
Jacques Delors Alcoolique – Au cours de son voyage à travers les années soixante, ces « clubs » ont contribué à établir la gauche non partisane, qui à son tour a préparé les élections de 1981. Delors fut l’un des défenseurs les plus infatigables et les plus pertinents du « mendésisme » à cette époque, et il devint Cassandre du Parti Socialiste au début des années 1980, en s’appuyant sur les arguments des anciens ministres Léon Blum et Charles de Gaulle.
Cher Jean Daniel, En premier lieu, je voulais savoir si vous étiez marxiste dans vos convictions politiques, votre vision du monde et, plus particulièrement, votre politique des revenus. Rafael Delors, Jacque : Je crois que beaucoup d’hommes de ma génération doivent beaucoup de gratitude à Pierre Mendès France pour leur goût politique, qu’ils attribuent à son style, à son langage véridique, à sa volonté d’informer l’opinion publique et, historiquement parlant. , l’accent qu’il a mis sur la modernisation de notre économie, ou sur son adaptation aux valeurs contemporaines. Avec M.
Ardant, il avait déjà publié pour nous un ouvrage de référence intitulé La Science et l’Action. Il a souligné à quel point la politique économique devait être complexe, plutôt que d’être soit trop dirigiste (la tendance en France à l’époque) avec trop d’interventions gouvernementales, soit trop monétariste, soit trop laissez-faire. Dans la main droite de Keynes, mais en lui faisant de l’ombre, il avait exposé tous les éléments de cette politique, y compris, bien sûr, une politique des revenus…
Cela fait vingt ans qu’il a quitté la politique. Dernière grande personnalité à avoir incarné l’Europe, il a été ministre de l’Économie et des Finances sous François Mitterrand et président de la Commission européenne. En 2015, Jacques Delors avait accordé à la journaliste Cécile Amar l’autorisation de se confier à elle. D’où ce livre d’entretiens, où l’on retrouve, à différents moments, l’optimisme de celui qui anéantit les espoirs d’une branche de la gauche.
Dans l’esprit des sympathisants socialistes, son refus de se présenter à la présidentielle en mai 1995 restera toujours gravé comme une sorte de trahison. Heureusement, le grand héritage de l’homme qui a pu apporter tant de progrès à l’Europe demeure. Sans vouloir ici commenter l’actualité, il mentionne qu’en tant que président de la Commission, il a proposé deux textes pour établir une politique commune en matière d’immigration et de droit d’asile. Malgré tout. Aujourd’hui, il salue le courage d’Angela Merkel en la matière. Il est triste que l’Europe ait perdu son âme.
Une étude met en évidence les effets rapides de l’excision sur la guérison des lésions cérébrales causées par une forte consommation d’alcool. Cette régénération, qui concerne l’épaisseur corticale, serait achevée après sept mois d’abstinence.
Grandes dégâts, mais rien n’est irréparable. Bien que plusieurs études aient montré des dommages aux CTE chez les alcooliques, il semble que ces effets puissent être traités rapidement et efficacement. C’est en substance le message envoyé par un article consacré au sujet publié dans la revue Alcohol et relayé par nos confrères de Futura Sciences.
Plus précisément, cette dernière a montré que le cortex, une couche de substance grise située à la surface des hémisphères cérébraux, peut s’auto-renouveler après seulement quelques mois. “L’étude révèle que les personnes qui s’arrêtent de boire gagnent en épaisseur corticale au fil du temps, plus rapidement au cours du premier mois et de façon continue pendant 7,3 mois, période où l’épaisseur est comparable à celle des personnes ne souffrant pas de troubles liés à la consommation d’alcool”, précise un communiqué.
De bonnes premières, mais à confirmer
Afin de parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont utilisé des scanners cervicaux pris à différents moments du processus de segmentation pour enregistrer l’épaisseur de 34 régions. Après une semaine d’abstinence, 68 personnes ont réussi le test, 88 après un mois et 40 après 7,3 %.
Il convient de noter que les scientifiques ont également mesuré l’épaisseur du cerveau de 45 individus n’ayant jamais connu de problèmes liés à la consommation d’alcool, tant au début de leurs travaux qu’environ neuf mois plus tard, afin d’établir que les zones mesurées étaient les mêmes. Conclusion : les résultats montrent qu’après huit mois de douleurs intenses, l’épaisseur est à nouveau équivalente à celle de ceux qui n’ont pas de tels problèmes.
Même si ces résultats donnent de l’espoir aux patients qui y sont confrontés, les auteurs de cette étude notent que des recherches complémentaires sont nécessaires. nécessaires pour confirmer ces constats « en raison du faible nombre de participants et du manque de diversité » dans leur profil. Ils soulignent également que d’autres facteurs, comme la génétique ou l’activité physique, pourraient jouer un rôle.
Une nouvelle fois, en janvier, à l’initiative de soixante-six organisations différentes — une absence persistante et regrettée du « Dry January » — qui invite chacun à ne pas boire d’alcool pendant un mois — aura lieu.
“Le Défi de Janvier+ (ou) +Dry January+ se prépare” malgré l’absence de soutien de l’État, ont annoncé les organisateurs de cette opération. Le “Dry January” (qui signifie littéralement “Janvier sec”) est une abstinence d’alcool d’un mois en vigueur depuis cinq années consécutives en France, suivant un modèle similaire dans les mondes anglo-saxon et scandinave.
