Isabelle Lasserre Origine – Les médecins ont finalement abandonné car ils ne découvrent pas ce que j’avais. Finalement, je suis allé voir une psychodermato qui semblait une peu pliée, une jeune femme qui travaillait au service. Après six séances, elle a analysé mes rêves. De plus, elle a été facile à guérir moi.
J’ai alors décidé d’adopter une approche plus douce, d’arrêter d’un seul coup les bombes, les charniers et les violes. J’ai décidé de m’installer à Moscou après en avoir entendu parler pendant la guerre. Les combats en Tchéchénie ont cependant commencé quinze jours plus tard.
Mon traumatisme est venu d’un endroit inattendu ; à la fin de l’année dernière, j’étais dans un état de dépression insupportable, et maintenant je me retrouve plongé dans un univers extrêmement violent. J’ai perdu six ou sept kilos, j’ai saigné toute la journée, je ne pouvais plus lever le petit doigt… Oh non ! Je suis allé chez un psychiatre et il m’a prescrit des antidépresseurs. Après avoir réenregistré, je me suis dit que ça allait être une énorme gaffe !
Reconnaître ses limites est la clé. Pauser à l’occasion pour préserver les pédales. En termes simples, la guerre est une drogue. L’intensité de la vie est le moteur qui anime ce métier. Chaque sentiment est dix fois plus fort. C’est comme si tout le vernissage social était basé sur une vérité littérale, et que les gens se révélaient soudainement complètement impolis…
La vérité sur les gens est brutalement exposée dans la guerre. Elle se lie également d’amitié avec les morts. Après cela, la vie ordinaire semble bien effacée. Par exemple, il m’a fallu beaucoup de temps avant de ressentir à nouveau quoi que ce soit en réponse à une pièce de théâtre.
Dans le journalisme, métier où trouver la vérité et découvrir de nouvelles histoires sont de la plus haute importance, Isabelle Lasserre est un bel exemple de persévérance et d’intégrité. En raison de son engagement indéfectible envers le journalisme d’investigation, Lasserre s’est forgé la réputation de mettre en lumière les coins sombres de la société, et c’est précisément ce qu’elle a entrepris de faire.
Elle a un appétit insatiable pour explorer des sujets complexes et peut exprimer ses réflexions sur ces questions avec une grande clarté. C’est pour cette raison qu’elle est devenue une légende locale. Joignez-vous à nous pour découvrir l’extraordinaire parcours de journaliste d’Isabelle Lasserre, dont les histoires captivantes ont déclenché un mouvement et changé les mentalités.
La curiosité inextinguible d’Isabelle Lasserre pour le monde qui l’entoure l’a amenée à développer dès son plus jeune âge sa passion de toujours pour le journalisme. Constamment consciente du pouvoir transformateur de la connaissance, elle a travaillé dur pour dissiper les nombreuses couches de vérité superficielle. Parce que Lasserre était si convaincue que des citoyens informés faisaient une différence dans n’importe quelle communauté, elle s’est donné pour mission de dénicher des histoires uniques qui méritaient d’être racontées.
LA VIE PROFESSIONNELLE D’ISABELLE LASSERRE
La fraude, les violations des droits de l’homme et d’autres formes d’injustice sociale ont toujours été une caractéristique déterminante du travail de Lasserre. Sans crainte, elle s’est approchée des régions dangereuses où se déroulent des affrontements, mettant sa propre sécurité en danger, afin de présenter une vision sans filtre de ce qui s’y passe. En mettant en lumière leurs luttes et en donnant la parole à ceux qui n’en ont pas, les études de Lasserre ont attiré l’attention sur le sort des personnes négligées.
Le pouvoir de l’empathie La capacité de sympathiser avec les personnages qui jouent un rôle central dans les histoires de Lasserre est l’une de ses réalisations les plus remarquables. Elle fait un travail magnifique en incluant ces histoires dans ses rapports car elle est pleinement consciente de la pertinence des histoires humaines pour promouvoir l’empathie et la compréhension.
Lasserre force son public à se confronter à des vérités inconfortables et à ses propres préjugés en leur démontrant que les personnes sur lesquelles elle enquête sont comme eux. Au-delà des reportages sur des événements et des questions d’intérêt public, le dévouement journalistique de Lasserre va bien au-delà.
Elle préconise l’action et tient ceux qui contrôlent responsables de leurs actions dans le but d’avoir un impact mondial significatif. Ses recherches révolutionnaires ont donné lieu à des procédures judiciaires, modifié la législation gouvernementale et façonné la perception du public sur la question. Parce qu’elles remettent en question le statu quo et incitent les autres à affronter l’injustice, les œuvres de Lasserre servent de catalyseur de changement.
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Isabelle Lasserre est une experte française des questions de défense et de stratégie ; elle est rédactrice en chef adjointe au service extérieur du Figaro. Après avoir travaillé au Courrier International, elle revient au service international du Figaro en 1993.
Elle a couvert la plupart des conflits depuis le début des années 1990 en tant que journaliste senior, notamment la Bosnie, la Croatie, le Kosovo, la Tchétchénie, l’Irak, l’Afghanistan, Gaza, etc. De 2004 à 2007, elle a supervisé le service extérieur, puis s’est spécialisée dans les questions de défense et de stratégie. Elle a été correspondante en Bosnie pendant la guerre (1992-1994) et à Moscou (1994-1998) pendant les années Eltsine.
