Madeleine Malonga Parents – Ce n’est que récemment que le champion du monde de judo (-78 kg) a lancé un appel aux armes en faveur des hôpitaux parisiens. Tout le temps, pendant “la boule au ventre”, elle insiste sur voir ses parents et son soeur, qui est une soignante, avec les malades du COVID-19. La combattante de 26 ans de l’Étoile Sportive de Blanc Mesnil a admis « se sentir inutile », un sentiment qu’elle a également exprimé lors de l’annonce du rapport des Jeux de Tokyo.
Qui lance cet appel aux donateurs ?
Parce que les hôpitaux manquaient de tout, parce que je voyais mes parents malades et ma sœur, aide-soignante à l’hôpital de Saint-Denis, debout devant la file sans masque ni blouse. J’ai le ballon sur le dos alors qu’ils ne sont pas protégés. Parce que je ne savais pas quoi faire et que je me sentais complètement impuissante dans mon uniforme d’infirmière, incapable de contribuer à ce combat en tant qu’apprentie.
En effet, pourquoi n’avais-je pas pu l’être ?
J’avais pris un an de congé pour préparer les Jeux. En effet, je n’étais pas garanti et je n’ai donc pas pu être réquisitionné.
Votre appel aux donateurs a-t-il été entendu ?
Comme j’avais fourni les adresses des hôpitaux parisiens, je ne suis pas sûr du montant réellement collecté. De mon côté, j’ai aussi enfilé un de mes pulls “France” dans le dos. Un peu moins de 500 euros a été rapporté.
Comment vous êtes-vous senti pendant ce confinement ?
Avec un niveau de stress vingt fois supérieur à celui démontré lors d’une compétition de judo, en tant qu’étudiante infirmière ! Une nouvelle anxiété, une inquiétude, m’a été ressentie. Entendre parler de leurs luttes quotidiennes et de celles de leurs proches alors qu’ils tentent de dire « adieu » à un parent malade me fait toujours monter les larmes aux yeux.
17,3 kilo-octets
Et qu’en est-il du judo ?
Oh, sans me frapper à la tête ! Non, je reste positif. Comme enfiler mon kimono ou m’inscrire à un concours, je ne m’attarde pas sur ce que je n’ai pas ou sur ce qui me manque. Maintenant, je vis en sachant que les priorités de mon métier sont logiquement devenues secondaires. Depuis que je vis dans une résidence, j’ai suffisamment d’espace pour courir, marcher et faire ma routine d’entraînement.
Quant à moi, je fais beaucoup de yoga et d’huiles essentielles à la maison. Je vais donc faire une pause mentale et physique. Au final, je me rends compte qu’avant, je skiais dans tous les sens sans m’arrêter pour rien : c’était sauvage !? Je le vois grand comme une maison, et après le confinement, on va regretter certaines choses ! Eh bien, la bataille est loin d’être terminée. Soyez solidaires et restez chez vous même si tout le monde est en difficulté, si vous voulez.
Quelle a été votre expérience avec le rapport de ces premiers jeux ?
Tout d’abord, ici aussi, je me sens inutile : quelle perte de quatre années de ma vie passées à me plaindre ! Ensuite, je me suis trouvé dans un état mixte de déception et de soulagement, car je ne voyais pas faire de sport alors que d’autres étaient au charbon, en pleine bataille. Seul le sauvetage de vies devrait le motiver ! Parce que je suis l’impatient, cette année supplémentaire de préparation olympique m’apprend la patience.
Quels sont vos projets pour le lendemain ?
Lors de ses premiers Jeux olympiques à Tokyo 2020, la judoka Madeleine Malonga a remporté la médaille d’argent dans la catégorie des -78 kg. Mais avez-vous entendu parler de Madelaine Malonga, la judokate ?
Mes parents, qu’on n’a pas vus depuis le 11 mars, vont être gênés par moi. Les anniversaires manqués de ma nièce et de ma mère seront célébrés par moi. Ce sera une belle fête de famille. Plus tard, je vais enfiler mon kimono, dont l’odeur ne m’a pas oublié…
L’équipe de France de judo n’a décidément pas fini de faire rêver. Après le médaillé de bronze Luka Mkheidze, les médaillées d’argent Amandine Buchard et Sarah-Léoenie Cysique et la médaillée d’or Clarisse Agbégnénou, la méritante judoka des -78 kg Madeleine Malonga a hissé la médaille d’argent, le 29 juillet 2020, à Tokyo.
Malgré son attrait pour l’or, elle a néanmoins été nommée vice-championne olympique pour sa première participation aux Jeux olympiques. Mais connaissez-vous le judoka licencié du Blanc-Mesnil Sports Star ? Tout sur Madeleine Malonga : ces cinq choses.
Toute l’équipe a décélé ici.
Ce n’est pas pour rien que Madeleine Malonga est leader mondiale dans la catégorie des -78 kg. En plus d’être championne du monde en 2019 et double championne d’Europe en 2018 et 2020, elle a remporté plusieurs des plus grands tournois mondiaux, dont le Grand Chelem de Paris en 2019 et 2020 et le très prestigieux Masters de Doha au début 2021. Ce tournoi avait pour objectif de réunir les meilleurs judokas du monde dans chaque catégorie. C’est d’ailleurs lors du match final contre HAMADA Shori qu’elle remporte l’or au Qatar.
