Rym Momtaz Mari – Rym Momtaz est journaliste politique à Politico France. Elle couvre la politique étrangère et européenne de la France et a écrit un article sur la méthode Macron après avoir rendu visite au président à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies. Rym a passé près de huit ans en tant que productrice internationale pour la chaîne de télévision américaine ABC News, couvrant le conflit syrien et les attaques terroristes de Daesh en Irak, en Syrie et dans toute l’Europe.
Elle a rejoint Politico en février 2019. Elle a également couvert l’élection présidentielle française de 2017, le référendum sur le Brexit et le mariage royal du prince Harry et de Meghan. Elle a passé du temps à New York et à Londres lors de nombreuses missions à travers le pays. Pendant le mandat du Liban au Conseil de sécurité de l’ONU, qui s’est étendu de 2010 à 2011, elle a été assistante spéciale de l’ambassadeur du Liban auprès de l’ONU.
Elle a joué à ce titre un rôle clé dans les négociations de 2011 entourant l’action militaire internationale en Libye. Outre un Gracie et un Deadline Club Award, elle a reçu d’autres distinctions prestigieuses de la part de la communauté médiatique américaine, dont un Emmy (et six nominations). Elle parle couramment l’arabe et l’anglais.
Un mois plus tard, au Liban : « une partie de la population sombre dans une dépression collective » La famille du correspondant français de Politico Rym Momtaz est originaire de Beyrouth et il a grandi au Liban. Elle y détaille les conditions de vie sur le terrain qui ne cessent d’étonner.
INTERNATIONAL—Il est effectivement revenu le 1er septembre comme promis. Après avoir parlé le 6 août à la population d’un “nouveau pacte politique” et peut-être terni le gouvernement libyen lors d’une visite chez les Providentiels, Emmanuel Macron est de retour au Liban. “Le risque aujourd’hui, c’est la disparition du Liban”, prévenait il y a peu Jean-Yves Le Drian dans son sillage. Même un mois après l’explosion dramatique du 4 août, le pays semble toujours en état de KO.
Pour parler franchement, « les conditions de vie au Liban ne font qu’empirer les choses ». C’est ce que constate l’expert du Moyen-Orient et correspondant de France de Politico Rym Momtaz. Suite à la visite du président français au Liban le 1er septembre, elle est chargée de suivre la politique étrangère et européenne de la France. Selon l’article du HuffPost de Rym Momtaz, la « dépression collective » touche une population qui a déjà trop enduré, et il décrit une classe politique qui fera tout pour se maintenir au pouvoir. L’avenir du Liban est incertain.
The Huffington Post : Quelles sont les conditions de travail un mois plus tard ?
Leur seule action est de s’accroupir. Tout a augmenté de prix, la monnaie libanaise est en chute libre depuis des mois et le pays connaît une hyperinflation. Même les familles de la classe moyenne se rendent compte qu’elles doivent réduire leur consommation de viande, par exemple.
Que font les Libanais et quel avenir envisage-ils ? Par rapport à d’autres traumatismes, notamment la guerre civile, comment a-t-il vécu ce choc ? Une grande partie de la population libyenne est embourbée dans une dépression collective en raison d’une série de défis financiers, sociaux, économiques, sanitaires, sécuritaires et politiques. Les parents poussent leurs enfants adultes à immigrer, et les jeunes parents sont confrontés à un choix impossible : quitter leur pays et leur famille pour un avenir meilleur, ou rester et continuer de mourir de faim.
En raison de l’ampleur sans précédent des destructions dans la capitale et du fait qu’au moins au moment d’écrire ces lignes, il semble que les dirigeants politiques apparemment chargés de gouverner et de préserver le pays aient été complices de l’explosion, de l’explosion du port de Beyrouth a été un traumatisme sans précédent, même pour une population qui a enduré de multiples crises et conflits majeurs. Cela dit, il existe un autre segment de la population libyenne qui est satisfait du système politique actuel.
Macron avait l’air d’un “sauveur” ou d’un “protecteur historique” auprès de plusieurs résidents francophones du Liban lors de sa visite. Comme l’a déclaré l’homme politique Jamil Mouawad à Mediapart, certains ont pu ressentir une forme d’ingérence.
En effet, plusieurs Libyens ont demandé au président Macron de les aider à échapper à l’élite politique et à les délivrer de ce qu’ils considèrent comme leur corruption et leur incompétence. Il est devenu immédiatement évident que le prochain Premier ministre serait l’un des partis politiques au pouvoir, et beaucoup de gens ont ressenti de la déception et de la trahison lorsque les tractations politiques entre le président français et ces partis se sont poursuivies après sa dernière visite. De son côté, le président français réitère qu’il n’interfère pas et qu’il doit engager des négociations avec les élus politiques libyens.
Les événements qui se sont déroulés s’apparentent à une catastrophe et, étymologiquement parlant, à une « révélation », toutes deux équivalentes à des événements catastrophiques. L’incompétence, l’insouciance et la corruption de l’establishment politique ont finalement été révélées par cette tragédie que le peuple libyen dénonce depuis longtemps. Imaginez-vous que cela pourrait être le point de départ pour un nouveau Liban ?
