
Olivier Delacroix Fils – D’habitude, ce n’est pas lui qui se confie aux autres et ce n’est pas lui qui sombre dans le désespoir… Depuis mars 2011, Olivier Delacroix dirige la revue Dans les yeux d’Olivier, où il est connu pour recueillir les témoignages émouvants de personnes qui ont été tués par la vie. Mais c’est l’animateur lui-même qui s’est retrouvé en mesure de révéler des détails personnels sur sa vie, jeudi 16 février 2023…
Lors d’une balade nocturne dans les rues parisiennes avec l’écrivain Thibaut Gauthier pour le spectacle Le Figaro la nuit, l’animateur de 58 ans revient sur un des drames de la vie : la mort de son fils. En 2000, deux ans après avoir perdu son père, Olivier Delacroix fait face à un autre drame : son fils de deux mois décède des suites d’une grave anomalie cardiaque. Quand on perd un enfant, c’est quelque chose qui vous brise le cœur et vous fait remettre en question le sens de votre vie. “Et puis on vit une descente vertigineuse infinie”, dit-il d’abord, évoquant brièvement la mort de son père.
Si mon cœur avait arrêté de battre…
On peut même avoir des moments où on pense qu’elle devrait arrêter… Cela ne signifie pas que je voulais suicider, mais if mon… Des secrets qui vont vous choquer. Jeudi 16 février 2023, en tant qu’invité du Figaro La Nuit de Thibaut Gauthier, Olivier Delacroix s’est exprimé sur les épisodes les plus douloureux de sa vie.
L’animateur de l’antenne La Libre d’Europe 1 a dû subir deux drames dévastateurs : la mort de son père il y a vingt ans et la mort de son bébé de deux mois à peine un mois et demi plus tard. “On apprend beaucoup de l’épreuve, même si j’en ai ch**”, a d’abord assuré Olivier Delacroix, animateur de son émission Dans les yeux d’Olivier, face à Thibaut Gauthier.
“Quand on perd deux proches d’un coup… D’abord et avant tout, quand on perd un parent, un père ou une mère, c’est un moment très spécial”, poursuit l’animateur, qui a traversé un épisode dépressif après avoir perdu son père. “C’était ça qui m’étouffait, qui m’écrasait”, commente aujourd’hui le présentateur.
Après la disparition de son fils, Olivier Delacroix avoue avoir eu des idées noires. La disparition de son fils à deux mois, suite à une anomalie cardiaque, l’a complètement anéantie. “C’est quelque chose qui vous pulvérise, qui vous fait douter du sens de votre vie, du sens de tout ça et vous vivez dans une chute vertigineuse infinie et vous vous demandez quand est-ce que ça va s’arrêter”, Olivier Delacroix s’explique avec émotion.
Au volant, l’animateur avait de sombres idées. Il ne voyait plus aucun but à sa vie et sa douleur était devenue insupportable. “Certaines moments, vous pensez : ‘Il faut que ça s’arrête.'” Il se souvient que cela ne veut pas dire qu’il a des pensées suicidaires, mais si son cœur s’était arrêté à ce moment-là, cela l’aurait vraiment affligé. Mais Olivier Delacroix n’a toujours pas succombé à la tentation du mal. Il assure : « Je ne voulais pas faire ça » lorsqu’on l’interroge sur le suicide.
Malgré les affirmations du présentateur selon lesquelles ces drames l’ont aidé à relativiser le «tellement de choses dans sa vie», la douleur liée à la disparition de son enfant n’a jamais disparu. “Après avoir perdu un enfant, on ne peut pas l’oublier”, explique l’animateur. “Mon père est toujours en meurtre.
On ne peut pas avancer dans la vie si on se demande constamment : “Qu’est-ce que je vais faire ici avec mon fils ?” Nous allions regarder PSG/Lille au Parc des Princes. Imaginez s’il était devenu musicien comme moi ! “A 21 ans, tu rencontres ton match avec l’obscurité et le vide, alors te voilà”, conclut Olivier Delacroix, submergé d’émotion en évoquant son fils, qui gardera toujours une place particulière place dans son coeur.
Si mon cœur avait arrêté de battre…
Olivier Delacroix et son épouse ont traversé une période sombre une fois cette partie d’entre eux disparue. On se demande quand la douleur va disparaître. cela m’aurait beaucoup dévasté”, a-t-il admis. avec une pointe de honte.
Le journaliste était tellement ému qu’il a demandé ce qu’il avait fait pour faire disparaître cette douleur au quotidien. Oliver Delacroix assure, malheureusement, que cette douleur est toujours là, vingt ans après le drame. Cependant, cela ne s’arrête jamais. On ne peut pas perdre de vue un enfant… Chaque jour, je pense à mon père, qui ne l’oublie pas du tout. J’ai demandé : « Tiens, là qu’est-ce que je ferais avec mon fils ? Nous avions prévu d’aller au Parc des Princes pour voir le PSG jouer à Lille. Pensiez-vous qu’il aurait pu être musicien ? On a conclu, d’une voix tremblante et des yeux humides, qu’il aurait eu 21 ans cette année. Un témoignage émouvant…
Le journaliste a accepté de révéler les deux drames de son histoire dans plusieurs interviews. Le père d’Olivier Delacroix est décédé en 1998. Le journaliste de 56 ans a perdu son fils à l’âge de deux mois des suites d’une malformation cardiaque, deux ans après l’engagement de ce dernier. “La perte d’un père est une douleur profonde”, avait confié Olivier Delacroix à Libération. La perte d’un enfant est une catastrophe. Dans la mort, j’arrive pas à accepter ce ‘jamais plus’. Je n’ai pas une idée précise de la suite, mais j’ai le sentiment que je vais les retrouver.
Le journaliste s’est confié sur Jean-Marc Morandini à propos de la perte de son fils Théo en 2017 sur CNews : “Il n’y a pas de mauvaise chose, mais c’est aussi démontrer que l’on se remet du mauvais et que l’on ne reste pas très débout, ce qui permet d’en discuter avec des pudeurs.” Il faut y arriver, sinon vous tomberez et alors il sera trop tard. Nous avons survécu parce que c’est une maladie chronique qui ne disparaît jamais.
Cela fait donc vingt ans que je gère mon foyer avec ma femme ; c’est très personnel. Je déteste vous dire à quel point je reste au courant des choses, mais je pense que c’est parce que j’ai eu une petite fille quatre ans plus tard, C’était sa façon d’exprimer sa profonde tristesse de ne pas pouvoir voir grandir son petit garçon.
“Dire stop ou continuer”
C’est lors d’un entretien à Télé Star en 2014 que le journaliste révélait sa décision de ne pas se suicider. “Cette idée du ‘plus jamais’ est épouvantable. On apprend à se contenter en dépitant. On peut soit dire “stop” soit “continuer” quand on fait face à des obstacles insurmontables dans la vie.
Pour une raison quelconque, je n’arrive tout simplement pas à comprendre certaines choses. Cela me peine de l’attribuer à l’existence d’une divinité vertueuse et protectrice. Jamais du genre à s’apitoyer sur son sort, Olivier Delacroix est constamment à l’écoute des autres et de ses proches. En revanche, l’animateur a vécu… La perte de son petit garçon en 2000 à cause d’une malformation cardiaque a été particulièrement dévastatrice.