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C’était assez difficile de quitter sa famille et de se lancer dans les sciences du sport. Malonga Madeleine a 27 ans. À l’âge de quatorze ans, elle a commencé à concourir à un niveau élevé dans ce sport. A cet âge tendre, elle quitte le nid pour arriver au pôle d’Amiens. Un test pour la judoka qui s’était déjà engagée pour Tokyo 2020 l’année dernière :
C’était dur de quitter le domicile familial et d’aller en Sport-études à Amiens quand j’étais toute petite. C’est d’ailleurs pour cela que je n’ai pas voulu partir dès le départ. Mais mon père m’a expliqué que c’était une chance et qu’ils pouvaient venir me chercher si ça ne se passait pas bien. Après cela, tous les soirs, j’avais mes parents au téléphone.
Malgré la difficulté, l’étoile montante de sa catégorie a su atteindre son plein potentiel et rejoindre une équipe de judokas qui sont non seulement ses partenaires d’entraînement mais aussi ses amis. On vit en communauté et devient une famille en sport d’étude; cela renforce les liens et nous soutenons mutuellement. Nous fondons une nouvelle famille !
Elle était membre du public lors des Jeux olympiques d’été de 2012 à Londres. Madeleine Malonga était inscrite à l’Institut des sports de l’expertise et de la performance (INSEP) de Paris depuis deux ans lorsqu’elle avait 19 ans en 2012. Elle est très proche de Priscilla Gneto, qui concourt chez les -52 kg. catégorie, et de nombreux autres meilleurs judokas français de leur groupe d’entraînement.
Gneto a été choisi pour participer aux Jeux olympiques d’été de 2012 à Londres. Pour encourager son amie, qui reviendra cette année avec une jolie médaille de bronze, Malonga a naturellement réservé un billet de train pour l’ExCel de Londres pour la voir concourir.
Sous la tutelle d’Audrey Tcheuméo, elle a grandi
Même si Malonga se développe depuis longtemps à un haut niveau dans ce sport, elle n’a participé à ses premiers Jeux Olympiques qu’à l’âge de 27 ans. Elle a longtemps été éclipsée par Audrey Tcheuméo, quadruple championne d’Europe et double championne du monde.
En judo, un judoka par catégorie de poids et le CNO peuvent participer au grand prix tous les quatre ans. Il était de la responsabilité de Tcheuméo de représenter la France dans la catégorie des -78 kg aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et aux Jeux olympiques de Rio en 2016.
Malonga a eu une révélation et fait un choix audacieux après Rio. Elle prend la décision de s’entraîner exclusivement avec son entraîneur au club du Blanc-Mesnil. Après deux tentatives infructueuses de sélection olympique, c’est elle qui a représenté la France cette année – et avec panache – en revenant avec une médaille olympique.
Elle est une aspirante infirmière.
Parallèlement au judo, Mado étudie également les soins infirmiers, comme le font nombre de ses contemporains. Dès son plus jeune âge, il était clair pour elle qu’elle voulait devenir infirmière en pédiatrie. Elle a vanté l’importance du “contact avec les gens, de l’aide, du sentiment d’utilité et de la capacité d’écoute” dans l’émission Backstage.
Par rapport à certains patients, je me sens plus à l’aise sur un tatami.
Sans l’ombre d’un doute, elle sera à Paris en 2024 pour inscrire cette étape sur sa petite liste qu’elle porte toujours avec elle avant de passer à d’autres objectifs de vie. Le Val-d’Oise est un bel endroit. Madeleine Malonga sera présente aux Jeux Olympiques de judo.
Le champion du monde des 78 kilos, choisi pour le Jo de Tokyo, est né à Soisy-sous-Montmorency mais est originaire de Chambly. Une dédicace.Le 6 mars 2021, les amateurs de judo attendaient avec impatience l’annonce de l’équipe de France olympique féminine pour les Jeux de Tokyo 2020.
Si Clarisse Agbegnenou, qui a remporté ses premiers titres nationaux, européens et mondiaux en concourant aux Jc Escales Argenteuil dans le Val-d’Oise de 2009 à 2016, était assurée d’être retenue chez les -63 kg, le doute subsistait encore parmi les les mi-lourds (-78 kg). Madeleine Malonga tentera cependant de devenir championne olympique dans cette catégorie le 29 juillet au Nippon Budokan (le dojo qui a accueilli le premier tournoi olympique de judo en 1964).
Les débuts chez Clec
Malgré la concurrence de Fanny Posvite (auréolée de dix victoires en trente et un tournois internationaux depuis mars 2019) et d’Audrey Tcheumeo (vice-championne olympique 2016), la protégée d’Alain Schmitt a décroché son ticket.
Imaginez le parcours qu’il a parcouru depuis ses 8 ans au Cercle des loisirs éducatifs de Chambly (Clec).» Je me mets à la danse. Mais un jour, je suis allé au judo avec mon voisin. Mon humeur était adaptée à l’idée de défier les garçons. Durant ma première année, je perdais toutes les batailles que je menais… « Mais ce sport m’amusait, je suis devenu accro et j’étais bien entouré », raconte le judoka de Soisy-sous-Montmorency un jour de Noël.