Ponce Gaudissard Mort De Quoi – Poncé Gaudissard, tueur en série et délinquant violent français, est né le 25 septembre 1956 à Marseille et est décédé le 19 novembre 2019 au Centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan. Deux doubles meurtres en décembre 2001 et mars 2003 et une agression en février 2004 sont tous liés à Gaudissard. Cependant, il n’a pas été poursuivi pour l’incident de 2001.
Un historique criminel comprenant de nombreuses infractions violentes et sexuelles commises entre 1973 et 1994 a conduit à l’arrestation de Gaudissard le 2 février 2004. Poncé Gaudissard a été condamné à trente ans de prison et vingt ans de probation lors d’une audience de détention préventive tenue en juillet 2008.
Cependant, il a été rejugé en mars 2011 après avoir interjeté appel. À la suite de la procédure d’appel, sa peine a été augmentée de la prison à vie à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de probation de 22 ans. Le jury a déterminé que Gaudissard présentait un risque élevé de préjudice car ils étaient convaincus qu’il était responsable du double homicide de décembre 2001 et qu’il prévoyait de commettre un meurtre similaire contre sa sœur en février 2004. En raison d’une erreur dans la manipulation de l’ADN. , il a juste évité d’être déclaré cause perdue.
Gaudissard Poncé André Laurent est né le 25 septembre 1956 à Marseille, France. Il est le frère du milieu d’une famille de quatre personnes. Sa mère reste à la maison pour s’occuper des enfants pendant que son père alcoolique et violent travaille dans le garage. On dit que les Gaudissard sont une bande discrète.
Dans les années 1960, lorsque Poncé était enfant, lui et sa famille vivaient dans un modeste appartement à Marseille. Le traitement réservé par cet individu à sa famille provoque une réaction identique de la part des enfants Gaudissard, culminant lorsque Poncé frappe son père avec une chaise. Poncé Gaudissard cesse de se venger de son père contre les sanctions et restrictions qu’il lui impose au début des années 1970.
Premiers actes criminels
Poncé Gaudissard, alors âgé de 17 ans, emménage chez sa voisine, une jeune femme de 21 ans et mère d’un petit garçon, en 1973. Gaudissard se cache derrière la porte de la chambre et se jette sur la jeune femme ; puis il l’entraîne dans la salle de bain et commence à la toucher de manière inappropriée. Pendant ce temps, le biberon de la jeune maman de Poncé Gaudissard explose à cause d’une surchauffe et celui-ci s’enfuit vivre chez son papa. Comme elle connaît le jeune Poncé, la voisine ne porte pas plainte, mais il est dénoncé à ses parents et reçoit un cadeau.
Entre deux boulots, Poncé Gaudissard passe le milieu des années 1970 comme facteur. Bien que majeur, Gaudissard a des fantasmes agressifs à l’égard des autres jeunes femmes qu’il rencontre au cours de ses voyages. En 1979, alors que Poncé Gaudissard avait 23 ans, il a agressé le concierge d’un immeuble alors qu’il distribuait du courrier.
Il est cependant interloqué par le bruit de l’alarme de la maison qui se déclenche au moment précis de l’agression. Il fait une pause mais est finalement rattrapé. C’est sa première fois derrière les barreaux. Selon le jugement du tribunal correctionnel, Poncé Gaudissard doit purger une année complète de prison, dont quatre mois à l’isolement. Après avoir purgé une courte peine de prison, il a été libéré.
En 1980, peu de temps après sa libération, Gaudissard harcèle sa victime au téléphone. Mais il ne s’inquiète pas de ce qui s’est passé. Poncé Gaudissard a continué à harceler sa première victime (son voisin de 1973) jusqu’en 1985 pour tenter de venger le cadeau qu’il avait reçu de son père au moment de l’agression. Malgré les plaintes répétées du compagnon de la victime et la présence des forces de l’ordre, Gaudissard n’a cessé de menacer la victime. Après avoir abusé de cette personne pendant 12 ans, il y mettra un terme.
Il semble avoir réintégré la société et mène désormais une vie stable depuis une décennie.
Pour empêcher sa voisine de s’enfuir, Gaudissard la bat et la séquestre à plusieurs reprises. Après l’agression, Gaudissard quitte la maison de sa voisine, et celle-ci porte plainte contre lui pour voies de fait et séquestration. Poncé Gaudissard est arrêté quelques jours plus tard et placé en détention préventive pour faits de violences et séquestration. Il a maintenant 38 ans. Poncé Gaudissard est condamné à dix ans de prison en 1995 pour le meurtre de son voisin de palier.
Libération
Après six ans de détention, Poncé Gaudissard est finalement libéré en 2000. Il a 44 ans.
Il semble que Poncé Gaudissard soit devenu hostile envers ses sœurs en 2001, peu de temps après sa libération. Comme il l’a fait avec l’une de ses premières victimes, Gaudissard commence à les appeler à plusieurs reprises et à agir de manière agressive. Il fait partie des connaissances et des parents « les plus proches » de la famille, il n’a donc aucune raison de s’alarmer. Cela l’exonère effectivement de toute responsabilité juridique supplémentaire.
