
Guillaume Kasbarian Parents – Cela lui a valu d’être nommé ministre du Logement sous le Premier ministre Gabriel Attal. Emmanuel Macron en sera désormais aux commandes. Les Français le reconnaissent dans ce rôle.Parce qu’il est avant tout Français, Guillaume Kasbarian peut légitimement affirmer qu’il est né à Marseille. Pourtant, la lignée arménienne traverse ses deux parents.
L’arbre généalogique de Guillaume Kasbarian montre clairement pourquoi il est si engagé dans la protection de l’Arménie. Sachant que ce dernier est engagé dans un conflit avec l’Azerbaïdjan, force est de constater que le ministre a pris position sur le sujet.
Les visites en Arménie ont été effectuées par le président Emmanuel Macron et Guillaume Kasbarian en marque de respect envers ses parents. Le législateur eurélien, né en Arménie, faisait partie de la délégation présidentielle qui a assisté à la 17e réunion de la Francophonie à Erevan. La délégation française est repartie après avoir rendu hommage au monument commémorant le génocide arménien.
Bien sûr! “Moi aussi!” dit Guillaume Kasbarian:
Moi, Guillaume Kasbarian, député, je représente la première circonscription d’Eure-et-Loir, qui comprend soixante-quatre communes voisines et la ville de Chartres. De plus, en 2017, alors que je siégeais dans la majorité présidentielle, j’ai été élu à la tête de la commission des affaires économiques de l’Assemblée.
Je suis arrivé dans cette course sans être préparé à la politique parce que je suis issu du secteur à but non lucratif. Ma famille et moi sommes originaires de Marseille, mais j’ai vécu et travaillé en Afrique pendant trois ans avant de revenir en France pour terminer mes études. Après avoir terminé mes études chez les Jésuites à Paris, je me suis inscrit à la très réputée école de commerce ESSEC. J’ai gravi les échelons de l’entreprise en travaillant dans des cabinets de conseil pendant huit ans.
Il n’y a jamais eu un moment dans ma vie où je me suis senti obligé de me lancer en politique. Je n’ai jamais fréquenté Sciences Po ni l’ENA, je n’ai jamais gagné d’élections locales et ma famille n’a jamais été impliquée politiquement. Tout au long du mandat d’Emmanuel Macron au poste de ministre de l’Économie en 2016, j’ai suivi avec attention chacune de ses actions.
Son objectif déclaré de bouleverser les industries dépendantes de la rente et de la concurrence a piqué ma curiosité pour sa loi Macron. J’ai vu cela comme un changement de politique libérale qui libérerait certaines industries freinées par le climat économique actuel.
Même si j’ai vécu dans une société politiquement conservatrice où j’ai observé un libéralisme partiel à gauche comme à droite, j’ai été captivé par son parcours et ses idées. Je me suis intéressé à la nouvelle offre politique d’Emmanuel Macron et des anciens de l’ESSEC m’ont convaincu de rejoindre le mouvement militant.
Devenu référent d’En Marche et implanté en Eure-et-Loir en 2014:
J’ai pris la direction de la campagne provinciale. Lors des élections législatives de 2017, qui ont suivi le triomphe d’Emmanuel Macron, ma candidature a été retenue, et j’ai ensuite été élu. Je ferai tout pour défendre la liberté comme valeur fondamentale et mener à bien l’initiative du président.
Points de vue opposés : Vous vous démarquez parmi les élus parce que vous agissez et revendiquez des opinions et des responsabilités libérales. Comment sont nées ces croyances ?Guillaume Kasbarian affirme que je descends d’une longue histoire de fonctionnaires politiquement progressistes.
Mon oncle et mes grands-parents entretenaient le kiosque à journaux, tandis que mes tantes s’installaient à Marseille pour vendre des objets orientaux. Ils ont peut-être inspiré mon intérêt précoce pour les affaires et l’idée de devenir mon propre patron. Dans ma famille, les principes du travail acharné et du respect de son métier sont profondément ancrés.
