
Edwige Alessandri Date De Naissance – Le mari d’Edwige Alessandri a été assassiné en 2000 et elle a été reconnue coupable à trois reprises dans le Vaucluse. Mais en 2012, ils ont retiré le dossier. Rendez-vous à nouveau sur “l’Heure du crime” sur RTL pour un mystère qui vous tiendra en haleine. Edwige Alessandri est confrontée à une procédure fastidieuse avec des chances de succès minimes alors qu’elle cherche à réviser sa condamnation.
“Un coupable idéal”, “Le mystère du mas”… Plusieurs titres pourraient convenir à une version fictionnelle de L’affaire Alessandri. Mais depuis seize ans, ce véritable film noir fait des ravages dans un système judiciaire qui commence tout juste à se relever, tout en ruinant les familles. Le 6 juin est la date de la décision finale. Elle commencera par poser un défi direct : Edwige Alessandri aura-t-elle un jour la possibilité d’un quatrième procès devant un juge ? Elle reviendra pour en savoir plus.
Le chemin qui a mené à ce reportage a commencé par un petit coin de paradis à Pernes-les-Fontaines, dans le Vaucluse, le 16 juillet 2000. A l’heure où nous parlons, les chevaux d’Alessandri mettent tout en œuvre pour se faire plaisir ce soir. Ils peuvent profiter des fruits de leur travail lors de la « fête du melon » qu’ils ont organisée au supermarché il y a deux jours tout en se prélassant au bord de leur piscine dans l’intimité de leur chambre. Pour le magasin, ils ont « explosé » dans le rôle de comptable. Pourtant, en pleine nuit, la maison horrifiée est réveillée de son sommeil par une nouvelle explosion.
Des odeurs particulières de cigarettes
Alité avec une épaule perforée et un visage marqué par un écoulement de chimiothérapie, Richard, le cuisinier familial, est allongé sur son lit. Edwige, sa compagne endormie, appelle l’équipe de secours. La gendarmerie de la police arrive. Au milieu de la nuit, des cambrioleurs font irruption dans la chambre, comme le raconte Edwige. Cependant, rien d’indicateur d’effraction ne ressort des premières observations faites par la police. Tout est resté.
Ces restes de poudre sont entre les mains de Brice, treize ans, le fils aîné. Les enquêteurs sont rapidement parvenus à la conclusion : Edwige, les deux garçons de Richard Alessandri et une maison familiale à huis clos étaient les seuls témoins oculaires du meurtre de Richard Alessandri.
Aucune arme à feu n’est localisée par les forces de l’ordre. Complètement inconnu. Les traces de pas et les squelettes découverts dans le jardin sont également déroutants, ce qui pourrait être la cause de la disparition du trio. Ces paquets de cigarettes contiennent l’ADN d’un homme connu pour ses pots-de-vin, mais mettre la main dessus prendra neuf ans et trois procès.
Sans preuve, des accusations sont portées
Mais la foi des gendarmes se forme à l’automne 2000. Ils surveillent avec beaucoup d’attention Edwige et Yohan, son fils aîné. Dans un appartement proche de la gendarmerie, le benjamin, Brice, a fait l’objet d’une enquête extraordinaire. Dans un accès d’hystérie, Yohan accuse sa mère.
Un bref entretien suffit. Mais vous avez entendu dire que le sujet est divisé. Absolument aucune preuve. Sans aucun doute, les croyances. Leur relation apparemment réussie était un acte ; le couple se battait souvent et s’entendait à merveille. En prison, Edwige est assise.
En janvier 2006, elle est condamnée à douze ans de prison pour le meurtre de son mari par la cour d’appel du Vaucluse. Ses enfants l’avaient avancé devant le public. Cela ne s’est pas produit. “Les innocents se défendent souvent très mal”, partageait Yohan dans Nous en 2011.
Lors d’un appel à Nîmes en décembre 2006, des jurés supplémentaires ont confirmé le verdict initial. Mais ce deuxième procès a été stoppé par la Cour de cassation. En février 2009, lors d’une nouvelle expérimentation à Lyon, le président choisit de comparer cet ADN issu des métabolites de la cigarette au Fichier national des empreintes génétiques.
Mais il compte choquer le public, quelle que soit la décision de l’expert. La décision est tombée et Edwige risque une peine minimale obligatoire de dix ans de prison suite à sa troisième condamnation coupable. Les prochaines semaines amèneront une nouvelle décision : le génome d’un homme qui fume est identique à celui d’une personne ayant des antécédents de dépendance à la cocaïne…
Vers une nouvelle appréciation de la peine ?
Dès sa sortie de prison, Edwige Alessandri entame son combat pour une révision de la peine. Une opération difficile avec des taux de réussite extrêmement faibles. Elle sait très bien qu’elle est innocente. L’identité de l’assassin de son mari reste pour elle un mystère, comme l’a affirmé son actuel avocat Damien Brossier.
