
Denis Mannechez Wikipedia – C’est Denis Mannechez qui a été condamné à la prison à vie. Comme le rapporte “Le Courrier Picard”, ce père de famille, impliqué dans des affaires d’inceste et de meurtre, est décédé vendredi matin d’une crise cardiaque. L’émission “Faites entrer l’accusé” de ce soir raconte l’histoire d’un père incestueux qui a assassiné sa fille Oise.
Près de Compiègne, Denis Mannechez a sauvagement tué sa mère, âgée, après avoir battu ses filles pendant des années. Retour sur cette étrange affaire, “Faites entrer l’accusé” sera diffusé ce soir. Denis Mannechez, un gars de la région de Compiègne, a longtemps abusé de ses filles. Il n’a pas approuvé le départ de la vieille femme, mais il a quand même fini par la tuer.
Le dimanche 13 novembre 2022, à 21h10, l’émission RMC Story “Faites entrer l’accusé” diffusera une séquence exclusive reprenant l’affaire Mannechez. Cet homme de Cuise-la-Motte, non loin de Compiègne (Oise), a mis sa famille en péril en maltraitant pendant des années ses deux filles afin d’assouvir ses désirs et déviances sexuels.
Le scandale et ses rebondissements rocambolesques ont consumé la France entière. Les événements commencent en janvier 2002 lorsque Betty, alors en situation de force majeure et fille de Denis Mannechez, se rend à la gendarmerie de Compiègne pour dénoncer le comportement de son père.
Peur et effroi dans l’hôtel particulier de Cuise-la-Motte
Tout en décrivant comment son méchant oncle l’a soumise, elle et sa sœur vieillissante, Virginie, à des années d’abus sexuels, elle raconte cette histoire. Bien longtemps avant qu’ils atteignent l’âge de quinze ans, âge auquel ils sont légalement considérés comme sexuellement matures.
Au fur et à mesure des événements, Betty informe les gendarmes que Laurence, sa mère, est complice de ces ignobles actes et se mêle occasionnellement des querelles de son père avec ses filles. Deux filles et deux garçons du couple ont été engloutis tout entiers par l’enfer derrière la porte de cette maison au milieu des bois.
Ces personnes sont confinées dans le cabanon de la maison et sont censées effectuer les tâches ménagères les plus élémentaires. Et souvent battus. Le père a pris les mesures nécessaires pour que sa famille reste coupée de la société.
Le récit de Dominique Rizet et Rachid M’Barki
Intervenants ce dimanche sur BFM TV/RMC, Dominique Rizet, spécialiste de Faits Divers Justice, et Rachid M’Barki, qui raconte avec un style élevé, reviendront sur cette histoire dramatique. Sa triste disparition survient lorsque Denis Mannechez, mécanicien dans le secteur automobile devenu père incestueux, s’efforce d’assurer une existence normale à sa fille vieillissante et à sa mère à Gisors (Eure).
Betty a été forcée de tomber enceinte trois fois par son père. Actuellement, Virginie porte un fils – la progéniture de son père – donc cela ne lui arrivera pas. Denis Mennechez est donc à la fois père et grand-père d’un même enfant. Lorsque les affaires de leur père ont plongé, ses deux filles ont tenté de le protéger en inventant des histoires et en affirmant, notamment devant les tribunaux, que les actes de violence n’avaient eu lieu qu’à l’âge de quinze ans.
Non seulement cela, mais ces partenariats ont été approuvés. Debout dans le bar, il voit sa fille aînée tenue dans ses bras. Alors que Virginie tentait un nouveau départ en octobre 2014 à Gisors, en Lorraine, où elle avait trouvé un emploi, son père l’a sauvagement assassinée.
La condamnation de Denis Mennechez en 2011 entraînera sa libération de prison après seulement vingt mois. Amiens (Somme) accueillera le procès en appel rocambolesque en novembre 2012. Denis Mennechez finira libre par la suite. Comme sa sœur Betty avant elle, il tient la main de Virginia au bar ce jour même, malgré le fait qu’elle soit fonctionnaire. L’enfant né de cette union adultère va bientôt fêter son dixième anniversaire.
Me Eric Dupont-Moretti, avocat nommé ministre de la Justice et protecteur des rivières, défend les sœurs lorsque cela se produit. Curieusement, Denis Mannechez a toujours vocation à être protégé par les plaidoiries, et elles repassent toutes dans le même sens. Après avoir purgé deux ans de sa peine de cinq ans, réduite à une peine préventive, le père incestueux sera libéré de prison.
L’incapacité du père à faire face au départ de sa fille a conduit à sa disparition tragique.
L’histoire a connu sa pire année en 2014. Virginie, 32 ans, tente d’échapper au contrôle de son père. Un foyer pour femmes maltraitées de Beauvais devient son sanctuaire alors qu’elle fuit son foyer.
Elle s’installe ensuite à Gisors et trouve un emploi dans un garage automobile. Denis Mannechez trouve cela insupportable et refuse de « perdre » son amante et sa fille. Denis Mannechez arrive au garage Tenzo le soir du 17 octobre 2014, après avoir passé des semaines à aider sa fille à retrouver son équilibre. Il tue coup sur coup le mécène Frédéric Piard et sa fille. Gardez la friction maintenue.
