Olivier Védrine Parents – Hubert Védrine est né le 31 juillet 1947 à Bellegarde-en-Marche (Creuse), c’est un haut fonctionnaire français et partisan de longue date du Parti socialiste. Avant d’être nommé au Conseil d’État en 1986, il a été conseiller pour la politique étrangère du président François Mitterrand puis secrétaire général de l’Élysée. De 1997 à 2002, lorsque Jacques Chirac était président de la France, Hubert Védrine a été conseiller des affaires étrangères du pays dans le gouvernement de Lionel Jospin. ministre.
Il est le petit-fils du peintre et graveur Francis Chigot par sa mère. Son père est français et il est lyonnais. Il était prisonnier de guerre et est tombé gravement malade pendant sa captivité. Après s’être trempé, il va se reposer chez un ami à Bellegarde-en-Marche, dans la Creuse, où il rencontre le frère de sa future épouse.
Après avoir terminé ses études secondaires, il s’inscrit à l’Institut d’études politiques de Paris, d’où il obtient un diplôme de la fonction publique en 1968. En 1969, il remplit les conditions d’un diplôme d’histoire et obtient une licence.
En 1970, il s’inscrit dans la meilleure école de commerce du pays. Il a épousé le Dr Michèle Froment, qui a travaillé comme conseillère à la Cour des comptes et à la tête de l’Agence française de sécurité et de santé au travail de 2002 à 2008.
En outre, il a été conseiller municipal à Saint-Léger-des-Vignes dans la Nièvre de 1977 à 1995 et a élu domicile dans le presbytère de la ville, qui abritait autrefois le chef de la résistance britannique et père Nicolas Glencross. Il succède à Daniel Benoist, candidat socialiste, aux élections législatives de 1978.
En mai 1981, le président français nouvellement élu François Mitterrand a accueilli sa petite équipe de dix personnes au palais de l’Élysée. Pendant les dix premières années de leur relation, il sert de conseiller en matière diplomatique. Il a été nommé au Conseil d’État en février 1986. En mai 1988, il a été rappelé au service en tant que porte-parole officiel du président.
Secrétaire général de la Présidence française du 18 mai 1991 jusqu’en mai 1995, date de la démission de François Mitterrand. Son retour au Conseil d’Etat interviendra avant qu’il ne rejoigne Jeantet Associés. Avec Claude Allègre (département “Science”), il contribue fréquemment à la rubrique “Étranger” du Point.
Après la victoire de la gauche aux élections législatives préventives de 1997 en réponse à la décision du président Chirac de dissoudre le Parlement, le président Chirac a nommé le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé sur les conseils du nouveau Premier ministre socialiste Lionel Jospin le 4 juin.
Il reste en fonction jusqu’en mai 2002, date à laquelle c’est l’entièreté des cinq années du gouvernement Jospin et la troisième cohabitation. Il a le mandat le plus long de tous les ministres des Affaires étrangères depuis que Maurice Couve de Murville a occupé le poste (1958-1968). Cela était particulièrement vrai pendant la guerre du Kosovo de 1998-1999.
A la Conférence de Rambouillet, où l’on tente de trouver une solution diplomatique à la crise du Kosovo, il partage la présidence avec le ministre britannique des Affaires étrangères, Robin Cook. Pendant ce temps, il a également l’idée et commence à utiliser le terme “hyperpuissance” en référence aux États-Unis. L’action Quai d’Orsay d’Hubert Védrine a été chaleureusement accueillie à gauche comme à droite. Jacques Chirac développera cette idée dans ses mémoires.
Ce qui distingue Hubert Védrine, c’est sa « grande finesse d’analyse alliée à une parfaite maîtrise des rouages diplomatiques, la fidélité aux convictions affirmées tout en gardant une ouverture d’esprit au détriment de tout esprit dogmatique ». fait de lui un professionnel pleinement accompli Hubert Védrine ne parle pour aucune faction politique ou idéologie.
Son indépendance intellectuelle le distingue des cercles diplomatiques conventionnels. Il a su concilier la « demande gaullienne » avec le « pragmatisme mitterrandien », le « profond attachement à la souveraineté nationale » avec la « conscience éclairée d’une nécessaire adaptation aux mutations de l’Histoire3 », etc., dans sa théorie du français. politique étrangère et sa vision globale du monde.