En juin 2001, Poncé Gaudissard rencontre sa nouvelle secrétaire, la incroyablement séduisante Audrey d’Amato, dans une compagnie de bus à Aix-en-Provence. Lorsqu’Audrey sera assassinée par Poncé moins de deux ans plus tard, elle sera l’une de ses victimes. Gaudissard commence également à se retrouver régulièrement avec son oncle et son cousin à propos de cette période.
C’est à Villeneuve-lès-Avignon que s’est produit l’incident.
Un événement s’est produit au domicile de l’oncle de Poncé Gaudissard, Laurent Gaudissard (alors âgé de 67 ans), et de sa cousine, Sabine Gaudissard (alors âgée de 34 ans), dans la soirée du 22 décembre 2001, à Villeneuve-lès-Avignon. En pleine nuit, un couteau mutilant se perd et sert à frapper Laurent à la tête à 24 reprises. Sabine a été descendue au rez-de-chaussée via un câble électrique.
En conséquence, la maison prend feu et les deux corps à l’intérieur sont détruits. Après son arrestation en 2004, les enquêteurs ont découvert que Poncé Gaudissard avait poignardé à mort son oncle puis étranglé à mort son cousin. Si son oncle n’était pas le “cible n°1”, il les aurait probablement tués tous les deux.
Poncé Gaudissard se serait distancé d’un probable double meurtre en appelant son oncle et son cousin le 23 décembre 2001. Poncé Gaudissard se serait rendu à la résidence injoignable de Sabine et Laurent Gaudissard, où il aurait constaté des traces de tabac. Lorsque Gaudissard arrive, il appelle les pompiers, qui enfoncent alors la porte d’entrée. Les restes de Laurent et Sabine sont retrouvés parmi les décombres. À l’arrivée des gendarmes, Poncé Gaudissard est rapporté en tant que témoin. Faute de preuves, Gaudissard a cependant été exonéré de toute faute.
Sabine et Laurent Gaudissard se sont suicidés après que leur mort ait été qualifiée de parricide en janvier 2002. Sur la base de ces conclusions, Sabine Gaudissard est soupçonnée d’avoir d’abord assassiné son père, puis de l’avoir mutilé à l’aide d’un lustre avant de mettre le feu à la maison et de commettre suicide par pendaison.
C’est pourquoi Poncé Gaudissard n’est pas sous surveillance. Même si Gaudissard a un passé de violence dans le système judiciaire, il n’est pas considéré comme un meurtrier. Une fois ces résultats obtenus, les téléphones portables et autres preuves provenant de la scène du crime sont éliminés.
Poncé Gaudissard découvre en mars 2003 qu’au travail, Audrey d’Amato a pris connaissance de son passé criminel. Il a peur que si Audrey dit à quelqu’un dans l’entreprise de bus qu’il n’est pas certifié, son patron le découvrira et le licenciera avant qu’il ait terminé sa formation. De plus, Gaudissard n’a pas été en mesure de rembourser l’indemnisation des victimes qui lui avait été accordée en 1994. Il sait qu’un futur accord de licence l’empêchera de pouvoir payer ces indemnités.
Chantal d’Amato, habitante de Meyrargues, 53 ans, part en promenade avec son chien le soir du 30 mars 2003. Lorsqu’elle quitte la maison, elle ne prend jamais la peine de la sécuriser. Poncé Gaudissard revient fréquemment de ses voyages. Vers 22h30, alors que Chantal d’Amato rentre enfin chez elle, Gaudissard se jette sur elle et continue de l’entraîner dans sa chambre. Puis il le ligote et le met au pied de biche. Gaudissard se couvre les yeux de sparadrap. Sa fille de 24 ans, Audrey d’Amato, revient d’un week-end avec un compagnon plus jeune vers 23h00.
Poncé Gaudissard accueille la jeune femme en se jetant sur elle et en l’escortant jusqu’à sa chambre. Gaudissard utilise le sparadrap pour fermer les yeux du ligote. Après avoir eu pitié d’Audrey, Gaudissard lui coupe le visage à 29 reprises. Son décès arrive rapidement. Gaudissard revient dans la chambre de Chantal après avoir tué Audrey et l’éviscère à mort avec un couteau. Gaudissard assassine deux personnes puis incendie leur maison. Il ferme les stores et verrouille la porte d’entrée avant de partir.
Lorsque ni Chantal d’Amato ni sa fille ne répondent aux appels de Christine Maréchal le 31 mars 2003, Christine commence à s’inquiéter. Elle contacte alors la collègue de Chantal, qui n’est pas vraiment ravie d’apprendre leur disparition. Il décide de se rendre chez eux pour en savoir plus. La porte était verrouillée et les stores tirés lorsqu’il entra. Curieux de cette découverte, il appelle les pompiers, qui arrivent peu de temps après.
Ils sont arrivés et ont vu de la fumée s’infiltrer par la fenêtre et ont rapidement fermé les stores. Après avoir aperçu de la fumée s’échapper du bâtiment, ils décident d’appeler des renforts, qui éteignent l’incendie et découvrent les restes calcinés de Chantal et Audrey d’Amato. L’autopsie confirme que les deux victimes ont été assassinées et leurs cadavres brûlés.