Stage Drag Queen Enfants – Les parents sont les premiers et les plus influents éducateurs de leurs enfants ; Cette séance répond-elle à un besoin qu’ils ont exprimé ? La mairie de Mérignac a répondu à cette demande en soulignant que les groupes d’éducation publique disposent d’une autonomie programmatique et en déclarant “n’exprimer pas de position particulière” à propos de la scène drag queen, qui invite des jeunes dès l’âge de onze ans à se produire.
Même si l’un des projets de scènes drag queen de la Maison des jeunes et de la culture près de Bordeaux tente de censurer les codes et cible les enfants et adolescents dès 11 ans, tous les parents n’y sont pas d’accord. Une pétition sur Internet a été lancée et est désormais active.
La Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Mérignac, près de Bordeaux, propose un cours de drag queen qui dure trois jours. Cette phase, qui vise à influencer les enfants et les adolescents entre onze et dix-sept ans, leur permet de choisir un nom, un genre musical et des cosmétiques, et promeut un certain type de tenue vestimentaire. Il est également recommandé que les discussions tournent autour du genre.
Certains parents trouvent cela dérangeant.
De nombreux parents soutiennent cette initiative avec enthousiasme. Une maman dit : “Il n’est pas nécessaire d’être sectaire et puis, si cela peut les aider à apprendre quelque chose de nouveau et à être plus tolérants envers les autres, alors ça vaut le coup.” Alors que certains sont carrément opposés à l’initiative car ils ne la comprennent pas.
Personnellement, je trouve que c’est un peu trop trash. Même lorsqu’ils sont assez proches en âge, les enfants ne comprennent toujours pas tout. Découvrir comment rendre vos enfants plus tolérants est admirable, mais une autre maman dit qu’il existe un moyen plus simple. Une pétition en ligne a récolté près de 3 700 signatures.
Virginie Tournay, qui est à ses côtés, est la dirigeante de l’association Parents Vigilantes créée par Eric Zemmour et membre du groupe d’extrême droite Reconquête. Excusez-moi, mesdames du drag ! Ici, vous n’êtes pas sur une aire de jeux, mais plutôt dans le monde réel des adultes. En plus de les frustrer, je ne perçois aucun avantage que cela puisse offrir. Selon elle, c’est l’hypersexualisation, et non leur âge, qui est le principal problème.
La période infantile : une étape non adaptative
De nombreux parents inquiets se sont adressés à l’Association des familles catholiques du Nord Gironde, qui mène les efforts pour faire cesser cette mesure. Nous prions pour que les enfants grandissent à leur propre rythme et se sentent suffisamment en sécurité pour s’interroger sur la sexualité lorsqu’ils sont confus ou embarrassés.
Ce qui est proposé aux enfants à l’âge où ils jouent encore avec Playmobil est hypersexualisé et érotisé. “C’est logique”, remarque-t-elle sur RMC. Le président de l’association, Rémi de Corbier, écrit une lettre ouverte au maire de Mérignac dans laquelle il met en doute l’importance de la scène.
Malgré les inquiétudes des parents, la MJC de Mérignac tient bon. Rien de plus que ce qu’ils voient et lisent sur le programme ; ni le programme ni l’initiative liée à la MJC ne sont impliqués. “Aujourd’hui, c’est une scène artistique centrée autour du drag art ; voilà, voilà, nos mots”, explique le réalisateur Txomin Olazabal.
La MJC entend poursuivre le projet comme prévu et se réunira le 13 février pour finaliser le calendrier des étapes, nonobstant la pétition. Selon l’association, la seule justification de l’annulation est l’absence de participation des jeunes. Il devrait y en avoir douze pour le 14 février, mais il n’y en a actuellement que quatre.
Le “stage drag qui casse les codes” de Mérigault, organisé par une MJC, n’a pu accueillir que quatre enfants inscrits alors que les inscriptions étaient ouvertes depuis plus de trois semaines. Le groupe d’éducation populaire a annoncé sa dissolution vendredi soir en réponse à “l’acharnement sans mesure” de ses détracteurs.
Plus de 7 030 personnes ont signé une pétition réclamant la liquidation des Associations familiales catholiques (AFC) Bordeaux et Nord Gironde, déposée lundi. Au cours d’une période de trois semaines, seuls quatre étudiants, âgés de onze à quinze ans, ont exprimé leur intérêt à participer. Une organisation appelée MJC CLAL de Mérignac, qui est une “maison d’éducation populaire” soutenue par la CAF, la Gironde et la mairie (296,226 euros en 2022, NDLR), a prévu l'”étape drag qui casse les codes”. mais il a été coupé plus tard.
Vendredi soir, la présidente de la MJC CLAL, Fabienne Duhant, a dénoncé “un acharnement sans mesure” et annoncé que le studio serait fermé en raison de “la violence des menaces postées, des menaces personnelles et des appels reçus en réaction à la programmation de la scène de découverte de l’art drag.”
