Jacques Hyver Est Il Vivant – Le 28 juin 1980, en Charente, Michel Maury-Laribière, vice-président du Conseil national du patronat français et directeur d’une entreprise de tuilerie, est fusillé. Trois millions de francs suisses sont nécessaires. Le dossier est repris par le commissaire Bardon, qui est à la tête du SRPJ de Bordeaux. Quatre mois plus tard, Jacques Hyver, 29 ans, est arrêté.
Il a tué le gérant d’une boîte de nuit à un moment donné. Hyver, qui est condamné à douze ans de prison, tente d’échapper à deux reprises à la capture et est surpris en train de tenter de faire passer clandestinement un banquier suisse. Le délinquant a été libéré en 2005 après avoir purgé sa peine.
Résumé du programme
L’épisode consacré à l’affaire Jacques Hyver reviendra dimanche 25 décembre sur Faites entrer l’accusé ne prend pas de congé pour Noël. Découvrez cet épisode ce soir sur RMC Story. Michel Maury-Laribière quitte son domicile de Confolens (Charente) le samedi 28 juin 1980, vers 8 heures du matin, pour se rendre à son usine, car il a un rendez-vous important avec son fils, Jean-Luc. Il aperçoit un gendarme qui lui fait signe de s’arrêter après six kilomètres de route.
Jean-Luc s’inquiète de ne pas voir son père arriver et décide de prendre sa voiture et de rouler dans l’autre sens qu’il prend habituellement, pensant qu’il a un problème. accident. Après ce qui semble être une éternité, il tombe sur la voiture garée de son père sur un chemin de terre. “Je me suis approché de la voiture avec une certaine angoisse”. Et l’anxiété montera en flèche lorsqu’ils exploreront l’intérieur du véhicule. J’ai vu une lettre sur le siège passager. “Elle a dit que c’était un enlèvement, qu’il faudrait trois millions de francs et qu’il ne fallait pas contrarier la police”, explique Jean-Luc.
Opération “Boule de gomme”.
Craignant pour la sécurité de son père, Jean-Luc décide d’appeler la police et la nouvelle se répand rapidement dans les journaux télévisés. En tant que vice-président du Conseil national du patronat français (l’antécédent du MEDEF) et directeur de l’entreprise Tuileries et Briqueteries Françaises, le PDG occupe une position de premier plan dans l’industrie française. Les salariés de son entreprise ont l’audace de proposer de s’endetter pour rembourser le rançon. Jean-Luc déclinera la proposition.
L’équipe de police qui enquête sur l’ascenseur industriel décide de s’installer dans la maison de Jean-Luc afin d’être au plus près des informations fournies par le dépanneur. De plus, la police lance l’opération “boule de gomme” le 2 juillet, jour du rançon remise. Six cents agents ont encerclé la ville et surveillent chaque passage de voiture.
Il faudra six jours au ravageur pour annoncer la nouvelle à Jean-Luc et l’appeler pour qu’il appelle son père. Cependant, la connexion a été interrompue et la police n’a pas pu localiser l’appel. Ce n’est que la présentation quelques jours plus tard. Le ravageur donne rendez-vous à Jean-Luc pour lui fournir le rançon. Il se souvient alors que les flics les suivaient, alors une véritable partie de piste commence. Finalement, c’est à Paris que Jean-Luc leur propose de rencontrer l’homme qui a violé son père, et il accepte.
“Ne tirez pas, j’ai l’otage”
Un couple propriétaire d’un gîte en Charente et qui le loue à un couple qui semblait « étrange » appelle la police pendant cette période. Dès lors, les agents se précipitent sur les lieux et frappent à la porte. Selon la principale enquêteuse Jacqueline Marinont, « en ouvrant, la femme a dit ‘ne tirez pas, j’ai l’otage’ et donc sur un compris qu’on avait toqué à la bonne adresse.”
Les policiers retrouvent Michel Maury-Laribière attaché à un lit lors d’une perquisition dans le gîte. Après dix jours de captivité, les agents le libèrent sans payer de rançon. En peu de temps, celle qui craignait de cacher le PDG révèle l’homme qui se cache derrière tout cela. Il s’agit de Jacques Hyver, 29 ans, un jeune homme bon enfant avec qui elle sort.
Le couple manquait de fonds, mais ils voulaient quand même voyager et vivre la vie sur la route. Jacques a donc eu la brillante idée de tirer un ravissement afin de toucher une grosse somme d’argent. C’est elle qui a rédigé les lettres envoyées à la famille Maury-Laribière et finira par aider son compagnon si elle hésite. “Elle n’aurait jamais fait ça sans les sentiments; elle était très amoureuse de Jacques Hyver”, proclame l’inspectrice.
On cherche activement l’homme. Les flics le traquent jusqu’à la sortie d’un club après avoir fait une tournée dans les discothèques à pièces (ils savent qu’il fréquente ces lieux). Ensuite, le limogeage de Michel Maury-Laribière est envisagé. Pour ces faits, il sera finalement condamné à douze ans d’isolement criminel. Le 10 novembre 1987, l’homme s’évade de prison à bord d’un camion poubelle ; il sera retrouvé en Suisse le 5 janvier 1988. Après avoir purgé sa peine, il sera libéré en 2005.
