Eric Peron Parents

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Eric Peron Parents – Après le voilier olympique, le Figaro, l’Imoca et l’Ocean Fifty, Éric Péron se lance aujourd’hui un défi de taille : terminer un tour du monde sur un Ultime qu’il a récupéré il y a seulement quelques mois. Tout dans sa carrière a conduit à ce point.

Lorsque les parents d’Éric Péron se sont rencontrés dans un train, rêvaient-ils que leur fils participerait un jour à l’Ultime Tour de France ? Ils ont élevé la confrérie, dont Éric est le Benjamin, dans un univers maritime. “Dans une entreprise familiale dans la filière baleinière, je naviguais en double avec mon frère…” raconte le capitaine, originaire du Pays bigouden.

C’est par un chemin qui mène à l’eau que commence l’histoire d’Eric Péron. Un père assez enthousiaste pour se faire une seconde vie de vendeur d’accastillage ambulant et un frère cavalier se rencontrent sur un parcours de 470 kilomètres. Ici, nous avons la caravane Péron que nous côtoyons de port en port lors des régates et des championnats, avec le Bigouden pour ennemi.

Éric utilise ses fonds culottes chez Optimist, 420 et 470, une filière un peu trop calme à son goût ; quand il a du temps libre, il surfe à La Torche. Éric a obtenu sa licence au Centre Nautique de Loctudy. À mon époque, un quart était considéré comme modeste, c’est pourquoi on faisait des quarts. Il y avait un soupçon de luge quand j’étais avec mon frère, et nous aurions été bien mieux en multicoque.

“Pas vraiment la préoccupation de savoir ce qu’il va faire de sa vie” (18 ans) à la veille de l’an 2000. Aux Etats-Unis, il rencontre David Ullman, apprend à dessiner les voiles, et en France, il obtient le Licence Ullman Sails, tout comme ses équipiers. Puis il finit par « faire entourlouper » (ses mots) en remontant en Figaro ! Il disputera 10 Solos de 2006 à 2019, avec plus ou moins de réussite.

Éric commence tout juste à s’imposer, pourtant sa vie est déjà connue de ses couples. “Je ne suis pas son père !” Loïck Peyron, qui est son homonyme, divertit la galerie en assumant la voix de Dark Vador. « Putaint utile au début quand tu as des fournisseurs ou des partenaires au téléphone ! dit Éric, qui ne l’a jamais faite, rigoler. “Le Pôle te donne un cadre, des outils”, dit-il après que son CV poids plume lui ait valu un poste au Pôle Finistère Course au Large de Port-La-Forêt, qu’il ne quittera plus.

Incroyable capacité de liaison

La grande victoire qui envoie le croissant vers de nouveaux horizons lui échappe et lui laisse quelques regrets ; il a été quart de finaliste de la Solitaire du Figaro 2010 et deuxième de la Transat AG2R 2012. J’aime beaucoup emprunter la route pour arriver et, à l’occasion, je me perçois légèrement en route. À un moment donné, il faut arrêter de penser, de perdre et de gagner.

Éric Péron n’a aucun moyen de raconter ses échecs, malgré son caractère romantique et violent. «C’est un extraverti très attachant», dit de lui Thomas Rouxel, qui est son co-couturier depuis de nombreuses années. Il s’est rendu compte très tôt que le but de communiquer n’était pas de raconter des histoires. Il ouvre les portes grâce à sa narration facile et à sa personnalité engageante.

Éric Péron part pour la Volvo Ocean Race 2014-2015 à bord du Dongfeng après quelques tours en IMOCA. Il est prêt à se lancer dans un projet Vendée Globe après avoir goûté à l’expérience nautique extrême. Après avoir trouvé un sponsor et investi dans un bureau d’études, il réserve une villa en Italie pour un projet Verdier mais doit se retirer en raison de la trahison de son partenaire et des dettes impayées.

Rapidement regroupé, l’entreprenant Péron fonde le French Touch Oceans Club, un regroupement d’entreprises unies par le savoir-faire tricolore. L’année du lancement du monotype, il revient sur le marché pour acheter un Figaro Beneteau 3, endosse le rôle de pilote de patrouille bleu et rouge et récupère triomphalement une étape sur la Solitaire, tandis que tous les cadors des années 90 et Les années 2000, dont Les Peyron, Desjoyeaux et autres Eliès, reviennent pour célébrer l’arrivée du nouveau monotype. Dans Ocean Fifty, il embarque pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, une aventure océanique en solitaire en multicoque couronnée d’honneurs.

