Alexandra Lefebvre Liberation – Il y a vingt ans, “L’Affaire Flaktif” créait l’occasion d’une audience pour réfléchir à la libération conditionnelle de David Hotyat ; il a été reconnu coupable des quatre meurtres survenus dans leur chalet du Grand Bornand. Ces événements se sont produits en 2003. Après trois ans de procès, David Hotyat, un homme du Pas-de-Calais, a été reconnu coupable des cinq chefs d’accusation de meurtre. Peut-être s’embarquera-t-il dans un voyage de libération dans vingt et un ans.
Xavier et Graziella Flactif, parents de Grégory, Laetitia et Sarah, ont été enlevés le 11 avril 2003, alors qu’ils étaient incognito. Dans la région du Grand-Bornand, dans les Alpes françaises, ils ont déménagé de leur ancienne maison du Pas-de-Calais vers un chalet. Il y a une certaine quiétude dans cet endroit.
La famille Flactifs compte trois membres. Pour les personnes qui comptent pour lui, Xavier est toujours prêt à se dépasser, ce qui fait de lui un être humain hors du commun. Le cousin Martial Flactif de Xavier a déclaré à France 3 Hauts-de-France en avril 2003 qu’il ne pensait pas qu’un criminel soit responsable de la disparition de Xavier.
Dont la durée a été mesurée en semaines
L’étude dure généralement quelques jours. Des caillots de sang peuvent être observés sous une lumière noire après que l’intérieur de la cabine a été complètement encrassé avec un agent chimique. Une personne a été appréhendée après avoir suivi une trace écrite. Une perquisition du 19 avril 2003 a conduit au placement en détention de membres de la gendarmerie scientifique dans une propriété privée.
Les tests ADN ont certainement identifié David Hotyat, mécanicien et voisin de la même commune du Pas-de-Calais (plus précisément Biache-Saint-Vaast), comme coupable. Xavier Flactif et Alexandra Lefèvre en sont les propriétaires. Les journalistes entendent le récit de David Hotyat sur sa dernière rencontre avec son père. Par la suite, nous avons arrêté de communiquer verbalement.
Ces affirmations seront soumises à David Hotyat dans les prochains jours. Lors de son audience préliminaire en septembre 2003, six mois après les meurtres, il a reconnu avoir tué ses cinq proches. On raconte qu’il entreprit ensuite de brûler leurs cadavres dans les montagnes.
Combien de temps avant sa sortie ?
En juin 2006, Nordiste et trois autres personnes ont été condamnés par une cour d’appel de Haute-Savoie. Un de ses amis de longue date, Stéphane Haremza, a été reconnu coupable de complot et condamné à quinze ans de prison. C’est l’équivalent du mandat de sept ans et demi d’Isabelle Haremza et du mandat de dix ans d’Alexandra Lefèvre.
Outre une peine de probation de 22 ans, David Hotyat a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle. En 2025, l’actuel Nordiste, âgé de 50 ans, pourra demander une libération anticipée ; il est incarcéré depuis 2003. Cette pancarte a été présentée à David Hotyat lors de sa première comparution devant la Cour d’appel de Haute-Savoie en 2006.
Notre connaissance commune Lord Savoyard en a été récemment informée par l’avocat de David Hotyat, Me Luc Brossolet. “Sa peine a été commuée” après une peine de prison quasi parfaite de 22 ans. Vingt ans après les faits, à des centaines de kilomètres de distance, la disparition de la famille Flactif continue d’effrayer les Hauts-de-France. Le film « Possessions » de 2012 a été rendu public sur la base de ces événements.
La maison du Grand-Bornand, en Haute-Savoie, où résident Xavier Flactif et son épouse Graziella Ortolano, est vide depuis 2003. Les enfants sont âgés de sept, neuf et dix ans. Les médias français ont commencé à qualifier cette enquête d’« affaire Flactif1 » ou de « tuerie du Grand-Bornand », et c’est devenu une affaire massive en France.
Après avoir été capturé quelques mois plus tard, David Hotyat, le résident de la cabane Flactif, avouera avoir assassiné sa famille puis incendié leurs corps. Le juge a prononcé sa condamnation à perpétuité en 2006. Ses compagnons Stéphane et Isabelle Haremza, ainsi qu’Alexandra Lefevre, ont également été reconnus coupables de leur rôle dans ce crime et condamnés respectivement à 10, 15 et 7 ans de prison.
Deux niveaux de certitude
Un taxi du Grand-Bornand a récupéré Mario Leblanc, fiancé à Xavier Flactif, à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry le 12 avril 2003. Le taxi a ensuite déposé Leblanc chez les Flactifs, où il s’est retrouvé seul à la porte verrouillée. Sans preuve, les autorités ne peuvent que supposer qu’un accident de voiture a eu lieu.
Deux ordinateurs portables ont disparu lors d’une vérification le 14 avril dans le magnifique chalet du Chinaillon (45° 58′ 08” N, 6° 26′ 49” E), mais il a fallu attendre une seconde recherche, demandée par Denis Robert. -Charrerau, procureur d’Annecy—que leur sort soit déterminé. Le procureur a ouvert le dossier pénal intitulé “Enlèvements et séquestrations” le 22 avril 2003.
