Clémentine Vergnaud Mariage – “Il y a toujours eu un petit mal quelque part” dans le couple Clémentine et Grégoire. Dès le début, avec et malgré le cancer, leur histoire d’amour s’est déroulée. En plus de devenir l’assistant de Clémentine, Grégoire devient son époux.
Franceinfo employait Clémentine Lecalot-Vergnaud comme journaliste. Après un an et demi de lutte contre le cancer, elle est décédée le 23 décembre 2023. Elle avait 31 ans. Son podcast de longue date est sorti le 1er juin. Elle racontait son combat avec la maladie, ses espoirs et ses doutes dans les cinq premiers épisodes.
Pour “laisser une trace”, elle disais. Depuis sa chambre d’hôpital, Clémentine a souhaité reprendre le flux de son témoignage quelques semaines avant son décès. “Ma vie face au cancer : le journal de Clémentine” en est à ses six derniers chapitres, et celui-ci est le troisième.
Dès que cela nous est venu à l’esprit, il aurait pu me dire : “Je t’aime bien, mais je ne vois pas traverser cette bataille, je m’en vais”, comme le font certains. On pourrait s’engager et éventuellement renoncer. Non, il sera par ma côté toute l’allée et ça, c’est massif pour moi. À mon avis, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse offrir.
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Dès le début, il est venu à tous les rendez-vous, a posé des questions aux médecins sur la maladie et a mené des recherches. De plus, il est toujours là lorsque je veux dire quelque chose qui ne va pas ou exprimer mes sentiments. Il joue le rôle d’un compagnon, du moins à mon avis. Plus ou moins. Aucun effort n’est nécessaire pour en faire trop.
Par exemple, il ne dort pas à l’hôpital si nous n’avons pas besoin de nous assoupir ensemble. Il sait néanmoins préserver les plages. Il n’y a pas si longtemps, les jours de congé, il faisait de temps en temps une petite promenade. Cela lui a fait le plus de bien, à mon avis. Et voila; il est pleinement conscient de ses forces et de ses faiblesses. Il a une bonne connaissance de cette matière et de moi aussi.
Être un bon travailleur humanitaire n’est pas quelque chose qui se voit immédiatement, à mon avis. Être aidant est assez difficile, je dois l’avouer. Vous êtes confronté à quelqu’un qui souffre souvent physiquement et émotionnellement. Je me souviens notamment d’une époque où j’ai eu beaucoup d’hospitalisations suite à ça.
En effet, c’était la galerie ; Je n’éprouvais plus le besoin de m’y rendre. Sa réponse, à ce moment-là, a été un peu… (elle fait une pause) Je lui ai dit un jour : “Arrête d’être coach, ce n’est pas possible !” C’est trop, s’il te plaît ! Tu me réjouis de te vouloir relancer à chaque instant et de ta positivité. Non, j’ai parfois le droit de mettre une main en dessous. Et il ne l’a même pas remarqué. C’était simplement une tentative de m’orienter dans la bonne direction, selon lui. Cependant, j’en avais besoin pour ralentir un peu pour moi-même.
Bien sûr, nous allons nous chamailler. J’ai trouvé une engueulade. Bien sûr. Ce n’est pas toujours facile, surtout quand nous ne sommes toujours pas sur la même longueur d’onde. Parce qu’à ce moment-là, c’était bien lui : je la pousse à fond pour qu’elle y croit à nouveau et reprenne une dynamique plus positive.
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Et pour moi, à ce moment-là, tout ce dont j’avais besoin, c’était que quelqu’un parle de ma mort et de la façon dont elle allait se dérouler. De plus, il voulait éviter de s’en confronter. Pour lui, c’était trop tôt. Donc, tout comme il n’était pas sur ma longueur d’onde, je n’étais pas du tout sur la sienne. Notre relation a traversé une période difficile à cause de cela.
C’était génial puisque nous avons beaucoup parlé de l’appartement avant d’emménager ensemble. Et puis, de temps en temps, le thème de la décoration et de l’aménagement des appartements revient. Cela nous apporte de la joie, même si je ne suis pas très doué pour ça.
On en discute également de ses enfants — qui ne sont pas les mineurs, mais aux yeux de moi, ils sont très similaires — et de la manière d’essayer de les protéger au maximum de façon non cachée, ce qui est un équilibre extrêmement difficile à trouver. Oui, beaucoup de choses similaires sont parlées.
Même si cela fait un peu plus d’un mois depuis le décès de Clémentine Vergnaud, nombre de ses proches sont toujours dans le deuil. Il sera mis à l’honneur dans “20H30 le dimanche” de Laurent Delahousse. Une magnifique photo de son mariage, célébrée à l’hôpital, a été dévoilée, et un souvenir particulier a été évoqué avec le célèbre chef Yannick Alléno.
Pendant près de deux ans, Clémentine Vergnaud s’est battue contre la maladie. Elle a rendu son dernier souffle le 23 décembre. En effet, la journaliste de Franceinfo est décédée juste avant Noël d’un cholangiocarcinome agressif, un cancer rare et terrible contre lequel elle luttait.