Par ailleurs, Isabelle Lasserre collabore régulièrement depuis 2003 au magazine Politique Internationale, où elle réalise des entretiens avec des dirigeants français et étrangers. Elle est professeure à l’École de journalisme de Sciences Pô Paris depuis 2004. Enfin, elle anime régulièrement des conférences sur la politique internationale et des séances de formation aux médias et de gestion de crise.
Le Prix de la Presse Diplomatique a été remporté par Isabelle Lasserre en 1999.
L’Impuissance française — Une diplomatie qui a fait son temps est sa publication de 2007 (Flammarion). Durant son séjour à l’étranger, elle veille également à ce que les radios françaises reçoivent beaucoup de correspondance.
Isabelle Lasserre est titulaire d’un Diplôme de Sciences Pô Lyon et d’une Maîtrise de Relations Internationales de La Sorbonne. Elle a également été auditrice de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) en 2003, lors de sa 56e promotion.
Une énigme souudienne
Anne-Lise Lasserre
La région est secouée par des changements géopolitiques centrés sur l’Arabie saoudite. Une radiographie ambivalente mais influente et puissante du royaume wahhabite d’aujourd’hui et de demain par un journaliste spécialisé en diplomatie et stratégie.
Une nation en pleine transformation… que l’Occident a péché à jamaisLes alliés américains de la péninsule saoudienne auraient de bonnes raisons de reconsidérer leur relation avec Riyad s’ils étaient les pilotes saoudiens impliqués dans l’attentat du 11 septembre contre Jamal Khashoggi. . Cependant, le royaume saoudien n’a jamais été conquis en raison de ses avantages stratégiques importants. Le royaume wahhabite est au centre des changements géopolitiques.
Isabelle Lasserre est auteur et écrivaine.
Elle est rédactrice en chef du service international du Figaro, où elle s’occupe des affaires diplomatiques. Elle a travaillé comme correspondante de défense, reporter de guerre pendant quinze ans et correspondante en Russie. Ses reportages sur le Kosovo et le Caucase lui ont valu le Prix de la presse diplomatique en 1999.
L’auteur de “L’Impuissance française” est son nom. Aussi bien « Le réveil des armées » (Lattès, 2019) que « Une diplomatie qui a fait son temps » (Flammarion, 2007). « S’arrêter de temps en temps pour ne pas perdre les chevaux », précise Isabelle Lasserre.
Isabelle Lasserre a couvert pour “Le Figaro” tous les grands conflits durant ses quinze années de reporter de guerre, notamment ceux de Bosnie, du Kosovo, de Tchétchénie, d’Afghanistan et de Croatie. La défense et la stratégie sont ses domaines de prédilection actuels. La Bosnie a été mon premier conflit. J’étais une porcherie et je me suis retrouvé ici presque par hasard.
Au début, j’avais le cœur à la bonne place, mais maintenant je suis complètement absorbé par la guerre. Question boulot : J’ai un peu forcé la dose lorsque j’ai commencé à travailler au Figaro. La guerre entre Croates et Musulmans et la violence contre les femmes étaient des sujets sur lesquels je souhaitais approfondir mes recherches.
Parce qu’il fallait « chercher le merde », je l’ai trouvé : j’étais de retour dans le vif du sujet le jour où les deux camps ont commencé à se rapprocher. Il y a deux jours, je suis allé ramper sur terre. J’étais coincé dans une sorte de gorge. Et puis je me suis retrouvé dans un charnier, le premier de Bosnie. Pendant que j’attendais l’arrêt des bulldozers, j’ai assisté à l’identification des corps.
Pendant quatre jours, j’étais complètement seul. J’étais entouré de Serbes stationnés dans les montagnes. C’était odieux. La mort pourrait être n’importe où. J’ai parcouru un long chemin, même si je ne le savais pas à l’époque. De plus, je me suis poursuivie comme si rien n’était.
Quelque temps plus tard – je vivais à l’époque à Zagreb avec ma petite amie américaine Laura – je me réveille un matin, j’ai l’impression d’avoir bien dormi et j’allume la lumière. Et là, je ne vois rien ; Je suis complètement évanoui. Je me dis que la lampe est cassée, je crie dans le couloir, puis je tombe sur Laura, déjà visible.
Elle lance et presse contre moi des crises horribles pendant qu’elle regarde. Mes yeux se transformèrent en balles de tennis et me piquèrent lorsque je touchai mon visage. J’étais devenue Elephant Woman ! Pendant six mois, j’ai été pratiquement incapable de sortir en public ; mon visage avait été multiplié par cinq…
C’était ça l’horreur. J’ai passé trois mois à l’hôpital, au service de dermatologie, après avoir été enlevé à Paris. Tous les tests d’allergie possibles et imaginaires ont été réalisés sur moi. À l’époque, je ne supportais pas l’idée de ne pas me battre pour mon pays. Alors, j’ai passé cinq jours à Saint-Louis, on m’a aspergé de tonnes de cortisone, j’ai saigné, je suis allé cinq jours à Sarajevo, j’ai encore saigné, je suis revenu, etc.
Au bout de quelques mois, j’ai commencé à me dire que mon problème était peut-être psychosomatique. Les médecins m’ont ri au nez après que j’ai parlé de ça. J’allais m’effondrer; Je ne pouvais même pas descendre chercher mes chaussures dans la rue ! Je t’ai dit que j’allais me jeter.