il entretenait une relation tumultueuse lorsqu’il est arrivé à Nantes pour briser une barrière professionnelle. Même au début, il la redoutait. Patricia, ancienne employée de mairie, l’avoue : “Mais quand le coach est arrivé, il a revu un autre Ludo” (aujourd’hui sur son compte). Et cela a été immédiatement égalé. C’est l’heure de la maturité à 23 ans.
Le Kanak a souhaité mettre son numéro 10 aux commandes dès son arrivée en lui donnant les clés du jeu ; l’étudiant a répondu en gagnant souvent tout en conservant une attitude décontractée. “C’est Ludo”, dit la mère d’un ton inattendu. Quand les choses ne se passent pas comme il le souhaite, elle (sa nonchalance) se présente souvent sur le terrain. Quelque chose va systématiquement mal tourner chez lui pendant le match car il est extrêmement exigeant avec lui.
Loupés, ils seront nombreux lors de la saison 2020-21, mis en lumière par une acquisition remarquée lors des barrages contre Toulouse. Mais paradoxalement, ils permettront à Blas de changer de dimension. Son père reconnaît que son fils a été blessé. Le champ de bataille affirmera son leadership et participera à la conscience collective deux ans après la démission de Guingamp, alors qu’il aura été marqué par son départ.
Ce sont ces mots qui continuent de résonner dans les esprits aujourd’hui, même si le FC Nantes a encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir être considéré comme vainqueur. Une contradiction pour une équipe qui peut battre des Lens et Lyon et se retrouver dans le peloton de tête. Finale de Coupe de France. Étonnamment, comme tout le monde le pense, les parents de Ludovic Blas sont les fans de football les plus passionnés au monde. Mais savoir qu’on y retourne, c’est super parce que ça veut dire qu’on va pouvoir le vivre différemment.
Malgré l’ambiance et la victoire finale, Patricia et Régis n’ont pas pu se divertir le 7 mai, accompagnés d’une trentaine de proches dont certains étaient venus de la Martinique. La mère, qui est de descente martiniquaine, assure que son équipe n’a rien profité de l’expérience, ajoute-la. Il y avait beaucoup de stress. Rappelant celui qui avait enfilé ce soir-là le maillot blanc de la saison 2020/2021, le capitaine de la soirée, auteur du penalty, a déclaré : « je ne l’ai pas vu, je ne l’ai pas regardé, j’ “J’avais la tête baissée”, seul but de cette finale.
“Il est comme toi”, le rassura sa femme. Quand j’ai entendu les cris, j’ai réalisé qu’il avait marqué. Il y avait tellement de pression que je me suis évanoui à la fin du match. C’était l’enfer lors du procès. Ce dernier a même avoué préférer regarder le match sur un autre écran après une nuit particulièrement brève. Parce que Régis est beaucoup plus stressé que moi, j’essaie de canaliser son stress, sourit Patricia. En fait, c’est assez frappant. « En profiter beaucoup plus et être moins stressé » était leur objectif pour l’année.
Il entrerait dans l’histoire du club comme une légende s’il venait de remporter un deuxième titre consécutif. Mickaël Landreau sera le seul Néo-Écossais à avoir remporté ce trophée deux ans plus tard en tant que capitaine, et il sera rejoint par lui. “Ce serait incroyable”, ont déclaré à l’unisson les deux parents, qui font plus de deux heures et trente minutes de voiture depuis leur domicile pour voir tous les matchs de leur fils à la Beaujoire.
Mais le plus important reste l’entretien. Le message a été distillé à plusieurs reprises ces dernières semaines par les fans qui entretiennent un tête-à-tête avec Ludovic Blas, l’un des chouchous du public. “Ludo apprécie tellement ces choses”, confirme sa mère.
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Après chaque match, même à l’extérieur comme Auxerre, l’arrière gauche ira vers les supporters pour les remercier. Un autographe, un petit cliché, quelques mots échangés et un sourire. Il est important de se rappeler d’où nous venon”, lui rappelle son mari.
Il n’est pas bien de passer sans s’arrêter pour retracer son trajet alors que les gens attendent parfois une, deux heures, voire plus. Cela fait aussi partie de son métier, c’est naturel. Mais il ne le fait pas par responsabilité ; il le fait parce que cela lui apporte de la joie. Et dans quelques semaines, il sera à gagner. Et seront-elles en fait ?
Patricia Blas a été appelée à la tribune le 28 août, selon le Journal L’Equipe, pour défendre son fils, donner sa version des événements et révéler que « le président a donné sa parole qu’il pourrait partir en fin de saison ».”Avant d’ajouter quoi que ce soit, il y a une différence notable entre ce qui est dit et ce qui est fait”, dit-il avec un sourire attendri. Sous contrat jusqu’en juin 2024, l’équipe de terrain espère éviter de répéter le même été de suite.
Son père déplore que tout le monde perde du temps parce que ça. En attendant, Blas a une armoire à trophées à remplir. “Ludo m’avait dit l’année dernière : ‘Poppa, je passais devant la Coupe et je ne l’ai même pas regardé.'” “J’étais dans mon match”, annonce Régis la révélation. S’il le fait même samedi prochain, ce sera un bon indicateur.