Une mission de trois ans en Afrique était une autre considération. J’ai pu constater de près et personnellement la différence entre les régimes autoritaires et les démocraties libres lorsque j’étais étudiant dans une école qui accueillait de nombreux immigrants africains.
Les économistes libéraux m’ont toujours fourni les idées les plus éclairantes. Hayek, Bastiat, Tocqueville, Turgot et d’autres dont les écrits m’ont influencé incluent La Route de la servitude et La Constitution de la Liberté. Ce qui différencie les libéraux des conservateurs est un autre point que Hayek souligne efficacement.
J’étais déjà résolument libéral au lycée, mais j’éprouvais une grande joie à dénoncer l’hypocrisie du CPE à mes camarades de classe d’économie marxiste et à mes professeurs et je ne m’identifiais pas au mouvement d’opposition.
Les libertés philosophiques:
Sociales et politiques sont toutes antérieures à mes opinions politiques actuelles en termes de signification pour moi. J’ai publiquement défendu ces principes depuis ma campagne électorale de 2017 et je m’efforce de les mettre en pratique en tant que votre adjoint, même si ce n’est pas toujours facile.
Points de vue : La notoriété d’Emmanuel Macron en 2017 a, pour le moins, interpellé de nombreux libéraux, je trouve donc votre argument intriguant. La gauche est aujourd’hui plus critique à l’égard de sa politique et de son comportement qu’elle ne l’a jamais été. Êtes-vous plus susceptible d’être une exception dans une majorité moins libérale si vous vous identifiez comme libéral ? Si certains libéraux de la majorité ou Macron affirmaient qu’ils ne le sont pas.
Libéraux, quelle serait votre réaction ?
Pour commencer, depuis 2017, on a tendance à oublier les amendements libéraux qui ont été votés, mais ils ont bel et bien été votés, selon Guillaume Kasbarian.L’une des mesures de simplification de la loi visant à rendre l’action publique plus facile et plus rapide consiste en des changements libéraux visant à rationaliser les processus administratifs et à supprimer les commissions Théodule.
Dans une démarche libérale de rationalisation et de déréglementation, le statut du Pacte a été modifié pour supprimer les seuils inhibiteurs de croissance. La réduction des impôts sur la production, l’abaissement du taux de l’impôt sur les sociétés.
La suppression de l’ISF et son remplacement par l’IFI faisaient partie des mesures de réduction d’impôts mises en place pour encourager l’activité économique. Le changement de politique libérale qu’a opéré la France avec la signature de l’accord de libre-échange CETA est un sujet que je leur ferai également connaître.
Parce qu’il visait à redonner à la propriété privée:
Principe libéral essentiel, la place qui lui revient au cœur de la réflexion, là où elle mérite respect et protection, mon mouvement squat était intrinsèquement libéral. Dans l’intérêt du retour des propriétaires dans leurs maisons, j’ai lutté dans cette loi pour une procédure plus accélérée d’expulsion des squatteurs et une résolution plus rapide des litiges de location et des loyers impayés. Depuis six ans, je vis ma vie conformément à ma vision libérale du monde.
Selon Guillaume Kasbarian, le problème actuel du logement est à la fois de nature cyclique et structurelle. Les taux d’intérêt ont tendance à suivre des tendances cycliques car ils dissuadent les prêts et, par conséquent, les transactions. Fondamentalement, soit une réindustrialisation massive, soit un afflux de visiteurs a conduit à une pénurie critique de logements dans des zones hautement prisées. Cela provoque une concentration de la demande dans des endroits où l’offre est faible.