Mourir est une chose à laquelle il aspire. Lors de sa comparution devant la cour d’assises d’Evreux en décembre 2018, Denis Mannechez était confiné dans un fauteuil roulant et n’avait pas le droit de bouger sa jambe gauche. Mannechez lui rendra toujours l’arme, quelle que soit la distance parcourue.
Il a subi des blessures qui ont changé sa vie ; il sera définitivement paralysé et incapable de parler. En décembre 2018, il aura besoin d’un fauteuil roulant pour son comparatif devant la cour d’assises d’Evreux. À l’issue d’un procès de deux semaines qui s’est terminé le 19 décembre 2018, le patriarche de Compiègne a été condamné à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.
La démence a frappé Denis Mannechez, 56 ans, le 21 décembre, deux jours seulement après sa condamnation. Son corps a été découvert dans sa cellule de l’hôpital pénitentiaire de Fresnes. La mort telle qu’elle se produit dans la nature. La famille Mannechez était incestueuse depuis que Betty était enfant à cause de son père violent.
Sa sœur Virginie et elle vivent un enfer à cause de cela, mais personne en dehors de leur famille n’est au courant. A l’occasion du meurtre de sa sœur par son père en 2014, ce livre “Ce n’était pas de l’amour” lui rend hommage. Denis Mannechez a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation de meurtre lors des 27e Assises de l’Eure en décembre 2018.
Les victimes étaient sa fille fiancée Virginie et leur fils. Virginie et sa sœur Betty ont toutes deux subi de graves abus sexuels lorsqu’elles étaient enfants, et leur relation incestueuse remonte à de nombreuses années. Le 24 mars 2021, l’homme de 37 ans publiera un livre intitulé “Ce n’était pas de l’amour” qui détaillera cette histoire déchirante.
“Tout a commencé un dimanche après-midi… j’avais 8 ans”
Avec l’aide du journaliste Julien Mignot, que Betty Mannechez connaissait depuis quelques temps, elle publie son autobiographie dans laquelle elle détaille toute sa vie. La complicité silencieuse de sa mère et la brutalité de son père deviennent des horreurs manifestes au fil des chapitres. Les abus ont commencé lorsqu’elle avait huit ans, et sa sœur Virginie avait dix ans lorsqu’elle en a également été victime.
À l’âge de huit ans, tout a commencé un dimanche après-midi. Je me souviens que mon père s’est précipité dans la cuisine pour me récupérer après le départ de ma mère, et j’étais dans son lit quand il m’a donné un coup de pied. Notre mère est une sainte à nos yeux, mais nous ne parvenons pas à la comprendre car elle ne montre aucune émotion.
L’auteure Betty Mannechez de “Ce n’était pas de l’amour” a passé une décennie à s’occuper des “invisibles” à l’extérieur de chez elle. Trois filles et deux fils sont nés de Denis et Laurence Mannechez, qui se sont rencontrés dans leur province natale du nord de la France.
Les deux filles, Virginie et Betty, subissent régulièrement violences et abus tandis que leurs jeunes frères sont tenus à l’écart du foyer et occupés dans l’immense jardin de leur père dans leur résidence de l’Oise. Personne dans l’entourage ne s’aperçoit de rien car « Tout doit tourner comme il le veut » — selon les directives du patriarche.
Être à l’école nous fait tous paraître très polis et bourgeois. Des signaux d’alarme et des certifications de faits se sont produits à l’école, mais chaque fois qu’un parent ou un tuteur intervient pour tout expliquer, rien ne change. Le public ne pouvait pas nous voir car nous ne sommes pas des cas sociaux !Betty Mannechez
Quand Betty aura dix-huit ans, elle se présentera à nouveau pour révéler la vérité sur la grossesse de sa sœur Virginie du vivant de son père, ainsi que sur les 10 années de torture qu’elle a endurées. Après sa déposition en 2002, les gendarmes français dirigeront l’enquête et décideront des charges retenues contre elle. Betty résidera temporairement chez des amis avant de s’installer dans un foyer à Châlons.
La police ne m’a toujours pas répondu après toutes ces semaines. Vos parents vont déraciner votre famille et disparaître vers un lieu inconnu ; Je ne peux pas arrêter d’y penser. En effet, ils ont placé Denis, Laurence et Virginie sous surveillance afin qu’ils puissent constituer un dossier “béton” avant de les interroger, ce qui donne l’impression que les enquêteurs ne font rien.
Pour lancer les événements, « Inceste consenti, d’un inceste heureux » sera chanté. Les parents de Betty passeront au moins deux ans en prison provisoire suite à leur interpellation et détention provisoire en avril 2002. Cela leur permettra de préparer leur premier procès en 2011 et leur appel en 2012.
Notamment, les avocats d’Outreau qui participeront à ces deux procès sont Me Delarue et Me Dupont-Moretti. Pendant que cela se produit, Betty raconte comment elle a dû à nouveau s’appuyer sur son témoignage pour aider sa sœur Virginie à protéger son petit fils de l’inceste.
