Ponce Gaudissard – La criminalité est aussi horrible qu’insondable sur un appareil mobile. La mort d’une mère et de sa fille fait la Une des journaux lorsqu’elles sont découvertes ligotées et brûlées vives dans leur maison en feu à Meyrargues (13). Cela fait déjà quelques mois que les flics font l’entourage des deux dames.
Ils se remettent en route après avoir commis un énième acte d’hostilité contre Pertuis. Même s’ils se tenaient près de lui, celui de l’homme. Un homme qui n’ira jamais en justice malgré le fait qu’ils disposent de nombreuses preuves circonstancielles à utiliser contre lui. 31 mars 2003. Alors que Chantal d’Amato n’est pas au bureau, ses collègues inquiets lui téléphonent, paniqués.
Audrey, sa fille de 24 ans, partage sa tendance à ne pas se présenter au travail. Lorsque les pompiers arrivent pour éteindre l’incendie, ils découvrent le corps de Chantal sauce scotch. Le cadavre d’Audrey repose dans la pièce voisine, reposant sur un lit fixé au mur avec des fils. Son visage est lacéré sur toute sa longueur et il a un bâillon sur les yeux.
Et le meurtrier a clairement un faible pour la fille. La police met tout en œuvre pour faire face à l’énormité de la criminalité. Ils ont besoin de bien connaître la psychologie du tueur. Un profileur professionnel est interpellé pour la première fois en France et ses conclusions sont sans ambiguïté : le tueur connaît ses victimes, il vise spécifiquement Audrey et son attitude froide témoigne d’une certaine « habitude ». Selon toute vraisemblance, c’est un récidiviste qui recommencera.
Les preuves ADN recueillies sur les lieux du crime sont le seul indice dont dispose la police. Amis, famille, collègues et connaissances de toutes sortes s’y rassemblent. Des centaines de tests génétiques sont effectués, mais rien ne change. L’échantillon de sang et l’empreinte digitale obtenus au domicile d’Amato ne correspondent à personne dans le système.
Il faudra attendre une année civile complète avant que l’enquête puisse avancer à nouveau. Le 2 février 2004, dans le quartier du Pertuis à Aix-en-Provence, un homme séduit sa ravissante sœur. Il vient chez elle et commence à la tabasser tout en la menaçant de mort. Capturé en rébellion ouverte, Poncé Gaudissard n’aura pas le temps de mettre à exécution ses menaces.
La demoiselle de Meyrargues, Audrey d’Amato, travaillait pour la société de transport Cars des pays d’Aix, mais son mari a prévenu les autorités. Une lame, des câbles et une batterie… Le processus est le même dans les deux cas. De plus, Poncé Gaudissard a commis de nombreux crimes violents et possède un casier judiciaire long comme les bras. Tout est obscurci par le corps de Gaudissard. Il n’existe aucune preuve tangible reliant le meurtre de Meyrargues à lui personnellement.
Il n’existe aucune preuve ADN ou empreinte digitale la reliant à l’incident. Mais les flics ne rient pas du tout. Ils ont recontacté Gaudissard un an plus tard, croyant avoir récupéré son téléphone portable, une lettre adressée à la compagnie de bus. Le procureur a personnellement signé la lettre demandant des informations sur Gaudissard afin d’indemniser l’une de ses anciennes victimes. Affaire prise en charge par Audrey d’Amato !
Cette jeune femme a appris quelques détails personnels sur son collègue. Le 1er juillet 2008, le procès débutera sans aucun témoin ni preuve matérielle, mais avec de nombreuses anciennes victimes désireuses de témoigner. Le juge a condamné Poncé Gaudissard à 30 ans de prison. A un mois de son deuxième procès en appel, il maintient ses protestations d’innocence et les preuves semblent le soutenir. L’ADN peut enfin s’exprimer.
Les meurtres de Chantal et d’Audrey ne sont pas résolus depuis près de sept ans, mais les preuves ADN des victimes ont désormais été révélées. Ces objets appartiennent désormais à un homme de Picardie. Incroyable rebondissement dramatique…. Qui tourne finalement court. A cause d’une erreur au laboratoire ! Les premiers échantillons d’ADN n’étaient pas concluants. La souffrance grandissant, Gaudissard revient aux assises. Cette fois-ci, le juge lui a ordonné de purger sa peine de prison.
Un homme de 54 ans a été reconnu coupable de tentative de meurtre et de mutilation sur une mère et sa fille dans une zone rurale près d’Aix-en-Provence en 2003 et condamné vendredi à la prison à vie par la Cour d’assises du Var. Le jury a augmenté la peine de Ponce Gaudissard par rapport au verdict initial de juillet 2008 de la Cour d’appel de la Vallée du Rhône, de 30 ans de prison, avec 20 ans de probation.
