Bruno Cholet Mort De Quoi – “Une casquette, des gants, un pic à glace et pas de compteur” appartenaient à Bruno Cholet, selon elle. Elle affirme avoir laissé une boule de poils dans la voiture : “Je me suis dit que même si j’étais morte, ça servirait peut-être à attraper la personne plus tard.”
Après une soirée en ville en février 2008, Bruno Cholet n’aurait jamais pris cette jeune femme sous son aile. Il assure cependant qu’elle avait refusé de payer le cours une fois arrivée à destination et que ce qu’elle avait pris pour un selfie était probablement la clé de son GPS.
“J’ai tout de suite vu son regard dans le rétroviseur, un regard froid, qui me gênait beaucoup”, a témoigné Caroline Balensi, 35 ans, qui a également reproché à Bruno Cholet de ne pas l’avoir volontairement conduite à destination lors de son accueil, une nuit fin 2007. “J’avais vraiment peur, j’ai vu qu’il n’allait pas me faire de mal à la maison”, a-t-elle déclaré, même si elle sait désormais qu’il ne l’a pas directement menacée.
“J’ai effectivement pris cette personne comme client”, avoue Bruno Cholet. Tout le reste est totalement non commercial, à part ça. L’accusé de 55 ans, qui a déjà purgé dix condamnations, dont deux pour crimes violents, ajoute : “Même si je veux enchaîner une femme, je ne lui demanderai pas son nom, son numéro ou quoi que ce soit du genre. .
Un taxi “bizarre” Concernant Emilie Palis, 25 ans, dont le témoignage à la police avait permis d’établir un portrait robotique de l’assassin présumé Susanna Zetterberg, l’accusé a nié la connaître avant l’arrestation de Cholet.
Malgré cela, la jeune femme aux longs cheveux blonds l’a quand même reconnu et a reconnu devant l’assistance ses “grosses mains et ses petits doigts boudinés”. Elle a déclaré au tribunal qu’elle avait pris un taxi devant la discothèque La Scala une semaine avant Susanna Zetterberg. , qui avait été assassiné après avoir été grêlé dans la même discothèque parisienne, avait fait de même.
“Le chauffeur m’a dans un premier temps fait une proposition tendancieuse d’ordre sexuel, cela m’a mise sur mes gardes”, dit-elle. La jeune femme “sortie très vite de la voiture, à un feu rouge” après que le véhicule a changé de direction, faisant ainsi s’en éloigner de son itinéraire.
Les deux amies de Susanna Zetterberg ont alors raconté au tribunal leurs derniers moments ensemble. Susanna avait dit à l’une d’elles lors de sa dernière conversation téléphonique, juste après avoir quitté la Scala, qu’elle était dans un taxi “bizarre”, mais que tout allait bien et qu’elle rentrerait chez elle.
Susanna Zetterberg, une jeune fille blonde de 19 ans dont les parents et le frère avaient déclaré au tribunal qu’elle était pleine de vie et d’amour, a été retrouvée morte quelques heures plus tard au bord d’un chemin forestier à Chantilly (Oise), avec une partie de son corps s’est carbonisé. “Sanna”, comme l’appelaient ses proches, “aurait dû rentrer chez elle le 17 mai” après avoir fréquenté la Sorbonne à Paris pour étudier le français en août 2007. Malheureusement, son père lui a annoncé que elle était revenue, mais à voix basse.
Bruno Cholet a visité la Librairie. C’était il y a trois mois, début février. Il souhaitait raconter les horribles traitements qu’il avait subis lors d’un séjour à l’hôpital en janvier, avec pour preuve des photos d’hémorragies. Nous n’avons pas suivi suite après qu’il a fait des propositions incohérents.
Bruno Cholet, 51 ans, jugé depuis fin avril pour le meurtre de l’étudiante suédoise Susanna Zetterberg, est actuellement l’un des hommes les plus tragiquement célèbres au monde. Tout était en place pour une surmédiatisation dans cette affaire. Tout d’abord, le passé « multirécidiviste » de ce chauffeur de taxi clandestin, qui fait de lui l’un des premiers malfaiteurs que l’on ait vu appliquer la loi aux coffres-forts, comme l’a souligné la chancellerie.
Ensuite, l’enquête qui a conduit à son arrestation : déjouée en quatre jours par les policiers de la brigade criminelle, elle est une réussite indéniable du 36 quai des Orfèvres. Enfin, le fait distinct en soi. Susanna, une Suédoise de 19 ans venue à Paris pour pratiquer son français, prenait un taxi pour sortir de la boîte de nuit. Journalistes et magazines ont publié une photo de cette superbe blonde qualifiée de « pétillante » et « aimée de tout », provoquant une mini-psychose parmi les badauds et de nombreux reportages sur des taxis apparents.
