
Edwige Roux-Morizot Wikipedia – Même si le cas Alexia Daval paraît hors du commun, le procureur de Besançon est un visage familier des experts. L’année dernière, c’est elle qui s’est occupée du cas de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, 21 ans, dont le corps n’a jamais été retrouvé.
Un visage et une personnalité connus des experts
Lors d’une conférence de presse en janvier 2017, quelques semaines après la disparition de la jeune femme, Edwige Roux-Morizot révélait qu’une enquête pour violation du secret d’instruction avait été ouverte suite à la diffusion d’informations que le procureur avait qualifiées de “totalement confidentielles” dans la presse.
C’est d’ailleurs elle qui a pris en charge le dossier d’intoxication d’un patient à l’hôpital de Besançon en 2017. Sept patients, âgés de 37 à 53 ans, auraient été empoisonnés volontairement et de manière anticipée entre 2008 et 2017 dans deux cliniques privées de Besançon par un médecin respecté et apprécié du milieu médical bisontin.
Elle a toujours été impliquée dans le domaine médical ; à l’hôpital de Pontarlier, elle s’occupait du cas de l’ami. Le tribunal correctionnel de Besançon a reconnu l’établissement et son ancienne directrice, Gaëlle Fonlupt, coupables de “mise en danger de la vie d’une personne innocente” et de “manquements aux obligations de sécurité” du personnel. Lors d’un chantier de rénovation d’un des bâtiments en février et mars 2012, le tribunal a estimé que l’hôpital et son ancien directeur avaient exposé 23 employés à l’amiante, une substance hautement cancérigène.
Edwige Roux-Morizot était également au parquet de Besançon lorsqu’elle n’a pas réussi à résoudre le mystère du corps d’une jeune Roumaine de 18 ans retrouvé dans une forêt de l’Est de la France. De nombreuses transactions sont passées entre les mailles du filet, mais bien d’autres ont réussi à éviter la “folie médiatique” que le procureur a dénoncé jeudi.
La première femme procureur républicaine, Edwige Roux-Morizot
Après avoir été officiellement installée lundi lors d’une audience solennelle à Colmar, Edwige Roux-Morizot a pris ses fonctions ici à Mulhouse. La réputation d’Edwige Roux-Morizot la précède en salle à Besançon : celle d’une magistrate dotée de grandes qualités humaines et d’un profond respect pour son le plus proche parent. Entrée dans la magistrature dans les années 1980, elle…
Après sept ans de prison pour règlement de comptes et plus de dix ans pour trafic de stupéfiants, Georges est désormais un homme recherché par la justice française ; il a été ciblé par un mandat d’arrêt. Devant les caméras, il laisse enfin échapper une journée bien banale comme s’il n’avait pas été à cheval depuis 17 ans. De quelle manière les fugitifs peuvent-ils éviter la police pour une période aussi longue ?
Aperçu général des missions des policiers de Bordeaux chargés d’appréhender les personnes recherchées et des magistrats chargés de veiller à ce qu’ils purgent leur peine de prison. Quant à lui, Thierry Ascione, condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle pour son rôle dans l’assassinat d’un couple de restaurateurs guatémaltèques, a disparu pendant 21 ans avant d’être appréhendé inopinément par la police indonésienne.
Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Mulhouse, rencontre en jouant les failles de la justice française pour réaliser cette enquête. En fait, certains parviennent à échapper à travers ses filets en fuyant vers des pays étrangers qui n’extradent pas les réfugiés. Cet employé de l’État se bat depuis des années pour que justice soit rendue à Jean Meyer, le contrôleur aérien abattu en 2011. Même si l’auteur des faits a été rapidement identifié, il a réussi à échapper à son arrestation. Poursuivez l’enquête pour savoir où se trouve un criminel recherché qui a échappé à sa capture.
La procureure de la République de Besançon, Edwige Roux-Morizot, a tenu jeudi 1er février une conférence de presse au sujet de l’affaire Alexia Daval. Elle a dit que la “folie médiatique” était morte. Ce jeudi à 20h30, en direct du Palais de justice de Besançon, aura lieu une brève conférence de presse. Dans l’affaire du meurtre d’Alexandra Daval, décédée le 28 octobre 2017, la procureure de la République de Besançon, Edwige Roux-Morizot, a choisi de convoquer la presse. Après trois mois de silence, le mari de la victime, Jonathann Daval, a nié avoir tué son épouse.
Suite à la divulgation d’informations confidentielles par différents journaux nationaux, notamment BFM TV, le procureur a mis l’accent sur le rôle des médias dans cette affaire. Derrière cette histoire indécente se joue le destin d’un bonhomme. “Au fur et à mesure que l’affaire avance, il a le droit de réviser ses déclarations”, a-t-elle expliqué.
“Je me suis impliquée avec passion”. Juste avant de partir, Edwige Roux-Morizot, la procureure de Besançon, se confie Edwige Roux-Morizot prendra la direction de Mulhouse en septembre, après quatre années de direction intense au parquet de Besançon. Le procureur de la République se confie à elle. Enfin.
Sa force charismatique aura laissé une marque indéléguée. Edwige Roux-Morizot quitte Besançon après quatre ans d’un “mandat” qui lui a été imposé. Tout de fait. Merci pour les belles relations que j’ai eues, la ville de Besançon elle-même , et les liens fantastiques que j’ai entretenus avec les magistrats de mon parquet et les services de police et de gendarmerie.
