
Paula Hitler Petit Fils – Le fils d’Adolf Hitler réside-t-il à Saint-Quentin dans l’Aisne ? Une enquête de Paris Match a été menée. La vieille marmite fonctionne mieux que les produits frais, même si la première est préférée. En 1977, “Paris Match” rapportait un article concernant l’ascendance française d’Adolf Hitler (une reproduction de l’ancien reportage se trouve en bas de cette page).
Le 17 février, le site Internet du quotidien hebdomadaire “Le Point” révélait l’affaire. “Qui est-ce, Jean-Marie Loret ?” Ce “fils de boche” né dans l’Aisne a milité toute sa vie pour la reconnaissance de sa filiation avec le tyran allemand. Il est né en 1918.
S’il avait interrogé sa mère sur sa liaison en 1917, elle lui aurait répondu que c’était avec le caporal d’Hitler. Toutes les évaluations morphologiques, historiques et graphologiques suggèrent que cette histoire est plausible. Le fait que Jean-Marie Loret estime que les examens ADN n’existent pas signifie qu’il ne pourra pas les réussir, ce qui constitue le prochain obstacle après avoir prouvé leur véracité.
L’héritage de la mythologie familiale a été poursuivi par son fils Philippe après son décès en 1985. Mene à Saint-Quentin une vie plus discrète que celle de son père, avec une femme, des enfants, un gros chien et des photos du salon d’Adolf Hitler.
Lorsque les médias ne s’intéressent plus à rien, le sujet refait surface, mais personne n’a réussi à déterminer définitivement les parents. Alors que Philippe Loret regarde les journalistes du « Point » descendre de l’avion devant sa porte début 2012, il commence à y croire. La famille possède le livre « Mon père s’appelle Hitler », écrit par son père Jean-Marie.
Le bureau “grand-père” d’Adolf Hitler présente des portraits du dictateur aux côtés d’un gros chien. C’est en 1985 que Jean-Marie Loret quitte ce monde. Ce livre ne sera résumé qu’à l’aide du fameux “scoop” de l’hebdomadaire. L’histoire est couverte par la presse anglaise.
Relatant un récit encore plus captivant repris par les médias du monde entier, Le «Mail on Sunday» défend une double page photos à l’appui. Les arguments de vente sont tout ce que l’article a à fournir. Un point qui manque dans la liste des critiques est la conversation de l’auteur avec Jean-Paul Mulders.
Compte tenu de son rôle dans la perpétuation de la légende du “fils caché d’Hitler”, ce journaliste belge s’impose comme l’un des rares individus à posséder le code ADN (voir encadré) que possédait le tyran. Malgré le caractère convaincant de ses arguments, le journaliste du «Mail» a continué à raconter l’histoire comme si elle était réelle, malgré ses critiques. Croyez-y, et cela fonctionnera, au moins pendant une période de « buzz ».
Que se passe-t-il après cette annonce
Loret, porté par son triomphe, ouvre sa maison aux journalistes. Il est prudent et évite de signer des engagements. Il fait preuve de prudence avec seulement la moitié, laissant son empreinte génétique sur l’argent de la table. Elle prend la forme de tout, du Kleenex à la cendre de cigarette en passant par une pléthore d’autres échantillons pouvant être étudiés.
Le fait que la clé de cette longue, énigmatique et terrifiante histoire soit enroulée autour d’une dent rend impossible de ne pas chanter en réparant, par exemple, une cheville. Publié la semaine dernière dans le très solennel flamand hebdomadaire “Knack”, un long article de Jean-Paul Mulders revient sur cette problématique de 2008.
Annonçant “de nouveaux éléments” et invitant Philippe Loret à passer le test ADN, le journaliste belge dégage un air de une certitude inébranlable. Avait-il laissé échapper quelques indices jusqu’à ce dernier ? Le journaliste qui avait récupéré l’arbre généalogique d’Hitler en offrant une serviette en papier au neveu du dictateur dans un fast-food ne se laisserait pas influencer.
On ne peut que deviner quelle pourrait être sa réaction dans un pays où la réglementation en matière d’ADN est plus stricte que la France, car il refuse catégoriquement de commenter lorsque nous lui téléphonons. D’où vient Hitler ? Procédure de travail.
Pour acquérir le code génétique du dictateur allemand, Jean-Paul Mulders, au sens large, s’est consacré à sa famille. Alors, où sont-ils exactement ? Pour commencer, en Autriche, pays d’origine de nombreux cousins d’Adolf Hitler. Deux de leurs ancêtres se trouvent dans le hameau ancestral du dictateur en 2008 pendant que Mulders mène des recherches à ce sujet.
Il les persuade de participer au test de paternité du chromosome Y. Il se rend ensuite aux États-Unis, où la présence d’Aloïs, le demi-frère d’Adolf Hitler, avait déjà été révélée par le journaliste britannique John Gardner. Afin de réunir les deux Autrichiens et les petits-neveux Américains, il se met aussitôt à la recherche de l’échantillon.
Puisqu’ils sont connectés et qu’ils avaient un ancêtre commun dans les années 1800, le résultat va de soi. Ce faisant, Mulders est capable de récupérer le code génétique qui correspond à celui du dictateur. Il ne peut s’empêcher de le comparer à celui des quatre enveloppes à onglets de Jean-Marie Loret.
Le coursier et Hitler ne partagent pas le même code génétique, même s’ils sont identiques à quatre pattes. “Les Loret ont la même relation avec Hitler que vous et moi !” » affirme Mulders en examinant les « nouveaux éléments » qui se trouvent devant lui.
Retour en arrière – Alors que le documentaire de France 5 “Hitler, mon grand-père” retrace l’arbre généalogique de son fils présumé français, Adolphe Hitler n’a officiellement aucun lien de parenté avec qui que ce soit. Les trois petits enfants noirs du dictateur tentent néanmoins de nier le fait qu’ils se trouvent en Amérique.