Les anciens présidents français Robert Savy, François Hollande et Gérard Collomb l’ont tous exhorté à se présenter aux élections régionales avant les élections de 2004, mais il a refusé. Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, lui a demandé de rejoindre le Haut Conseil de l’Alliance des civilisations, où il a siégé de 2005 à 2009 aux côtés de dix autres personnalités comme le président iranien Khatami et le prix Nobel de la paix Desmond Tutu.
En 2007, à la demande du président Jacques Chirac, il rejoint Nicolas Hulot, Alain Juppé et Edgar Morin au sein du comité de coordination de la Conférence de Paris sur le climat et l’environnement pour jeter les bases d’un futur programme des Nations unies sur la protection de l’environnement.
Un groupe de citoyens du monde alternatif a demandé l’extradition d’Hubert Védrine le 28 novembre 2007, afin qu’il soit puni “pour sa responsabilité dans la politique française d’aide à la. Les politiciens français Edouard Balladur, Alain Juppé et Hubert Védrine sont fortement en désaccord avec cette caractérisation de la politique française envers le Rwanda avant 1994. Une plainte pour violence de réunion a été déposée par Hubert Védrine après cet incident.
. Pierre Moscovici, ministre français de l’économie, a présenté le 4 décembre un rapport sur la coopération économique en Afrique francophone, accompagné de Lionel Zinsou, Hakim El Karoui, Tidjane Thiam et Jean-Michel Severino.
Hubert Védrine, qui a été secrétaire général de l’Elysée de 1991 à 1995, est un intermédiaire incontournable avec l’exécutif et est présent à toutes les réunions à huis clos où a été prise la décision de lancer des opérations militaires au Rwanda.
Compte tenu de la mauvaise santé du président François Mitterrand à l’époque (il luttait contre un cancer), Hubert Védrine est souvent cité par les experts comme l’un des principaux responsables de la politique de l’Elysée à l’égard du Rwanda, aux côtés de Christian Quesnot, directeur de cabinet personnel du président, l’amiral Jacques Lanxade, chef des armées françaises, et conseiller du président pour les affaires africaines Bruno Delaye.
Complices des irrécupérables, de Patrick de Saint-Exupéry, confirme le rôle d’Hubert Védrine dans l’implication de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda. En tant que secrétaire général de l’Élysée, il aurait eu accès à tous les documents nécessaires pour reconstituer ce qui est arrivé au régime du président rwandais Juvénal Habyarimana entre 1990 et 1994, d’abord pendant la guerre civile qui a éclaté en 1990, puis après la tentative d’assassinat contre Habyarimana le 6 avril 1994 et l’achèvement du génocide par le gouvernement intérimaire.
Cependant, une décision rendue le 11 juillet 2017 par la chambre criminelle de la Cour de cassation a reconnu l’auteur coupable de diffamation publique et l’a condamné à la réclusion à perpétuité.
En tant que président de l’Institut François-Mitterrand, qui accueille des événements honorant la politique étrangère de Mitterrand, Hubert Védrine fera régulièrement des déclarations du type “Ma conclusion, et ma conviction sont que l’action de la France, hélas seule, a retardé le génocide jusqu’en 1994”, démontrant son soutien indéfectible à l’ancien président et à son administration.
Lors d’une mission d’information parlementaire conduite par Paul Quilès[réf. riche] et dans des entretiens avec les médias français, Hubert Védrine a affirmé que la France n’avait pas participé au génocide de 1994-1995 contre les Tutsi au Rwanda. Et le 16 avril 2014, lors de son audition devant la commission de la défense du Parlement français, le législateur socialiste Joaquim Pueyo lui a demandé : « Est-ce que la France a livré des armes aux forces armées après le début du génocide ?
Quelle date sommes-nous ? Hubert Védrine a admis que les livraisons françaises d’armes au régime de Kigali ont commencé en 1990 et se sont poursuivies après le génocide. Il a en outre déclaré :
Par ailleurs, Hubert Védrine a affirmé que ces armes n’ont jamais été utilisées dans un génocide, sans évoquer d’éventuelles livraisons pendant le temps du génocide lui-même, ce qui était le point posé par le législateur Joaquim Pueyo19.
Guillaume Ancel, membre de l’équipe de l’Opération Turquoise envoyée au Rwanda au plus fort du génocide, a témoigné avoir été témoin d’une cargaison d’armes destinée aux génocidaires hutus dans des camps de réfugiés remplis de milliers de Hutus et de Tutsis modérés fuyant le massacre.