La volonté indéfectible dont a fait preuve ce parquet de lutter contre la délinquance juvénile dans toutes ses manifestations et d’établir une politique pénale cohérente. En termes d’étapes, il y a beaucoup de réponses individuelles concernant les violences domestiques et les abrutissants. Il y a alors toutes les raisons d’apporter des réponses pédagogiques fortes quand on travaille autant sur la prévention. “C’est un équilibre.”
Même s’il ne faut pas stigmatiser ce quartier où il se passe beaucoup de choses positives, la création du Groupe local de traitement de la délinquance juvénile (GLTD) à Planoise mérite d’être soulignée. Tous les services gouvernementaux, la mairie, les bailleurs sociaux, etc. sont très bien liés à l’ensemble. Qu’est-ce qui a été mis en œuvre dans ce qu’on appelle « la reconquête des quartiers » ? Oui, j’en suis très sûr.
Les effets pour les magistrats sont clairement et cruellement absents. Nous aurions pu faire un meilleur travail, en faire plus et donner à nos enquêtes de meilleurs délais. Nous souhaitions une politique stricte et de moyens constants avec le GLTD. Nous y avons travaillé tard dans la nuit, donc ça va beaucoup mieux maintenant. Même si le justiciable estime que cela ne suffit jamais, notre objectif est de le servir.
Au lieu de voir des verres à moitié remplis, ils voient toujours des verres à moitié vides. Peu importe tous nos efforts, peu importe ce que nous pouvons faire pour tenter de préserver la paix sociale, répondre de manière appropriée à la délinquance et faire de la prévention, cela ne suffit jamais… Parce qu’il y a toujours place à l’amélioration, je peux comprendre les frustrations des gens. . C’est nous qui le recevons pendant que nous travaillons très dur. “Et c’est comme ça.”
Vous avez des suggestions appréciables à propos de votre successeur, Étienne Manteaux ? “Non, aucun conseil ni souveraineté!” Finalement, il faut pousser. C’est crucial. Fournir des orientations, fixer des objectifs et s’assurer que vos collègues les voient. Le procureur d’Épinal, que je connais bien, sera idéal pour cet exercice, j’en suis sûr.
Le procureur des grosses affaires
Pendant qu’Edgare Roux-Morizot est à Besançon, quatre “affaires” d’importance nationale – le meurtre d’Alexia Daval, les empoisonnements avec préméditation dans les cliniques, la disparition de Narumi Kurosaki et le crime sanglant du Frasnois – resteront sur scène. Le procureur a été marqué par la médiatisation de ces affaires. Gérer la communication en déplacement est quelque chose que j’ai appris.
L’omniprésence des médias japonais m’a appris quoi faire et quoi ne pas faire, à commencer par l’affaire Narumi. Parce qu’elle était injustifiée, la communication a été quasiment inexistante dans l’affaire Péchier. Concernant le cas Daval, nous avons été entraînés là-dedans par les médias ; nous n’avions pas le choix. Parce que nous étions dans le pétrin et qu’il fallait arrêter les choses, j’ai donné deux conférences de presse.
Edwige Roux-Morizot veut avant tout rendre hommage au travail des policiers, des gendarmes et des juges d’instruction qui ont traité ou traitent ces quatre délits. Toutes les enquêtes, y compris celle de Narumi, ont laissé une impression sur moi.
Une opération sans faille avec des éléments objectifs obtenus grâce à l’aide de la police scientifique, des récupérations, l’utilisation du logiciel AnaCrim et des recherches approfondies est en cours, même si le corps risque de ne jamais être retrouvé et que nous n’avons pas pu profiter de l’arrivée du suspect. en France à cette époque.
Souriante, la magistrate avoue son intense irritation à l’idée de “ne pas aller au bout”, laissant de côté les éventuels procès à venir. J’aurais adoré être l’avocat général de chacun d’eux. Oh, bien sûr. “Les quatre.” Rassurez-vous, je garderai un œil sur ces dossiers.
Les cours – Le procureur de la République de Besançon s’est exprimé devant la presse, jeudi 1er février, pour dénoncer la “surenchère médiatique” entourant l’affaire Alexia Daval. Invoquant les précieux principes judiciaires du secret de l’instruction et de la présomption d’innocence.
Le message a été envoyé en fin d’après-midi. La procureure Edwige Roux-Morizot de Besançon devait tenir une conférence de presse après deux jours de protestations contre la détention d’Alexia Daval et l’arrestation de son mari.
Elle a voulu faire passer son message et “porter la voix de la raison” puisqu’elle s’est adressée à la presse pour faire le point sur l’enquête sur le patrimoine de Jonathann Daval, les brèves remarques et interventions médiatiques des avocats, la réponse du secrétaire d’Etat chargé pour l’égalité femmes-hommes Marlène Schiappa, et les commentaires qui ont suivi.
Ainsi, nous avons un procureur calme mais clairement éprouvé qui s’est adressé aux journalistes jeudi 1er février, rappelant à tous les commentateurs que “le secret de l’instruction et la présomption Juste le temps d’exiger que « la folie médiatique s’arrête » : trois minutes, c’est la durée de la conférence de presse.
