
Mahjoub Mahjoubi Enfants – Après l’arrestation de l’imam de Bagnols-sur-Cèze, jeudi 22 février peu avant midi, son avocat Samir Hamroun a exprimé son mécontentement face à l’accélération de la procédure et a demandé l’expulsion de son client.
Nous sommes abasourdis, vraiment sous le choc”, déclare à son client Mahjoub Mahjoubi l’avocat Maître Samir Hamroun après l’arrestation de l’imam de Bagnols-sur-Cèze, jeudi 22 février, peu avant midi.
Mahjoub Mahjoubi, ressortissant tunisien, a été informé de l’arrêté d’expulsion daté de ce jour par le Ministre de la Justice par trois policiers du Gard qui se sont rendus à son domicile à Bagnols. L’ordre exige que Mahjoubi quitte le pays. Les petits enfants inconsolables dont il avait la garde ont été témoins de l’enchaînement de M. Mahjoubi.
Selon « l’avocat de l’imam de Bagnols-sur-Cèze depuis six ans », il m’a tendu la main pendant sa détention ; il a été absolument bouleversé, surtout lorsqu’il a vu ses enfants pleurer alors qu’ils suppliaient la police. Avant d’être conduit dans le fourgon de police vers un centre de détention de la région parisienne, M. Mahjoubi a été autorisé à se changer.
Cela nous a pris de court”, souligne l’avocat. L’enquête sur son prétendu soutien au terrorisme m’a amené à croire qu’il serait arrêté. Tous nos préparatifs étaient terminés. Il avait l’occasion de développer.L’avocat affirme que l’imam de Bagnols aura le droit de parole pendant sa détention. Pourtant, il ne peut se débarrasser de la peur d’être expulsé.
Une affaire où aucun enjeu majeur n’est en jeu:
Selon Maître Hamroun, qui en fera l’annonce jeudi 22 février au soir, il y aura un appel devant le tribunal administratif de Paris, mais il ne sera pas suspensif. La décision revient désormais à la Tunisie et au laissez-passer consulaire. En attendant qu'”un accord sur la reprise des ressortissants tunisiens et français” soit trouvé, “la Tunisie peut retarder, ne pas accepter d’emblée l’extradition de mon client”, souligne l’avocat de Mahjoub Mahjoubi.
L’avocat de l’imam bagnolais a exprimé l’espoir que la procédure d’appel dure “moins de quatre jours”. au total. Rappelant que “Mahjoub Mahjoubi n’a jamais parlé du drapeau français mais de drapeaux tricolores” et que “c’est la première fois dans.
L’histoire de la Ve République qu’un étranger fait l’objet d’une procédure d’extradition aussi rapidement”, l’avocat, qui est habitué à de tels cas, estime que celui-ci est exceptionnel. C’était très gênant la façon dont il l’a dit. À cause de la façon dont nous le voyons, nous pensons qu’il est Ben Laden !
Le feuilleton raciste centré sur l’imam de Bagnols-sur-Cèze dépeint le mode de vie le plus dur possible. Depuis le week-end dernier, l’imam Mahjoubi est la cible d’une avalanche de critiques issues d’une offensive lancée par le RN puis entretenue par Darmanin, qui a débuté par un sermon coupé et déformé.
Un arrêté d’expulsion du ministre a conduit à l’arrestation de l’imam à son domicile, jeudi matin. Il a été menotté devant ses enfants avant d’être conduit dans un centre de rétention administrative (CRA) de Paris. Afin que le ministre de l’Intérieur puisse démontrer le sérieux du gouvernement dans la mise en œuvre des OQTF, l’opération de Darmanin est de le faire expulser au plus vite.
Selon France Info, “l’imam Mahjoub Mahjoubi vit en France depuis 1986:
Il est marié et il a cinq enfants français, tous mineurs, tous scolarisés”, ce qui rend cette horrible attaque encore plus choquante. L’État semble déterminé à persévérer dans sa stratégie après la campagne plutôt infructueuse contre l’imam Hassan Iquioussen, même si ces facteurs peuvent rendre moins probable une telle expulsion sommaire.
Cela n’aurait pas été possible… sans la loi sur l’immigration” a tweeté Darmanin, exprimant sa gratitude pour les opportunités rendues possibles par la nouvelle législation. Une position ferme doit être adoptée. Cela fait probablement allusion à la possibilité croissante de justifier les ordres d’expulsion en invoquant une atteinte à l’ordre public, ou à l’idée de soustraire des groupes particuliers d’étrangers à un environnement juridiquement protégé jusqu’à présent à l’abri des expulsions sommaires.
Abolissez toutes les lois discriminatoires à l’égard des musulmans:
Mettez fin aux expulsions racistes et accordez un statut légal à tous les immigrants sans papiers ! Face à une tentative de normalisation de l’expulsion des étrangers, le mouvement syndical, la gauche et l’ensemble du mouvement social doivent faire passer ce message clairement. Après l’adoption du projet de loi sur l’immigration, la radicalisation du régime vers la xénophobie exige une réponse immédiate.
Après avoir été arrêté à midi sur la base d’un arrêté ministériel d’expulsion, l’imam tunisien Mahjoub Mahjoubi a été expulsé vers son pays d’origine, jeudi 22 février. Parmi ceux qu’il a laissés derrière lui figurent sa femme et ses enfants.
Arrêté jeudi 22 février, Mahjoub Mahjoubi, imam tunisien de la mosquée de Bagnols-sur-Cèze (Gard), a été accusé d’avoir utilisé ses prêches pour inciter à la haine envers les femmes, les juifs ou une société française « pourrie ». Sur X (Twitter), le ministre de l’intérieur a annoncé son départ imminent de la nation.