En octobre 2012, le cours de révision a demandé un complément aux informations existantes. Une fenêtre battante se ferme. La PJ de Montpellier (Hérault) a trouvé des éléments laissant penser à une nouvelle motivation du meurtre de Richard Alessandri. Alors que la bande de voleurs rentre chez elle, la poursuite s’intensifie.
Cependant, la police de Montpellier n’a plus été sollicitée pour mener une enquête depuis qu’un nouveau juge a pris en main le dossier en 2013. Le dossier est traité par ses collègues d’Avignon et les gendarmes du Vaucluse. Autrement dit, la même brigade qui avait décidé de punir Edgar.
Dis-moi Brossier, c’est inexplicable ; “C’est presque comme jeter la prudence au vent.” Le 20 avril 2018, le tribunal conclut à un non-lieu après avoir mené une enquête assez superficielle. Y a-t-il autre chose à voir que ça ? Lundi prochain, la chambre de l’instruction doit rendre son verdict. En procédant à cette évaluation, vous respecterez les instructions fournies par la Cour de cassation.
Les condamnations en détention provisoire sont extrêmement rares. Ceux qui estiment que leurs peines étaient injustes ont une chance supplémentaire de les contester devant la cour de révision. La route qui mène à cette destination est longue et sinueuse.
La première étape consiste à convaincre la Cour de cassation, composée de cinq juges, qui examine les décisions de condamnation. Les demandes de suspension ou de modification de peine doivent être soumises à cette commission, qui est tenue de les examiner.
“De nature à faire naître un doute sur la culpabilité du condamné” (élément nouveau ou élément inconnu du tribunal le jour du procès) est requis pour demander l’annulation d’une condamnation (article 622 du Code de procédure pénale). L’affaire Alessandri a pris une ampleur supplémentaire lorsqu’un nouveau témoin et un ADN trouvé sur un cendrier de cigarette ont été mis au jour.
Le comité entreprendra ensuite toutes les enquêtes qu’il jugera essentielles. Sa prochaine étape sera de déterminer la recevabilité de la demande modifiée. Au cours des cinq dernières années, des milliers de demandes ont été déposées, mais seulement une centaine d’entre elles ont réussi à surmonter tous les obstacles bureaucratiques pour être franchies.
Ce nombre diminue considérablement dans le domaine des affaires pénales, où seul un faible pourcentage de demandes sont réellement approuvées. La décision est déclarée nulle et non avenue et l’affaire est renvoyée au tribunal d’origine où la décision souhaitée a été rendue, si la Cour de révision détermine que la demande est valable.
Ainsi, Edwige Alessandri n’est pas assurée d’une seconde opportunité. De plus, nous ne savons pas avec certitude ce qui s’est passé dans ce scénario. La commission d’instruction de la Cour de cassation a estimé que la demande de révision ne pouvait être accueillie. Le quatrième procès a été annulé.
Actuellement à son quatrième procès, Edwige Alessandri a toujours nié avoir tué son mari Richard, 42 ans, directeur de l’Intermarché de Pernes, à leur domicile de Pernes, aux petites heures du 16 et 17 juillet 2000. Après trois juges d’appel jugés Edwige Alesanssdri coupable, elle a porté son cas devant la Cour de cassation pour une réévaluation à partir d’un élément inédit : une signature ADN sur deux métagènes découverts dans le labyrinthe familial.
Elle fut déclarée “matché” à l’issue du troisième procès qui s’était tenu en 2209 devant la cour d’appel du Rhône. Pour se défendre, ils ont utilisé le profil ADN d’un cambriolage récidiviste, qui reposait sur les prémisses d’un cambriolage précédemment échoué. Si une enquête avait été menée, un groupe d’auteurs et le meurtrier présumé auraient pu être identifiés.
Néanmoins, hier lors de son délibéré, la Commission d’instruction des demandes en révision et en réexamen a déclaré la demande irrecevable. Il n’y aura pas de quatrième procès parce que le comité de jugement de la Cour de révision n’entendra pas l’affaire parce que le jugement n’est pas susceptible d’appel.
En attendant de nouvelles preuves, Edwige Alessandri est déjà reconnue coupable du meurtre de son mari et de la manipulation de la scène du crime, comme l’ont déjà décidé les tribunaux du Vaucluse, le pourvoi du Gard et celui du Rhône en cassation. En effet, le 20 février 2009, elle a été condamnée à dix ans de prison à Lyon.
Je me sens “abasourdie” face à ce choix. Me Selon l’avocat d’Edwige Alessandri, Damien Brossier, son client a été “abasourdie” par le verdict d’hier. C’est essentiel! Si un tel texte est parfaitement clair, il ne peut y avoir aucune place à l’interprétation. Tandis que l’avocat évite d’évoquer « une honte parce que les mots me manquent », le client s’écrie : « Quand on ne veut, on ne veut pas… », venant apparemment de partout.
C’est aussi l’avis du conseiller de Brice, Marc Geiger. Edelge et Richard Alessandri ont eu un fils prénommé Brice, âgé de douze ans au moment du drame. On sent sa déception. En cherchant un nouveau point de vue sur cette question, cette famille a été divisée tout au long du processus. Malheureusement, rien n’est disponible.