Pendant des décennies, ils ont évité tout contact avec le monde extérieur et ont vécu dans un isolement total outre-Atlantique. Comme le soulignait l’émission dominicale de France 5 “Hitler, mon grand-père”, il existe de nombreux descendants américains directs du Führer. Le père d’Adolf Hitler, Alois, avait un fils issu d’un précédent mariage qui s’appelait Alois junior.
Ce demi-frère d’Adolf Hitler aura ainsi un fils prénommé William Patrick en 1911. Celui que le tyran détestait – il le qualifiait de « mon affreux neveu » – critiquerait ouvertement le régime nazi et s’enrôlerait même dans la marine après s’être enfui vers vit avec son oncle Sam en 1939. Mais William-Patrick change d’identité avec l’aide du FBI puis disparaît après la guerre. Lorsque cela se produit, les Hitler ressemblent davantage aux Stuart-Houstons.
“Ne jamais parler aux journalistes”
Les trois enfants d’Adolf Hitler – Alexander, Louis et Brian – sont ici et en bonne santé aujourd’hui ; Brian travaillait comme analyste du sang à Long Island. En 1989, un accident d’automobile coûte la vie à Brian, le quatrième fils. De nombreux journalistes ont repris contact avec eux ces dernières années.
Le nouveau documentaire “Le serment des Hitler” a été réalisé par Emmanuel Amara. Deux des arrière-petits-neveux, Louis et Brian, vivent ensemble et, comme on le découvre, ont formé une petite entreprise agricole. Alexander continue de mener une vie plutôt recluse à Long Island, malgré ses 65 ans.
Beaucoup de gens pensent que ces frères ont péché parce qu’ils n’avaient pas d’enfants, ce qui signifiait que l’ADN du pire criminel de tous les temps aurait disparu. “Ce contrat est vraiment exceptionnel. Voici nos seuls principes. Alexandre avait confronté Emmanuel Amara et l’avait mis en garde contre tout contact avec des journalistes. Mais dans quelques années, la lignée américaine d’Hitler se brisera sans aucun doute.
Paula Hitler, qui dépendait de l’aide sociale dans ses dernières années, est décédée il y a soixante ans ; le peu de bénéfice tiré de son nom ne pouvait pas compenser la douleur infligée par son frère Adolf. Non, Hitler Adolf n’est pas un enfant exceptionnel. Paula, la seule sœur parmi ses cinq frères et sœurs, va grandir. Le 1er juin 1960, elle aurait eu 64 ans à son décès.
Une union adultère donna naissance au père d’Adolf et Paula en 1837 à Döllersheim, en Basse-Autriche. Cet homme pourrait-il être ton père ? Après avoir terminé l’école primaire, Alois Schicklgruber part à l’âge de treize ans pour devenir cordonnier. Il sert son pays pendant quatre ans et passe ensuite le test de compétence en travail du cuir.
Deux épouses, une de quatorze ans de plus et une de vingt-quatre ans de moins. En 1855, les douanes enrôlent l’homme de 18 ans. Lorsqu’Alois et Anna Glasl-Hörer se marient pour la première fois en 1873, il a 36 ans. Anna a actuellement cinquante ans. En prenant le nom de son frère en 1876, Alois put hériter de sa fortune. La décision de l’administration de remplacer Hiedler par Hitler reste un mystère.
Alois Hitler Senior lui préféra le titre de « Herr Oberoffizial Hitler ». De l’union d’Alois Hitler et de ce douanier fragile mais déterminé, aucun enfant ne naît. Anna est décédée en 1883, des années après la rupture du couple. C’est en 1882 que lui naquit Alois Hitler Junior et Franziska Matzelsberger, une cadette et cuisinière de 24 ans.
Ils échangent leurs vœux l’année suivante. Malheureusement, le bonheur ne dure pas : leur fille Angela naît de Franziska le 28 juillet 1884, mais elle succombe à la tuberculose treize jours plus tard. La petite cousine Klara Plötzl, qui fut la gouvernante de la famille de 1875 à 1881, fut convoquée par Alois Hitler lorsque Franziska tomba malade.
Alois est de retour à l’autel moins de cinq mois après le décès de sa seconde épouse, cette fois pour épouser son petit cousin au deuxième degré, un mariage sanctionné par Rome. Seuls Adolf et Paula ont survécu sur une famille de six personnes vivantes.
Leur premier enfant, Gustav, naît quatre mois après le mariage le 17 mai 1885, mais il décède de la diphtérie alors qu’il n’a que deux ans. En 1888, Ida meurt également de la maladie ; elle n’a qu’un an et quinze mois. Otto, le frère d’Adolf, est décédé d’une hydrocéphalie six jours après sa naissance, le 20 avril 1889.
Le petit Edmond, le frère cadet d’Adolf Hitler, naît à l’âge de cinq ans mais décapité par la rougeole à l’âge de six ans. Paula est devenue membre de la famille Hitler le 21 janvier 1896. Braunau am Inn a accueilli Alois Hitler et sa famille de 1875 jusqu’à la naissance de leur fils Adolf en 1889.
En 1892, la famille déménage à Passau grâce à une promotion. Après un an de préparation de bagages et une nouvelle promotion, Alois Hitler prend en charge le service des douanes de Linz pour la direction financière. Il y reste employé jusqu’à sa retraite en juin 1895. “Rauscher Gut” est une résidence qu’Alois Hitler a achetée en février dans le petit village de Hafeld, près de Linz. La propriété s’étend sur 3,8 hectares. Paula Hitler fait ici son entrée spectaculaire un an plus tard.