Cordialement, Le premier vice-président du Conseil national du Patronat (CNPF) ne s’est jamais rendu dans son usine charentaise le 28 juin 1980. La liste des noms des sentinelles a été mise à jour pour inclure son nom. Il sera libéré le 9 juillet.
Michel Maury-Laribière pilote son CX marron le 28 juin 1980. Les Charentes se réveillent doucement. La journée s’annonce bien. Comme de coutume chaque samedi matin, le patron emprunte la D 59 entre Confolens et Roumazières, où se trouve son usine de Tuilerie briqueterie française (TBF). La Vienne et la contemplation des paysages sont deux de ses passe-temps favoris. Cela l’aide également à dicter son courrier. Le vice-président du patronat (on l’appelle encore CNPF) passe ses journées de semaine à Paris et ses week-ends en Charente à profiter de la mer et à surveiller la tuilerie.
Cette voie, il l’avait évoqué quelques semaines plus tôt dans les colonnes du magazine économique “L’Expansion”, qui vantait les techniques managériales et la réussite du patron. Au lieu d’enfreindre les règles, Michel Maury-Laribière prend la “charmante petite route de Chirac” la dernière semaine de juin. Un officier lui fait signe de s’arrêter là. A peine abaissé, le motif est obscurci par le gaz lacrymogène. Le début d’une dizaine de jours de spéléologie. La France perd son dixième sénateur en moins de cinq ans. Jacques Hyver vient d’être touché.
Ne voyant pas arriver son père, Jean-Luc Maury-Laribière, le directeur général de l’entreprise, appelle sa mère qui, comme à son habitude, confirme qu’il est bien parti vers 7h45. La personne âgée dérape dans sa voiture alors qu’elle fait demi-tour. La Citroën s’y trouve sur un chemin de terre. La radio étant toujours en mouvement, l’aiguille est toujours sur le contact. Une lettre signée “FM” réclamant un rançon de trois millions de francs et exigeant que la police ne soit pas prévenue a été retrouvée sur le siège passager.
Cependant, la famille n’obéira pas, même s’il est exclu pendant dix jours à travers la France. A cette époque, les flics étaient des célébrités, et de grands noms étaient sur les traces des conquérants. L’opération “Boulle de gomme” a commencé. Lèvement de Michel Maury-Laribière annoncé dans un flash spécial à la télévision. Environ 600 policiers et gendarmes patrouillent dans la région Nord-Charente. Jean-Luc devient la résidence temporaire du commissaire Claude Bardon, chef du SRPJ de Bordeaux, après s’être assuré que les corbeaux le contacteraient.
Michel Maury- L’éviction de Laribière
Les grandes entreprises charentaises. Séquestrée loin de ses fidèles sujets, la famille de l’alors vice-président du CNPF (l’actuel Medef) subira dix jours de terreur au cours de l’été 1980. A titre indicatif, un seul mot griffonné sur la barre verte CX du grand Patron, gauche au conseil départemental : “Michel Maury-Laribière a été abattu.” N’échappez pas aux autorités. Un rançon de trois millions de francs sera exigée de nous. Voici les instructions…”
Le 28 juin 1980, Jean-Luc, fils du vice-président du CNPF, est le premier arrivé sur les lieux du crime. Comme c’était leur habitude chaque samedi matin, les deux hommes rencontrés au siège de leur entreprise, la TBF (Tuilerie briqueterie française), située à Roumazières, non loin d’Angoulême. Jean-Luc avait choisi de se diriger vers Confolens, où vivait son père, suite à une mauvaise impression. (jusqu’à trouve son véhicule, c’est-à-dire).
Le procès de Michel Maury-Laribière, industriel à Confolens (tuileries et briqueteries, aujourd’hui Terreal) et vice-président du Patronat français, qui avait eu lieu deux ans plus tôt en 1980, domine l’actualité régionale le 14 septembre 1982. La police belge est ceux qui enquêtent sur cet enlèvement et appréhenderont en premier Jacques Hyver, le complice du truand. Tout en continuant de réclamer un rançon à la famille Maury-Laribière, Hyver va tuer à cheval un gérant de boîte de nuit.
Avec son complice, Hyver sera appréhendé et jugé. De toute évidence, nous ne le publierons pas aujourd’hui. Ce genre de banditisme frappa également d’autres grands mécènes, comme le baron Empain. En 1982, Michel Maury-Laribière est une figure marquante en tant qu’organisateur des assemblées générales de l’entreprise, qui rassemblent 20 000 personnes.
Il avait l’intention d’organiser une lutte des chefs d’entreprise contre le gouvernement socialiste de l’époque. Lors de son expulsion, les ouvriers de son entreprise charentaise lui avaient proposé de le cotiser pour payer le rançon. Les classes ne se combattaient plus ! Cette affaire est évoquée dans un extrait du journal de 20 heures du 10 juillet 1981.