Il n’y a pas eu de réponse de Ponce Gaudissard à l’annonce du verdict. Il s’est exprimé avant le début du délibéré : “Cela fait maintenant sept ans que je vis avec cette accusation, étouffé par mon passé criminel, dont je ne suis pas fier”. Même si je suis loin d’être parfait, je ne suis pas un tueur sans cœur. Chantal d’Amato, 53 ans, et sa fille Audrey, 24 ans, ont été retrouvées ligotées sur des lits et partiellement calcinées le 31 mars 2003. Dès les premières phases de l’incendie, les pompiers ont été appelés au domicile de Meyrargues du pyromane présumé.
Le chauffeur de taxi aixois Ponce Gaudissard a nié toute implication dans deux meurtres, bien que la Caisse d’indemnisation des victimes ait adressé à son employeur un avis de saisie sur salaire, qui a été pris connaissance par la secrétaire de la caisse, Audrey d’Amato. Durant les cinq jours d’audience, il s’est révolté contre ce qu’il considérait comme une attention prolongée portée à des questions pour lesquelles il avait déjà été reconnu coupable.
Les meurtres de Chantal d’Amato et de sa fille Audrey ont eu lieu le 31 mars 2003, à leur domicile. Cependant, aucune preuve ADN n’a été trouvée sur les lieux. Ponce Gaudissard, un récidiviste violent, a été arrêté pour une agression sexuelle audacieuse dans la région d’Aix-en-Provence.
Christophe Hondelatte est un brillant conteur dont les récits ne manquent jamais de captiver ses auditeurs. Les différents mouvements artistiques, les biographies personnelles et les images de personnages célèbres… Les histoires qui ont captivé les Français sont contextualisées et racontées avant de les partager avec ses invités.
Les abonnés à « Hondelatte raconte Premium » ont accès non seulement à des nouvelles quotidiennes, mais aussi à des archives uniques et à de toutes nouvelles séries thématiques. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur l’application Podcasts sur votre iPhone ou iPad. En mars 2003, Chantal et Audrey d’Amato de Meyrargues, Bouches-du-Rhône, ont été retrouvées mortes à leur domicile.
Décision confirmable
La Cour d’appel du Var a déclaré Poncé Gaudissard coupable du double meurtre de Meyrargues le 14 mars 2011. En termes d’âge, il est âgé de 54 ans. Le procès durera cinq jours (deux de plus que l’audience préliminaire). D’anciennes victimes de Gaudissard témoigneront lors de son procès et souligneront les cas où il s’est montré particulièrement méchant.
Lorsque l’accusé fait des déclarations incohérentes tout au long du procès, le jury est plus susceptible de faire confiance à l’accusé. Poncé Gaudissard est si prudent qu’il peut survivre à un barrage de preuves même s’il commet des erreurs. Bien qu’il n’ait pas été puni pour la mort de son oncle et de son cousin en décembre 2001, la cour d’appel le considère toujours comme responsable.
Les juges notent en outre qu’il existe des parallèles remarquables entre cette affaire et l’affaire Amato en raison des similitudes entre les victimes (parent et enfant) et du fait que Non seulement ils prouvent que Gaudissard est un « tueur de sang-froid », mais ils le font alors qu’il n’a commis que deux doubles meurtres, à 15 mois d’intervalle. Selon le témoignage présenté au tribunal, Poncé Gaudissard n’aurait eu aucun mal à tuer sa sœur s’il n’avait pas été arrêté ce matin.
Dans leur décision finale, les juges l’ont jugé “extrêmement dangereux” et “difficile à guérir”. Poncé Gaudissard a été reconnu coupable de meurtre au premier degré, de torture et de crimes barbares le 18 mars 2011, en relation avec les meurtres de Chantal et Audrey d’Amato. Le juge lui a infligé la peine la plus élevée possible, qui comprenait 22 ans de probation après sa sortie de prison.
Décès
Le détenu Poncé Gaudissard, 63 ans, est décédé le 19 novembre 2019, après de nombreuses années au pénitencier de Bordeaux. Les psychologues ont déclaré que s’il était libéré, il reprendrait ses méthodes meurtrières. En raison de son décès, il aurait pu être libéré de prison en février 2026, après avoir purgé plus de 15 ans derrière les barreaux.
Erreurs dans la manipulation de l’ADN
Philippe L., citoyen de Compiègne avec un historique d’accusations de violences conjugales, a été identifié comme étant celui dont l’ADN a été retrouvé sur les lieux du double meurtre de Chantal et Audrey en décembre 2009. Après avoir appris la nouvelle, Guillaume de Palma utilise le un nouveau travail pour plaider en faveur de sa libération afin qu’il puisse se rendre à Gaudissard et voir les innocents.
Le capitaine Daniel Bianco, impressionné par les résultats de cette nouvelle recherche ADN, décide d’enquêter sur Philippe L. pour savoir s’il connaît Poncé Gaudissard. Il décide de rassembler des preuves contre Philippe L. et décide de le suivre un temps. Dans un avenir prévisible, Gaudissard restera incarcéré. En octobre 2010, Philippe L. Il apprend lors de son interrogatoire que son ADN correspond à celui du meurtrier de Meyrargues. Philippe L. s’effondre au bruit de cette charge et révèle sa perplexité face à la découverte de l’ADN.