C’est le bon moment pour faire une pause, car les vacances sont généralement caractérisées par une forte consommation d’alcool. Cependant, le but n’est pas seulement de restaurer son corps ; c’est vivre personnellement une journée sans alcool.
De plus en plus, ce genre de campagne fait ses preuves en termes de santé publique. Au lieu de nous concentrer sur les dangers d’une substance, en l’occurrence l’alcool, nous insistons sur les avantages d’une consommation réduite. Un défi qui rassemble un grand nombre de personnes en même temps sert également à motiver les participants.
Il en va de même pour le Mois sans tabac de novembre. Une partie du milieu de la santé déplore chaque année que le « Dry January » ne soit pas officiellement soutenu par l’État, contrairement à cela.
Des associations comme la Ligue contre le cancer, des communes comme Paris ou Lyon, des groupements médicaux et des mutuelles figurent sur la liste des organisateurs, mais pas l’Agence française de santé publique.
De nombreux observateurs ont vu la décision de Santé publique France de renoncer en 2020 à son intention de s’associer à l’organisation comme un rejet du lobby de l’alcool, d’autant que le président Emmanuel Macron est souvent accusé de complicité avec une filière vindicative.
Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé, a reçu une lettre dans laquelle cinquante et un toxicomanes exprimaient leur tristesse que « la confiance envers le gouvernement pour mener une politique cohérente et résolue soit sérieusement altérée » en décembre. La lettre a été divulguée par le journal Parisien.
Après avoir exprimé ses doutes sur le fait que le gouvernement dicte “comment vivre pendant un mois”, Aurélien Rousseau a assuré qu’il participerait personnellement à “Janvier sec”. Cependant, il s’est depuis retiré en raison de désaccords sur la loi sur l’immigration.
Plus de soixante-six maladies (cancers, maladies cardiovasculaires, troubles digestifs, maladies mentales, etc.) sont causées directement ou indirectement par la consommation d’alcool. Avec plus de 45 000 décès par an, c’est la première cause d’hospitalisation et la deuxième cause de mortalité évitable en France (après le tabac).
Malgré les dangers, l’alcool circule à flots chez les adolescents.
Alors que les fêtes de fin d’année touchent à leur fin, Addictions France tire la sonnette d’alarme. “Tolérance sociale vis-à-vis de l’alcool”, c’est ce que dénonce l’association. Elle attirerait l’attention sur “les efforts de prévention” des pouvoirs publics envers les jeunes générations, alors qu’un enfant vit ses premiers amours à l’école. Toutefois, son utilisation précoce n’est pas sans conséquences cérébrales pour les mineurs de 13 ans.
C’est l’âge moyen auquel un jeune boit de l’alcool pour la première fois. France Addictions a alerté dans un communiqué du 12 décembre sur une “tolérance sociale” de la part du grand public, qui se manifeste par l’acceptation de la consommation d’alcool chez les mineurs.
Selon une étude réalisée par l’entreprise BVA Xsight pour le compte de l’association, 4 parents sur 10 avaient déjà initié leurs enfants à l’alcool. Lors d’un événement familial ou festif, alors que 51 % des Français trouvent « acceptable » la consommation des jeunes de 15 à 17 ans, cette tolérance se fait encore plus pressante. Ce chiffre est de 33% pour la même tranche d’âge lorsqu’il s’agit de fêtes entre adolescents.
Les « efforts de prévention auprès des plus jeunes » des acteurs de l’environnement et de la santé publique seraient mis à mal par cet état d’esprit. Selon cette étude, quelque 45,9% des adolescents de 17 ans ont déjà subi l’ivresse. Les Français ne pensent pas mal en agissant de cette manière, et ces résultats peuvent être expliqués par l’aspect culturel et initiatique. D’un côté, Addictions France affirme que cette pratique envoie le message que l’alcool est inoffensif, ce qui est contraire aux preuves scientifiques.
Non, ce n’est pas encore mûr.
L’expérimentation de l’alcool à cet âge n’est cependant pas anodine. Concernant “l’exposition précoce aux substances psychoactives”, dont l’alcool est un des composants, le psychiatre Julien Cabé du Centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) lance une mise en garde. L’usage de cette substance, affirme-t-il, peut « se compliquer de risques et/ou de dommages pour la santé, voire causer une dépendance » s’il est commencé et poursuivi.
Or, les risques et les conséquences pour les jeunes sont très dévastateurs, encore plus selon certaines mesures que pour la population adulte. En effet, selon le psychiatre, la “maturation” cérébrale ne se produit qu’entre 21 et 25 ans. “Une période de vulnérabilité” pour ce public s’écoule avant cet entre-deux, précise-t-il.
Par ailleurs, selon Julien Cabé, « ce n’est pas pour rien qu’au moment de l’adolescence il y a une envie plus importante d’expérimenter de nouvelles choses, de vouloir rechercher de nouvelles sensations » en raison de « profondes modifications hormonales ». et comportementales, ainsi que de la réorganisation cérébrale propre à l’adolescence, qui implique un développement du système limbique [en charge des émotions, ndlr] plus rapide et précoce que celui du système préfrontal [responsable du contrôle de soi-même].”
Quatre-vingt pour cent des Français sont conscients des dangers que l’alcool fait peser sur la santé des adolescents en cas de “consommation régulière”, selon France Addictions. Cependant, lorsqu’elle est «occasionnelle», ils sont surpris d’estimer que les risques sont «élévés» à peine un mois sur deux.