Le marché ne change pas non plus comme par magie ni ne devient plus fiable. Lorsque la demande chute sur un marché typique, dynamique et compétitif, les prix baissent pour les ramener au niveau. Cependant, le marché immobilier fait que cela n’est manifestement pas le cas. Rien ne garantit que les prix de vente baisseront si moins de transactions ont lieu parce que les vendeurs anticipent avec impatience les augmentations de prix. Les prix n’ont donc pas leur mot à dire sur le marché.
Les contraintes géographiques compliquent l’évacuation de la ressource en raison de ses limites structurelles. La forte hostilité des locaux et la nécessité de construire plus haut ou de densifier rendraient l’augmentation du nombre de logements au cœur de Paris extrêmement difficile, voire impossible. En raison de ces limitations géographiques, l’offre ne peut pas s’ajuster instantanément pour répondre à la demande dans les zones à forte demande.
Les objectifs sont de restaurer la demande et de surmonter l’arrêt temporaire des transactions. Parmi les outils dont dispose l’État figurent les suivants : permettre aux Français de s’endetter davantage, étendre le PTZ, ou encore aider aux donations et successions pour les projets d’achat d’une maison principale. Cela sera utile pour résoudre le dilemme actuel.
En termes de disponibilité, les villes devraient pouvoir construire sur des terrains abandonnés et d’autres terrains non bâtis ou non transférés en supprimant les obstacles à la construction et en augmentant la quantité de terrains à bâtir disponibles.
Les constructeurs élus au niveau local doivent également être soutenus. Dans les prochains mois, des préoccupations cruciales concernant la décentralisation du logement surgiront. De ce fait, il sera plus facile de construire des maisons dans les endroits les plus recherchés.
Les réglementations relatives aux locations à court et à long terme doivent être uniformisées, notamment dans les secteurs où la concurrence est féroce. Considérant qu’il n’est pas nécessaire de mettre à niveau le système CVC et qu’une propriété locative Airbnb bénéficie d’un avantage fiscal plus important qu’une location traditionnelle, vous aurez peut-être du mal à le croire.
Afin d’inciter les propriétaires à louer leur espace, la dernière étape consiste à les mettre à l’aise. Les efforts visant à remédier aux arriérés de loyers et à accélérer les processus de règlement des litiges renforcent cette promesse.
Réfutations : Le budget de l’État est actuellement voté. Les libéraux du monde entier, y compris nous ici à Contrepoints, pensent qu’il s’agit d’un sujet très important. Le groupe Taxpayers Associates vient de sortir un documentaire sur le thème de l’endettement. L’équilibre budgétaire n’a jamais été une option pour une administration française depuis 1974.
Absolument, sans aucun doute, Guillaume Kasbarian, c’est ça. En réponse à des propos comme « l’État devrait rendre l’argent » ou « l’État thésaurise dans les sous-sols de Bercy », je prends toujours soin de préciser que l’État dépense chaque année plus pour les Français qu’il ne leur en prend. depuis 1974.
Étant donné que vous êtes député et:
Surtout, membre de la majorité, comment expliquez-vous que nous n’ayons pas résolu la question de la dette ? Outre la nécessité apparente de réduire les dépenses publiques, ne devrions-nous pas également changer radicalement notre façon de concevoir la politique publique, la façon dont nous l’évaluons et la façon dont nous nous rapportons à l’autoritarisme français ? La tendance française à supposer que l’État peut Résoudre astucieusement tous les problèmes soulève la question de la culture, n’est-ce pas ?
Professeur de mathématiques Mathieu Kasbarian- Je vous suis entièrement dévoué. Les chiffres les plus marquants sont un déficit de 4,5% et une dette de plus de 3 000 milliards d’euros. Le taux de prélèvement légal, déjà supérieur à 45%, restreint considérablement notre marge de manœuvre budgétaire.
Il reste deux alternatives pour remédier dès maintenant au déficit. Une économie plus active et en croissance permettrait de générer des recettes fiscales plus élevées, qui pourraient ensuite être utilisées pour réduire la dette. Alternativement, nous pourrions réduire les dépenses.
