
Patrick Pelloux Et Son Compagnon – En ce qui concerne les médecins français, Patrick Pelloux se classe parmi les meilleurs. Il s’est d’abord fait connaître en 2003 lorsqu’il s’est adressé aux Français et aux médias sur l’impact des jours fériés sur les soins de santé.
Diplômé de l’École internationale européenne et de la faculté de médecine de Paris, Patrick Pelloux (né le 19 août 1963) est spécialisé en médecine d’urgence et de catastrophe. De 1995 à 2008, il est employé à l’hôpital parisien Saint-Antoine en tant qu’adjoint en chef des Urgences.
Profondément engagé dans le service public, Patrick Pelloux se bat pour l’hôpital public, son administration et les soins qu’il propose. Devant de nombreuses administrations, il se bat pour un financement accru et une reconnaissance des défis auxquels sont confrontées ces organisations. L’Association des médecins hospitaliers d’urgence de France (AMUHF), rebaptisée AMUF, a été son organisation de 1998 à 2005. Il travaille au SAMU de Paris, basé à l’hôpital Necker, depuis 2008.
Il a également un article pour Charlie Hebdo qui concerne les hôpitaux. Il y parle de son expérience en tant que médecin et de la façon dont les décisions politiques ont affecté le travail du personnel hospitalier. Publié en 2007 aux éditions Le Cherche midi, Histoire d’urgences est une compilation de ses œuvres. Enfin, il rédige des articles sur la santé dans des médias tels que Mouv’, Jean-Marc Morandini d’Europe 1 et Le Magazine de la santé de France 5.
Il a été l’un des premiers à s’adresser à la rédaction de Charlie Hebdo après les deux attentats terroristes du 7 janvier 2015. Karine Lacombe accuse Patrick Pelloux, un professionnel des soins d’urgence, de « harcèlement sexuel et moral ». Dans le cadre de son enquête, l’infectiologue Karine Lacombe a publié un article dans Paris Match accusant Patrick Pelloux de harcèlement sexuel et moral. Même s’il était “trop grivois”, le célèbre urgentiste nie ces accusations.
Mercredi 10 avril 2024, l’infectiologue Karine Lacombe a accusé médiatiquement le médecin Patrick Pelloux de « harcèlement sexuel et moral » dans une enquête de Paris Match sur le mouvement #MeToo dans les hôpitaux. L’article a été publié en ligne.
Patrick Pelloux l’aurait déclaré à Karine Lacombe à un moment donné. au moment où il est entré en service. ajoute-t-il en saisissant son cou et en frottant ses fesses contre l’intérieur d’un chien. Karine Lacombe a raconté avoir été ridiculisée et violée alors qu’elle travaillait comme infirmière dans l’unité des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Elle était amie avec Patrick Pelloux.
Ouest-France a interviewé Karine Lacombe, qui a déclaré : « On sait qu’il est un prédateur sexuel ».
Même si elle ne l’a pas encore nommé, Karine Lacombe s’en est prise à Patrick Pelloux, président de l’Association française des médecins urgentistes.
J’ai recroisé un urgentiste il y a quelques mois, donc ce n’est un secret pour personne, c’est un prédateur sexuel. Selon l’infectiologue, « il m’a dit : absolument, avec #MeToo, on ne peut rien faire » dans un entretien à Ouest-France en octobre 2023. Dans ses efforts pour contenir l’épidémie de coronavirus, l’infectiologue avait n’est pas allé dans les détails et a également négligé d’identifier les personnes auxquelles il faisait référence.
En effet, il en est le personnage central. “Je ne l’ai pas mentionné pour montrer le système très viril, très sexué et l’universalité de la question en matière de médecine”, souligne Karine Lacombe dans l’enquête de Paris Match.
Tout en évoquant sa décision de ne pas inclure Patrick Pelloux dans son livre « Les femmes sauvent l’hôpital : une vie de soignante », Karine Lacombe a déclaré au Elle qu’elle souhaitait éviter de « stigmatiser une personne » en entrevue. Concernant les individus, notamment les femmes, qui se désintègrent et endurent la douleur, “Je voulais montrer que c’est un problème systémique”, a-t-elle déclaré.
Patrick Pelloux risque la mort et la perspective d’un procès.
Face à ces allégations, Patrick Pelloux les a rejetées avec véhémence auprès de Paris Match. Cela ne m’importe pas car je n’ai jamais agressé quelqu’un. “Si une fois !” crie-t-il. L’ancien journaliste de Charlie Hebdo reconnaît qu’il était “trop grivois” malgré sa Légion d’honneur. Certes, avec le recul, tout ce que nous avons fait ou dit est amusant. “Nous avons bien roulé !” dit-il en défense.
Patrick Pelloux poursuit en déclarant : « Je vais être obligé de lui coller un procès » à l’égard de Karine Lacombe. En réponse, l’infectiologue a qualifié le patient de « sérine » et lui a proposé un accompagnement en fonction de son environnement professionnel et familial.
La médecine française est confrontée à ces deux problématiques. Dans Paris Match, l’infectiologue Karine Lacombe accuse Patrick Pelloux d’être « un prédateur sexuel » ; Pelloux était un lanceur d’alerte lors des journées de 2003 et un ancien journaliste à Charlie Hebdo. Lacombe est devenue célèbre pendant la pandémie de COVID-19 en grande partie grâce à ses critiques envers Didier Raoult.