En plus d’une peine de probation de 22 ans, la peine est perpétuelle. C’est le verdict rendu par la cour d’appel de Paris dans l’affaire Bruno Cholet pour le meurtre en 2008 de Susanna Zetterberg, une étudiante suédoise. La cour a donné suite aux demandes faites jeudi par l’avocat général. Selon ce que ses avocats ont déclaré à la presse, l’homme de 55 ans fera appel de cette condamnation. “Bruno Cholet, qui a toujours clamé son innocence et nié toute faute, fera appel à la maison d’arrêt de la Santé à son retour”, a annoncé Me Aurélie Cerceau avec son frère Luc Ravaz.
Les psychologues ont évoqué son enfance troublée et les psychiatres l’ont qualifié de « pervers psychotique » lors de son segment d’audience. A deux reprises pour des crimes commis entre 1970 et 1980, il avait déjà été condamné à dix ans de prison.
Dans la nuit du 18 au 19 avril 2008, Susanna, 19 ans, passe la soirée entre amis dans une boîte de nuit parisienne avant de reprendre un taxi pour rentrer chez elle peu avant 5 heures du matin. Dans la voiture, elle avait envoyé un texto à ses amis pour leur dire que le chauffeur de taxi était « bizarre ». Le lendemain, une femme marchant au bord d’un sentier dans la forêt de Chantilly dans l’Oise retrouve son corps brûlé.
Sa tête était parsemée de balles. Enfin, le 25 avril 2008, Bruno Cholet est arrêté. Dans son véhicule, les enquêteurs ont trouvé de nombreux objets, dont un sac en plastique sur lequel est inscrit le numéro « Susana 377 ». De plus, son ADN et celui de la victime ont été trouvés sur l’arme du crime, un revolver de calibre 22 trouvé dans le coffre à bagages de sa voiture.
Jusqu’à la toute fin des années 2000, l’affaire Bruno Cholet est restée gravée dans l’esprit des proches de la victime comme un événement indélébile. Nous reviendrons plus tard sur ce sujet hors du commun.
Le faux taxi avait été surnommé. Bruno Cholet a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle par le tribunal correctionnel de Paris le 14 septembre 2012. L’homme de 51 ans est reconnu coupable du meurtre de Susanna Zetterberg, parfois surnommée « Sanna », une jeune Suédoise. domestique retrouvée brûlée sur un sentier forestier dans la forêt de Chantilly le 19 avril 2008. La jeune femme avait disparu quelques heures plus tôt à la sortie de La Scala, une discothèque parisienne, après être montée à bord d’un taxi blanc…
L’année 2008 a été le début de tout. Un cadavre à moitié carbonisé est retrouvé par une promeneuse en lisière de la forêt de Chantilly. Susanna Zetterberg, une Suédoise de 23 ans que ses proches la décrivent comme belle, vive, amicale et brillante, a été identifiée comme la victime. Avant cela, rien n’explique pourquoi Sanna se retrouverait si loin de Paris.
Les enquêteurs ne tardent pas à recueillir des témoignages surprenants dès qu’une enquête est ouverte. Au moment du départ de Susanna, un chauffeur de taxi qui se tenait devant la Scala se souvenait avoir vu un monospace blanc dans lequel se trouvait une fille blonde.
La fausse route des taxis est sur le point d’être explorée. Quelques heures seulement après la découverte du corps de Susanna, des images de surveillance montrent un homme essayant de retirer de l’argent du compte bancaire de la victime. L’homme est poursuivi en secret par les enquêteurs qui, le 25 avril, le suivent dans le bois de Boulogne.
Là, il trouve un sac en plastique sur lequel est écrit « Susanna 377 » et contient un revolver de calibre 22 et des munitions à l’intérieur. Bruno Cholet, un cinquanteuantenaire déjà marqué par son passé alors qu’il attendait un taxi devant la Scala, est identifié comme suspect par la brigade criminelle après avoir été appréhendé par les Boers, experts en régulation des taxis.
Interrogé, le faux chauffeur de taxi ne l’a jamais été. Pourtant, tout le monde l’accuse. L’homme n’en est pas à sa première erreur dans son faux taxi ; il a déjà été condamné en 1978 pour agression physique sur une femme de 26 ans, mais il n’a jamais bénéficié d’un soutien psychologique. Lors du procès en appel de Cholet en 2014, Héléna Perez, 32 ans, a rappelé avoir eu « la peur de sa vie » après avoir été éjectée de La panique était en cours.
Nous avons fait le Tour de Paris après qu’il ait ouvert les portes. “Je te dis que si je disparaissais, à tout le moins, mon ADN sera intact”, Bruno Cholet est toujours incarcéré après avoir été condamné à une réclusion criminelle à perpétuité lors de son procès en appel. Jeudi, trois jeunes femmes ont brisé Bruno Le silence de Cholet lors de son procès pour le meurtre d’un jeune Suédois, décrivant leur frère et comment ils ont évité de peu la mort après avoir été éjectés de son faux taxi. Héléna Perez, 30 ans, a raconté comment l’ancien chauffeur de taxi infiltré avait menacé sa vie en disant : “Je me suis dit que j’allais finir dans une grotte” après avoir été poussée hors de sa voiture.