La nouvelle s’est naturellement tournée vers le milieu journalistique, où elle était très estimée et oubliait tout ce qui concernait l’appréciation. Notamment avec le lancement de son podcast « Baptisé, Ma vie face au cancer », dans lequel elle raconte son combat quotidien contre le cancer. À l’hôpital, Clémentine Vergnaud a eu l’occasion de le rencontrer avant son décès.
Après avoir appris la disparition du journaliste, c’est l’érudit rabbinique Gabriel Farhi qui a révélé cette information sur X. Pour son mariage, elle m’avait demandé de chanter une chanson. Sepose d’un bonheur qui ne pourrait être que transitoire, lui écrivit.
Les dernières volontés de Clémentine Vergnaud ont été exaucées.
Dimanche à 14h30 sur France 2, Laurent Delahousse a tenté de mettre entre parenthèses Clémentine Vergnaud, dévoilant au passage une photo de mariage. Cette photographie en noir et blanc montre une belle brune assise sur une chaise roulante avec un bouquet de fleurs à la main, vêtue d’une robe bustier blanche et accessoirisée d’une coiffure serre-tête. Grégoire, son époux, se tient debout derrière elle et la regarde avec beaucoup d’amour et souriant. Vous pouvez consulter notre diaporama ici.
On découvre ensuite que c’est Yannick Alléno, qui était à l’époque l’invité de Laurent Delahousse, qui a exaucé le dernier désir de Clémentine Vergnaud. Il souhaitait lui faire goûter les plats préparés par le célèbre chef dans son restaurant étoilé, L’Abysse, dans le 8e arrondissement de Paris. Thierry Marx m’a téléphoné un jour et m’a dit que Clémentine était malade et voulait manger à L’Abysse, notre restaurant japonais.
Selon Yannick Alléno, “on s’est déplacé du restaurant à l’hôpital pour lui donner un peu de rêve”. Une attention magnifique et touchante.Le mari de Clémentine Vergnaud, atteinte d’un cancer, témoigne du rôle exigeant des soignants. Après le décès de son épouse Clémentine des suites d’un cancer dans les derniers mois de sa vie, Grégoire Lecalot a raconté son rôle d’accompagnateur.
CHRISTÉ – “J’ai réalisé en un éclair que Clémentine aurait besoin de moi à ses côtés.” Le 23 janvier, dans la matinale de France Inter animée par Léa Salamé, le mari de la journaliste Clémentine Vergnaud, tuée à l’âge de 31 ans en décembre par un cancer de la vésicule biliaire, a livré un témoignage émouvant sur la mort de son épouse et son rôle d’aide-soignante.
Il était « inconcevable » et « comme abandonner quelqu’un qui fait naufrage » que Grégoire Lecalot la quitte jusqu’au bout. Au moment du diagnostic du cancer de Clémentine, la décision de l’accompagner dans son long combat n’était pas « une décision facile à prendre pour autant », car elle découlait d’un « beaucoup de questions et d’autres choses qui rentraient en compte ».
“Personne d’autre ne pourrait assumer ce rôle”, a-t-il déclaré sans hésitation. (ce qui suit) C’était une évidence pour moi ; il n’y avait pas d’autres options. Je voulais accompagner Clémentine car il n’y a qu’une seule lettre de différence entre “aidant” et “aimant” dans le mot.
À ce moment-là, Grégoire Lecalot reconnaissait avoir pris peur. Je ne lui ai jamais dit que je craignais d’être obligé de déménager, d’être seule dans un appartement que je ne pourrais pas payer, et de subir sa perte.
En apprenant la nouvelle de la fin du traitement, “elle a ressenti un grand soulagement”. De plus, il est revenu sur leur mariage, interrompu en raison de la grave crise cardiaque de la journaliste alors qu’elle luttait contre un cancer. Elle demande à Grégoire de l’épouser alors qu’elle est très malade à l’hôpital, et il dit immédiatement oui.
Autre moment horrible pour eux deux : l’annonce de l’arrêt des traitements contre le cancer. « Elle a senti une profonde consolation. “Pour moi, voir une femme de 31 ans ressentir un tel soulagement parce qu’on lui dit qu’elle va mourir, c’est pas possible”, se souvient son mari, sa femme disant. “Je vous annonce que je vais en changer”, a-t-il précisé lorsqu’on l’interroge sur cet anniversaire.
Le cancer des voies biliaires, très agressif, ne touche qu’une personne sur 50 000, souvent des hommes d’âge moyen. Après avoir reçu un diagnostic de cancer en juin 2022, Clémentine Vergnaud s’est battue pendant un an et demi. Elle a relaté son combat dans un podcast intitulé « Ma vie face au cancer : le journal de Clémentine », dont six épisodes ont été diffusés après sa mort. Selon son mari, « son fils Iliade », qui lui permet de laisser une trace.