Karine Lacombe n’a jamais évoqué le climat virulent qui règne dans le système médical français. C’est Ann Jouan, journaliste, qui a tout mis en place. Puis il y a celui dans l’Ouest de la France en octobre 2023 : j’ai sauvé une femme d’un prédateur sexuel qui travaillait dans un centre de soins d’urgence. “On ne peut rien faire avec #Metoo”, m’a-t-il dit. Entretien accordé à l’occasion de la sortie de son livre,
Cet homme a été licencié de son emploi en 2008.
Elle décrit des comportements très alarmants. Par exemple, ce jour-là, Patrick Pelloux gifle un stagiaire « par le cou » et crie : « Mmm, te mets pas comme ça, c’est trop tentant, putain ce qu’il fait chaud ! Quelque chose que son collègue lui a dit “aigre, gênée et repoussé”. Comme le dit Karine Lacombe, « Embint de domination sexuelle » délimite la conduite. La communauté médicale est également consciente de certains faits.
L’ex-ministre de la santé Agnès Buzyn confirme à Paris Match qu’elle a été “interrogée autour de moi” et qu’on lui a dit que Pelloux était loin d’avoir eu une relation exemplaire avec les femmes. L’hôpital Saint-Antoine a licencié Patrick Pelloux en 2008 sur la base d’« accusations répétées de violences verbales et sexuelles », selon l’entourage de Roselyne Bachelot. À l’époque, il lui avait parlé de harcèlement.
Les femmes sauvent l’hôpital (Stock, 2023), dont le chapitre six traite de « sexisme et sexualité à l’hôpital ». Anne Jouan précise que « le croisement des dates et des lieux conduit à Patrick Pelloux », mais elle ne mentionne directement personne. Karine Lacombe confirme son intuition.
Après que l’hebdomadaire ait contacté Patrick Pelloux, celui-ci s’est défendu : On prétend qu’il a été publié dans un livre de Karine Lacombe. Mais où est-il allé ? Quoi qu’il arrive, je n’agresserai jamais personne ; Je suis actuellement à genoux et je pense : “Putain, je vais être obligé de le convoquer au tribunal…” Excusez-moi ! Encore plus abattu qu’avant, nous y voilà. Sans aucun doute, avec le recul, nos actions et nos paroles de cette époque semblent complètement ridicules. “On rigolait bien dessus !”
En plus de ce cas particulier, Anne Jouan décrit une ambiance globale dans le milieu médical. Plusieurs témoins anonymes, dit-elle, ont décrit des actes contraires aux services sexuels, comme le fait de placer les mains sur les seins. Elle évoque également le sujet des condamnations pour agressions sexuelles parmi les enseignants de Toulouse ou de Rouen.
L’industrie médicale n’a pas réussi à opérer une transition suite au mouvement MeToo. Suite aux accusations de harcèlement sexuel et moral portées dans les médias par le médecin urgentiste Patrick Pelloux, le Syndicat des Hôpitaux de Paris a lancé vendredi un appel à témoins.
Suite à la révélation des accusations de harcèlement sexuel et moral contre Patrick Pelloux, médecin urgentiste et président de l’Association française des médecins urgentistes, dans Paris Match de mercredi, le Syndicat interne des hôpitaux de Paris a décidé de lancer un appel à témoins, selon Reportage de Franceinfo au sein du syndicat.
Cet appel à témoignage concerne les intérieurs qui ont été transmis par les urgences et le SAMU/SMUR de l’hôpital Saint-Antoine et de l’hôpital Necker, où travaillait l’urgentiste. Pr. Karine Lacombe qualifie Patrick Pelloux de « prédateur sexuel » et affirme que Pelloux « fréquemment observé et subi des actes qui seraient aujourd’hui qualifiés d’agressions sexuelles : une main entre les cuisses, un effleurage de seins, des allusions grivoises » dans un article écrit pour Paris Match.
Les faits remontent à une époque où “on n’avait pas le même rapport au sexe, c’était pour rigoler”, comme l’explique Patrick Pelloux dans un entretien à Paris Match. a été dénoncée par Florie Sullerot, présidente de l’Intersyndicale nationale autonome représentative des Internes de médecine générale (ISNAR IMG), dans un entretien à Franceinfo publié vendredi dernier.
Le comportement problématique de l’urgentiste a été porté à l’attention de deux anciennes ministres de la santé, Roselyne Bachelot et Agnès Buzyn, qui l’ont confirmé à Paris Match.
Il y a de la « misogynie systémique » à l’hôpital. Karine Lacombe approfondit la nécessité de dénoncer « le système dans lequel se déroulaient les études de médecine, très viril, très sexué et l’universalité de la question », au-delà du cas de Patrick Pelloux.
Des centaines de témoignages ont été diffusés sur les réseaux sociaux depuis les révélations de l’article, qui détaillent des pratiques et des environnements sexistes quasi systémiques et recensent de multiples agressions sexuelles dans d’autres établissements. Apparemment, l’hôpital a également été touché par la vague #MeToo. L’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), qui est responsable de la qualité de vie des étudiants, lorsqu’interroge par franceinfo.