“Cette scène drag queen est controversée, mais elle devrait être un défilé de parents en pleurs.” “Cette étape avait pour but de permettre à ses participants de prendre confiance en eux et d’apprendre à se connaître”, a déclaré jeudi le président de l’événement MJC CLAL. Les opposants faisaient valoir que les jeunes devraient simplement s’habiller, porter des serres et effectuer un numéro de dragsters sur cette plate-forme.
Suite à la signature de la pétition, des commentaires comme « Arrêtons la machine à détruire », « C’est décadent et scandaleux » et « Les dérives LGBTQ sont devenues une abomination auprès du public fragile et en construction que sont nos enfants » pourraient être diffusés. parcouru. Celui-ci s’est prononcé contre la sexualisation des enfants.
Les réactions ont été les mêmes au sein du groupe politique. “Cette scène drag queen fait polémique, mais ce devrait être une émeute de parents embarrassés”, a remarqué Jérôme Rivière du parti Reconquête au Parlement européen sur la radio X. En tant qu’ancien candidat à la présidentielle, Jean-Frédéric Poisson avait déclaré :
“Félicitations aux parents qui s’opposent à ces activités, qui avec trop de complaisance publique, pourrissent intentionnellement la construction affective de l’enfance. Une pétition circule depuis lundi concernant une colonie de vacances à Mérignac intitulée “Un stage drag qui casse les codes”, animée par une MJC. Celui-ci compte plus de 50 034 signatures.
Le Figaro à Bordeaux
Avec le soutien de bénévoles et de financements publics apportés par la CAF, le département de la Gironde et la mairie (296 226 euros en 2022, NDLR), la MJC CLAL, l’une des “Maison des jeunes et de la culture” de Mérignac, organise fréquemment des activités pour les la jeunesse de la ville dans les installations mises à disposition par la ville.
L’objectif affiché de l’association, « l’éducation populaire », les a amenés à animer un atelier de robotique et d’animation de cirque, mais ils se sont également associés au Girofard, le centre LGBTI+ de Bordeaux, pour proposer aux enfants « un stage drag qui casse les codes ». dès l’âge de onze ans pendant les prochaines vacances scolaires de février.
Cette phase ne semble pas bénéfique pour les enfants, et cela m’inquiète beaucoup en tant que parent. La semaine prochaine, nous discuterons de “sur le genre, les codes, les stéréotypes et comment en jouer”, de la création d’un personnage drag queen avec “un nom de drag, un genre et un code”, de la pratique de la marche avec le look approprié et expression et organiser un spectacle de dragsters.
Si l’on en croit “une lubie de la direction”, une source proche du dossier affirme que quatre jeunes sont déjà inscrits sur le registre et quatre autres sur liste d’attente. À notre connaissance, les inscriptions aux étapes sont toujours ouvertes, ce qui permet à ces jeunes d’avoir encore le temps de voir leurs bagues s’agrandir.
Les adultes sont la norme pour les drag queens.
La MJC CLAL de Mérignac, contactée à plusieurs reprises par Le Figaro, continue de garder le silence malgré les critiques croissantes à l’égard de cette étape. Une fille de onze ans peut-elle vraiment apprendre à marcher sur la pointe des pieds et à monter un spectacle de dragsters avec tous les changements de maquillage et de coupe de cheveux ? “Les drag queens appartiennent au monde des adultes”, remarque Virginie Tournay, porte-parole de l’association girondine Parents vigilants.
Une information diffusée par les Associations familiales catholiques (AFC) de Bordeaux Nord Gironde, qui ont lancé lundi une pétition réclamant l’annulation de la scène et ont déjà récolté 5 034 signatures. Les enfants ne semblent pas apprécier ce moment, et cela me rend nerveux en tant que parent inquiet.
C’est également l’avis des personnes qui ont signé la pétition. “Je considère comme dangereuse pour l’équilibre psychologique des mineurs cette activité sur les drag-queens”, selon eux. “Cette hypersexualisation est néfaste pour les enfants et ce n’est pas queer-homophobe de le dire; c’est juste du bon sens”, Ils n’ont pas été influencés auparavant, selon les autres, s’ils ont la liberté de choix à l’âge adulte.
Rémi de Corbier, président de l’AFC Girondins, met en doute l’importance de cette étape à l’égard des membres de son organisation qui en ont été “bénis” dans une lettre ouverte adressée lundi au maire de Mérignac, dont Le Figaro a parlé. pouvoir accéder. “Quel message désirez-vous communiquer aux jeunes?” Croyez-vous honnêtement qu’au moment où un enfant atteint l’âge de onze ans, il peut se construire dans une joie absolue et sans culpabilité ?