Jerome Bayle Rugbyman – Passez du statut de personne à celui de chouchou des médias en un clin d’œil. Jérôme Bayle, éleveur de Haute-Garonne qui a contribué à la mise en place des premiers barrages paysans, est devenu un symbole du mouvement de fureur paysanne après l’engagement de son père, dont il avait repris l’exploitation.
L’opérateur de Montesquieu-Volvestre (Haute-Garonne) est devenu un personnage médiatique à 42 ans. Il porte une barbe épaisse et porte habituellement une casquette sur la tête. Il se produit sur les plateaux télé du barrage de Carbonne, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de la ville rose.
“Le but du jeu n’est pas que j’en tire la gloire, le but du jeu c’est qu’on arrive à vivre de notre métier”, confie l’homme en réfléchissant à ses nouvelles responsabilités. Jérôme Bayle, qui dirige aujourd’hui une exploitation mixte de 90 vaches, n’a pas toujours envisagé de devenir agriculteur. Il a étudié la maçonnerie et l’ingénierie. Mais à la suite d’échecs et du suicide de son père il y a une dizaine d’années, sa trajectoire a changé. D’après ses souvenirs, son père était un éleveur talentueux, mais il avait arrêté de se dépasser et se laissait aller.
Wikipédia et Carrière
A cause de ce drame, il se consacre à la protection des agriculteurs : “J’ai quand même retrouvé mon père avec une balle dans la tête (à cause de ce métier)”, ajoute-t-il. Selon Joël Tournier, qui fut son copain et camarade lors de la mobilisation à Carbonne, “il s’était promis de faire de la ferme une belle ferme” après son décès. Cet éleveur céréalier se confie à son ami : “quand on joue ensemble sur la place verte, après ce n’est plus pareil”. Les deux hommes se sont rencontrés au club du Sporting de Saint-Girons alors qu’ils avaient 27 ou 28 ans et jouaient au rugby ensemble.
Tout le monde se mobilise autour de Jérôme parce que c’est un leader. Il explique en détail à quel point il est une personne honnête, à part entière, passionnée par son travail et qui ne triche jamais. Il est décrit par sa mère de 75 ans, La Dépêche du Midi, comme “un fonceur qui parle directement et assume toujours la responsabilité de ses actes”. Elle l’assiste à la ferme pendant qu’il est au barrage. Il se bat pour le droit des paysans à rester en vie. Du moins, c’est tout ce qu’il considère. Ce n’est que le début”, a déclaré la femme âgée au journal local.
C’était pour mettre un terme à tout cela si nous nous battions.
Gabriel Attal était sur place vendredi à quelques mètres du premier ministre, suite à ses premières annonces à Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne). L’agriculteur avait parfaitement le droit de demander un entretien en tête-à-tête avec le président, maintenant que son chapeau avait été remplacé par un couvre-chef jaune et violet. Parallèlement, il a indiqué avoir invité M. Attal à visiter le barrage de l’A64 ce soir-là.
En se promenant sur les lieux de l’obstruction, les deux gars se sont relayés pour tenir le micro devant la foule, chacun assis sur une chaise. Le rassemblement était composé d’agriculteurs, de journalistes et d’observateurs. « Honnêtement, je n’ai pas cédé à cause de votre beauté ou de votre dynamisme ; je voulais juste rappeler « l’aventure humaine » de cette époque. J’en suis devenue porte-parole et j’ai passé à la télé parce que c’était essentiel, mais si je ne le faisais pas, c’était à cause de ça.
voir la vidéo ici. A Agen, le principal style d’action de la Coordination rurale est de “toucher tous ceux qui nous dérangent”. Après M. Attal, il a déclaré: “Si nous nous sommes battus, c’était pour arrêter tout cela”, en affichant des mannequins en tenue de travail représentant les suicides du monde agricole suspendus à un pont au-dessus de l’autoroute. “Aujourd’hui, je vous dis que nous ne partirons pas non plus”, a-t-il poursuivi en s’adressant au préfet d’Occitanie, “mais demain à midi l’autoroute sera ouverte à la circulation”, a-t-il ajouté. en réponse aux acclamations.
La manifestation paysanne : Qui est Jérôme Bayle, ce tasseux éleveur devenu porte-voix du monde paysan ? CARTE STUDIO Une semaine seulement après sa prise de fonction, Jérôme Bayle est devenu le porte-parole officieux des agriculteurs français. Cet ancien rugbyman coriace, loyal et altruiste se nourrit de ses blessures.
“Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est parce que je suis un grand imbécile et que je dis des choses.” Vers treize heures cet après-midi à Carbonne (Haute-Garonne), sur le tout premier “blockus” dressé par les agriculteurs français dans une teinte pourpre, Jérôme Bayle a clairement présenté la feuille. L’odeur de la bouse de vache commence à gêner certains de ses compagnons sous le pont de l’A64, parmi les fûts transformés en braseros et les plateaux de fromages artisanaux qui n’ont pas ouvert leurs appétits au grand monde.
Alexandra, la paysanne ariégeoise tombée sur un bloc au petit matin, a été honorée par lui. Un nouveau porte-voix des paysans, bien placé pour en parler, l’a qualifiée d’« belle personne ». Pour la simple raison qu’il savait que la vie était encore cruelle. La note qu’elle lui a adressée il y a deux jours exprimait à quel point elle était « enflammée » à propos de son combat.
Le discours prononcé lors du rassemblement par un chauffeur de limousine sans banderole syndicale a été jugé révolutionnaire. Il est devenu un puissant appel à la révolte. Ce jour-là, cet homme a eu le courage de porter la couronne de tous les agriculteurs, remarque avec admiration Jérôme Devic.
Ce « voisin » connaissait déjà le volet « meneur d’hommes » de l’intrigue, notamment en ce qui concerne l’organisation des foires aux bestiaux dans le Volvestre et les intrigues entre exploiteurs. Le personnage a finalement été défendu lorsque, jeudi dernier, Jérôme Bayle a déclaré aux gendarmes qu’il préférait « que [lui] tire une balle dans la tête » plutôt que d’abandonner et de chausser ses bottes sur l’A64.
Dès qu’il franchissait la barrière, les gendarmes lui murmuraient à l’oreille chaque fois qu’un roi ou une reine voulait se joindre aux manifestants. Une fois ses seins soignés, c’est aussi à lui que s’impose le programme quotidien lorsqu’il enfile une doudoune, un bonnet ou une cape manga la tête haute. Ce sont ses performances sur les scènes de télévision qui sont critiquées.
Sans s’en apercevoir. Il n’est pas nécessaire pour le barbu célibataire, qui est un grand chasseur, d’asseoir une légitimité agricole. Tout le monde ici sait à quel point il est fier de participer à des concours. Benjamin assure qu’« il les nourrit tous seul » sur ses 200 hectares de terre.
“Il connaît les maux du pays.”
Tout le monde se souvient aussi de « ce qu’il a vécu », comme on le dit avec délicatesse : le suicide de son père, victime de l’exploitation familiale, il y a dix ans. En fait, il le vit à chaque fois que la fièvre hémorragique bovine (MHE) s’attaque à sa ferme, comme il y a quelques mois. Les indemnisations promises n’ont pas toujours été une bouée de sauvetage.
Un sage, « qui a les couilles de dire ce qu’il pense », offre donc à boire à un supporter. Enfin un combattant incontestable. Benjamin avoue avec raideur qu’au lieu de le croiser sur un terrain de rugby, il préférerait frissonner avec lui sur un accotement d’autoroute pendant qu’ils coupent l’herbe.
C’était un excellent centre de troisième ligne, souvent le capitaine. Mais c’est un joueur énergique et brutal, le genre que les mauvais garçons détestent. Voici les émissaires ministériels attendus. Amour de la terre, drame familial, rugby… Cet ancien entraîneur de chevaux devenu commissaire agricole, Jérôme Bayle, qui est-il ?
Profil et Biographie
A l’origine du premier barrage paysan à Carbonne (Haute-Garonne), Jérôme Bayle s’est imposé comme l’un des leaders du mouvement patriotique national. Au point même que j’ai pu voir Gabriel Attal vendredi soir dernier. Du coup, un visage bien connu des médias. Jérôme Bayle, devenu un acteur important du mouvement de colère après le suicide de son père et qui avait lui-même eu recours à l’exploitation, était un éleveur de Haute-Garonne qui, avec d’autres, a lancé le premier routier des agriculteurs.
L’exploiteur de 42 ans originaire de Montesquieu-Volvestre (Haute-Garonne) est devenu une figure médiatique, agrémentant les plateaux télé du barrage de Carbonne, à quelques kilomètres au sud-ouest de la ville rose, d’une barbe de drue et du plus tête fréquemment couverte.