Une sorte de Liban année zéro ? Il est trop tôt pour donner une réponse sérieuse à ce sujet car il est assez difficile. Personne ne peut nier que les partis politiques sont solidement implantés et ne reculeront devant rien pour maintenir leur emprise sur le pouvoir. Les formations politiques issues des manifestations restent divisées et n’ont pas réussi à former un bloc politique qui puisse se démarquer. À cause de leurs propres divisions et aussi parce que le système est foutu.
La Conférence des Donateurs et la communauté internationale est-elle une source de confiance pour les Libanais ? A l’inverse, pensent-ils qu’après tous ces défis, ils resteront encore coincés dans le dangereux bourbier de « l’Orient compliqué » ?
Être Libanais n’est pas sans risques, étant donné l’histoire de difficultés géopolitiques du pays. Alors qu’un pays comme l’Iran finance et arme une faction politique mieux armée que l’armée libyenne, qui continue de mener des guerres en Syrie, au Yémen et avec Israël, sans chercher l’approbation des autres composantes du peuple libyen. La communauté internationale, qu’ils accusent de vouloir constamment construire des traités géopolitiques régionaux à leurs dépens, est une autre cible de la désillusion ressentie par ceux qui ont été abandonnés par le système.
Axel de Tarlé et le reste de l’équipe de l’émission tiennent les téléspectateurs au courant de l’actualité au fur et à mesure, avec l’aide de spécialistes, et leur fournissent les informations dont ils ont besoin pour la comprendre et la comprendre à l’échelle mondiale. Les invités du plateau répondent après une heure d’échanges…
Cela faisait cinq ans que l’Algérie n’avait pas eu de Miss. Pourtant, Rym Amari, 19 ans, flambe encore depuis vendredi soir. Ce jeune étudiant en chimie n’a enfreint aucune règle. Des émotions, des larmes, des échanges sur la situation… Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la salle de bal de l’Hôtel Méridien d’Oran pour la voir se produire.
Le jury, composé de Geneviève de Fontenay, personnalité emblématique des concours de beauté, de l’acteur Smaïn et de l’actrice Bahia Rachedi, l’a choisie parmi une vingtaine de candidats. En plus des robes traditionnelles à quatre rouleaux, les participants ont également été invités à défiler en tenue de ville et en tenue de sport.
Une française d’Aujourd’hui
Le concours a été suspendu en 2003 après le décès de son fondateur. Au plus fort de la guerre civile en Algérie dans les années 1990, Cheradi Hamdad présidait à la sélection de Miss Algérie. Seul son Fayçal Hamdad a décidé de reprendre la suite en adoptant une posture plus moderne après une absence de dix ans. Il a confié à l’AFP que son but était de démontrer que l’Algérie et la femme algérienne ont progressé. En raison d’inscriptions tardives, la nouvelle Miss Algérie ne participera pas au concours international.
Les organisateurs comptent toutefois rattraper le temps perdu en se concentrant entièrement sur le concours Miss Univers, qui aura lieu le 9 novembre à Moscou, en Russie. Les visites dans tous les États membres de l’UE ont été une fierté pour Emmanuel Macron lors de son premier mandat. Ces ouvertures ne se sont pas toujours concrétisées. Alors que l’Allemagne est désemparée par ses propres problèmes, le président français s’est transformé en le leader de l’UE qu’il s’imaginait depuis longtemps.
Ceux qui connaissent le fonctionnement interne de l’Union européenne estiment que Macron dirige le navire comme jamais auparavant dans des domaines allant de la défense à la politique industrielle. Même si ses relations étroites avec Olaf Scholz ont ruiné le duopole franco-allemand qu’il avait constitué auparavant, il exerce désormais son influence à travers une série d’alliances moins publiques.
Cette nouvelle connexion, plus douce, marque un changement par rapport à l’époque où le président français pensait que des appels téléphoniques réguliers pourraient encourager Vladimir Poutine à réfléchir davantage à l’idée d’envahir l’Ukraine. Même s’il peut toujours rallier ses démagogues pour s’opposer à ses alliés, l’Assemblée générale des Nations Unies à New York le mois dernier a fait preuve de sa plus grande retenue : pour la première fois de sa présidence, Macron n’y a même pas assisté.
Caché derrière les portes closes des ambassades d’Europe de l’Est, le président de 45 ans cultive un réseau complexe d’alliances et devient un interlocuteur improbable sur les questions européennes, mettant en avant ses tactiques innovantes. Selon des initiés familiers de ces rencontres, cela contribue à inscrire les problèmes de ces pays à l’ordre du jour européen – et en retour, cela gagne du terrain dans l’esprit de certains d’entre eux.
Grâce à ces manœuvres, l’Europe utilise désormais avec plus de confiance son pouvoir d’État pour défendre ses entreprises, la mettant sur un pied d’égalité avec la Chine et les États-Unis. Lors de leur sommet en Espagne cette semaine, ses dirigeants pourraient même être en mesure de faire avancer les propositions longtemps bloquées de Macron visant à renforcer les capacités militaires du bloc, s’ils parviennent à parvenir à un accord. En résumé, Macron contribue à façonner une Europe plus française.