L’enquête a commencé par examiner la possibilité que le père et le fils aient été impliqués dans un acte de fugitif international. De sérieux soucis professionnels (factures d’artistes impayées, arriérés, factures impayées, etc.) sont effectivement apparus lorsque la brigade financière a commencé à surveiller le promoteur dans le cadre d’une enquête pour fraude au séquestre.
Le nom de Graziella Ortolano apparaît comme propriétaire de chacune de ses associations grand-bornandaises. Le véhicule familial était également présent à l’aéroport de Genève. Ces indices, combinés au manque d’intérêt de Flactif pour résoudre l’affaire, font hésiter les détectives à prédire pourquoi il aurait pu s’échapper.
Une fois que l’équipe scientifique de la police a entièrement nettoyé la cabine, le révélateur de Bluestar a pu évaluer les preuves de sang que le procureur avait rendues publiques le 5 mai, jour de la publication du résultat. Ces œufs contiennent les cinq membres de la famille Flactif. Par ailleurs, une boule de 6,35 mm et des éclats de dents de lait ont été découverts au sein de l’appartement.
Après avoir été localisé dans un parking de l’aéroport de Genève le 13 mai, le 4×4 Toyota abandonné appartenant à Xavier Flactif a fait l’objet d’un enlèvement des “petites taches suspectées” par des spécialistes. La moquette du coffre et le tapis de sol de la voiture ont été découpés à l’aide d’un cutter 6.
La zone spécifique de contact d’un couteau avec une victime pourrait être déterminée par des spécialistes de la morphologie sanguine. Au milieu de la collecte de l’ADN d’une centaine de personnes, des plongeurs squelettiques de la police explorent les grottes adjacentes à la recherche d’éventuelles traces de restes humains. Un manque d’application.
David Hotyat, un mécanicien de 31 ans ayant séjourné dans un chalet Flactif, a fait tester son ADN le 8 juillet, mais l’enquête est loin d’être conclue. Alexandra Lefèvre était sa connaissance et aide-soignante. Compte tenu de leur proximité avec les Flactif, les autorités ont choisi de mettre leurs téléphones en écoute afin de recueillir des informations avant de les interroger à leur arrivée en Haute-Savoie en 2001.
Ces références concernent Stéphane Haremza et Isabelle, sa copine nordiste. Deux autres associés, ainsi que David Hotyat et son ami, ont été arrêtés les 16 et 17 septembre 2003. Les enquêtes de presse sur les Hotyat avaient véritablement commencé avant les débuts officiels, l’émission Sept à huit de TF1 étant au centre de l’attention.
Le mécanicien et son associé étaient en colère contre la propriété après avoir exprimé leurs frustrations face au fort dans la gueule de la propriété, à leurs travaux inachevés, aux locaux loués illégalement, à leur méconnaissance de la culture Flactif et aux rumeurs qu’ils avaient répandues sur la propriété. l’existence du groupe, entre autres rumeurs étranges.
David aurait tenu des propos « accusateurs volontaires et entachés de haine envers les victimes » lors d’un appel téléphonique enregistré, ce qui a incité les enquêteurs à soupçonner les Hotyats. Cela a encore alimenté le feu des gendarmes, au point que David refuserait de se soumettre à un test ADN.
Mesures disciplinaires et détention potentielle
A plusieurs kilomètres du Grand-Bornand dans les bois de Thônes, David Hotyat guide les policiers jusqu’au lieu où il a incinéré les dépouilles après avoir identifié les cinq crimes. Ils pensent qu’il envisageait de tuer sa famille depuis son apparition en janvier 2003 dans Nine to Nowhere pour parler de l’affaire Stranieri, même s’il prétend avoir porté un coup final et définitif.
Le fait que les Haremzas ont soutenu sa femme dans la conception et l’orchestration de ces atrocités et qu’elle en est le cerveau criminel derrière elles est bien connu. En famille, les Flactifs possèdent de nombreux appareils, et ils ont tendance à les répartir dans la maison. Apparemment, l’agresseur a tenté d’alerter son propriétaire de ce qui s’était passé dans l’après-midi du 11 avril, mais la confrontation s’est terminée de manière fatale.
La crainte que l’arme reste pointée sur lui a empêché David Hotyat de la frapper au crâne, comme il l’a avoué. Il aurait tué la famille avec un fusil et quelques objets lourds pour que personne ne puisse témoigner contre lui. Après avoir été traîné à travers une forêt voisine, le corps a été brûlé.
En plus de stimuler l’économie mobile, d’autres améliorations dans le secteur bancaire et immobilier rendent les gourous du marketing immobilier verts d’envie quant à leur succès et leur style de vie. On pensait que les criminels deviendraient indignés et vindicatifs à cause de ces sentiments.
Après être revenu du travail et avoir retrouvé sa famille morte, le mécanicien du Nord a modifié son témoignage et a inventé une version impossible des événements du 10 octobre 2003, alléguant qu’il avait été contraint d’aider les meurtres à enterrer leurs victimes. Mais la préméditation est démontrée par les preuves de ses collaborateurs, ce qui le déstabilise fortement.
Après trois séances avec David Hotyat, son thérapeute a déterminé qu’il avait « des traits narcissiques, phobiques et opérationnels, avec une tendance à fuir les émotions vers l’action, avec un idéal de maîtrise ». Selon son expertise, David Hotyat a des talents d’escalade et d’évasion nettement médiocres.