Il aurait pu rallier ses partenaires et trouver de nouveaux bailleurs de fonds pour rendre l’expérience plus haute de 50 pieds. Cependant, la chance d’un Tour de France multi-autocars en solo est historique. Éric aspire à en être un. Il trouve un nouveau partenaire, ADAGIO, pour louer l’ancien Géronimo, une fois passé le délai d’inscription. Afin d’accueillir celui que personne n’attendait, les cinq Arkea Ultimate Challenge Brethren ont accepté à l’unanimité de suivre la règle.

La participation d’Eric apporte un élément d’aventure et de fraîcheur bienvenu au défi technologique et sportif. Le skipper d’ADAGIO, seul trimaran absent de la course, sait qu’il pourrait être rapidement séparé dans l’Atlantique, mais sa première victoire, c’est d’être en tête. La course ne sera alors pas basée sur un coup stratégique. Tout le monde part en même temps, mais il faut utiliser des oeillères pour y arriver. A chacun de prendre charge de sa machine.

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Ce samedi à 14h00, le navigateur Éric Péron s’embarquera sur les 1000 milles des Sables, première course en solitaire de la saison malgré des conditions météorologiques difficiles, représentant le French Touch Oceans Club, marque qu’il a fondée et qui fédère ses adhérents sous une même bannière. une seule bannière. Portrait.

Dès la minute où il navigue, tout s’adapte à ce magnifique touch-to-tall : monocoque, multicoque, solo ou équipé. En effet, les parents du charmant skipper se sont rencontrés lors d’une régate, il est donc né dans une famille de marins. Éric Péron a grandi dans le Pays Bigouden, dans le Finistère Sud, bordé à l’est par la mer Celtique et au sud par le golfe gascon.

A huit ans, lors d’une colonie de vacances à Loctudy, il découvre le voile grâce à l’Optimiste. “Surpris par les vagues le premier jour”, dit-il. Dès lors, il met en compétition les plans d’eau et les mers. Le dérivé 470, le Nacra 17 et d’autres classes sont les points forts d’Éric.

A 20 ans, il ouvre un nouveau chapitre, celui du marathon. Les virements de bord entre les bouées sont terminés. C’est un désir insatiable de voir au-delà de l’horizon. Éric Péron recherche de beaux projets en s’entraînant sur les pontons. Quelque chose qui a fonctionné pour ce passionné de sports en tout genre. Tout commence en classe Figaro.

En 2006, il part naviguer avec Armel Le Cléac’h à bord de son voilier de course de près de 18 mètres de long, l’Imoca Brit Air. Huit ans plus tard, le marin réintègre l’équipage de la Volvo Ocean Race Dongfeng, skippé par Charles Caudrelier. Ils passent plus de huit mois à parcourir les océans du monde. 40 000 milles parcourus et une troisième place. Cette année, après la Transat Jacques Vabre, Morgan Lagravière a remporté le trophée du podium. Au final, il enregistre vingt-deux transits.

Ocean Fifty est un nouveau chapitre dans la carrière de cet animateur de longue date de courses de fond. “Je voulais changer de sponsor, et ces trimarans ont un circuit complet pour un prix que le French Touch Oceans Club peut se permettre”, explique-t-il. Éric Péron a imaginé et mis en œuvre une solution de mécénat innovante qu’il soutient.

Après avoir été lâché par son sponsor en 2019 alors qu’il s’apprêtait à disputer le dernier Vendée Globe, Éric approche quatre partenaires volontaires avec l’idée de former un groupe qui les fédérerait sous une même bannière, une marque forte, porteuse de valeurs et d’identités communes. à travers une marque forte.

Afin de promouvoir et valoriser le savoir-faire français, le Club French Touch Océans rassemble des entreprises de tous horizons : industrie, artisanat, ingénierie, prestation de services, etc. Afin de trouver les financements nécessaires, Éric, qui est à la fois sportif de haut niveau et entrepreneur, porte plusieurs casquettes.

Dans l’archétype du bateau de mille livres de la marine bretonne

« Nous sommes constamment en désarmement commercial et en recherche d’adhérents. » En direct : la prochaine Route du Rhum, au départ de Saint-Malo le 6 novembre 2022, direction Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. La société française Komilfo, spécialisée dans les magasins et les fermetures, a rejoint le skipper en tant que partenaire titre pour l’accompagner sur ce nouveau projet. A ce moment précis, je déciderai de participer ou non au Vendée Globe 2028. Tout est en mouvement pour que nous puissions vivre de belles années. Il n’y a pas de raison pour que nous arrêtions si cela fonctionne.

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