L’imam radical Mahjoub Mahjoubi a été retiré de la juridiction du pays moins de douze heures après son arrestation. Cette expulsion rapide est la preuve que les lois françaises sur l’immigration rendent le pays plus fort. Il semblerait que nous ne tolérerons rien qui soit laissé sans surveillance.
Mahjoub Mahjoubi, un “imam radical aux propos inacceptables” qui vit en France depuis le milieu des années 1980 et est père de quatre enfants, aurait fait “l’objet d’une visite à domicile et d’une arrestation” plus tôt dans la journée, selon X Gérald. Darmanin, qui a demandé dimanche le retrait de votre titre de séjour. Le ministre a condamné jeudi pour la deuxième fois un “imam radical aux propos inacceptables”.
Son avocat, Me Samir Hamroun:
Affirme qu’il a été interpellé en présence de son épouse et de ses enfants puis transféré dans un centre de rétention administrative (CRA) de la région parisienne en réponse à un arrêté ministériel d’éloignement.
Une vidéo montrant Mahjoub Mahjoubi – qui s’est abstenu de préciser à quel drapeau il faisait référence – déclarant le « drapeau tricolore » un « drapeau satanique » qui n’aurait « aucune valeur auprès d’Allah » a récemment attiré l’attention. Mahjoubi ne savait pas clairement si le drapeau en question était le drapeau français ou non.
Lundi, il a expliqué qu’il critiquait l’hostilité entre supporters des nations maghrébines lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations de football, et qu’il avait prétexté un “lapsus” pour justifier son comportement.
Dans un entretien à franceinfo publié mardi, le préfet du Gard Jérôme Bonet a estimé que les prêches “dissimulent bien d’autres choses que ce pseudo lapsus”. Outre le débat sur le drapeau, l’arrêté d’expulsion précise que l’imam tunisien a été la cible de commentaires sur un éventail de sujets beaucoup plus large.
Une notion à la fois anarchiste et agressive:
Le décret consulté par l’AFP précise que dans ses prêches des 2, 9 et 16 février “sur les signes avant-coureurs de la fin des temps”, Mahjoub Mahjoubi “véhiculait une conception littérale, rétrograde, intolérante et violente de l’islam.
De nature à inciter à des comportements contraires aux valeurs de la République, discriminations à l’égard des femmes, repli identitaire, tensions avec la communauté juive et radicalisation jihadiste.” De plus, il aurait pu préconiser un comportement agressif.
Le gouvernement français affirme que l’imam a tenu “des propos haineux et discriminatoires à l’encontre des non-musulmans et de la société française” en plus de qualifier la société française de “belligérante et pourrie”.
Pourtant, l’imam a ouvertement dénoncé « le peuple juif comme un ennemi » devant ses partisans, conformément à l’arrêté ministériel. “La destruction de la société occidentale jugée décadente” était une chose qu’il préconisait, et il pensait que la charia était la seule loi qui pouvait être appliquée légitimement et équitablement.
Dès le 2 février, il exprimait sa déception que “les mosquées ne produisent plus de combattants comme au temps du prophète”. En plus d’engager la procédure d’expulsion, Gérald Darmanin avait demandé au préfet de faire part de ces propos à la justice. Cécile Gensac, la procureure de Nîmes, a annoncé lundi que des enquêtes préliminaires sur “l’apologie du terrorisme” étaient en cours.
Comme l’a précisé l’avocat de Mahjoub Mahjoubi, Samir Hamroun, “pour les référés, c’est le juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Meaux qui est compétent”. Ce qui amène Mahjoubi à contester son expulsion, comme le rapporte l’AFP.
Vendredi matin, Mahjoub Mahjoubi s’est entretenu avec BFM pour revenir sur certaines rumeurs qui circulaient à son sujet. Mettre hors tension. Une confrontation épique est imminente. Cette nation me verra prendre position pour les droits de l’homme. En proclamant : « Je ne resterai pas les bras croisés et regarderai cela se produire », l’imam a fait valoir ses affirmations.
Jeudi soir, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin:
Qui est également ministre de la Justice, a exprimé son approbation de l’expulsion du prédicateur radical de Bagnols (Gard) vers la Tunisie, précisant que l’imam avait été transporté “moins de 12 heures après son arrestation” comme à la suite d’une enquête sur ses liens présumés avec le terrorisme et des sermons extrémistes.
De retour en France avec sa famille, Mahjoub Mahjoubi s’est juré de « tout faire » pour revenir. Il évoque le combat contre le cancer de son enfant de sept ans, puis déclare : “Ma place n’est pas ici (en Tunisie, ndlr)”, même s’il a été chaleureusement accueilli et que c’est son pays.
J’implore les juges d’examiner mon cas et de rendre un verdict. “J’accepterai la sanction si elle est nécessaire”, déclare-t-il. Pour l’imam, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin “utilise (son) expulsion”. Les Français ont des « liens très profonds Son avocat, Samir Hamroun, a répondu aux questions des téléspectateurs plus tôt dans la journée sur RMC. Nous nous opposons fermement à l’expulsion de l’imam Mahjoub Mahjoubi.
Me Hamroun s’est engagé à recourir aux référés pour faire appel de cette décision au cas où il souhaiterait revenir sur ou retarder sa mise en œuvre. “Nous allons démontrer qu’il laisse des liens très profonds en France”, a-t-il déclaré, expliquant que c’étaits contrairement à ses quelques contacts en Tunisie. Le gouvernement français reconnaît Mahjoub Mahjoubi comme résident permanent depuis 1989 et il vit en France depuis 1986. Onze de ses enfants ont moins de dix-sept ans, selon son avocat.
Le prédicateur de 52 ans est sous le feu des critiques depuis son sermon en direct du 9 février. Il décrit un « drapeau satanique » – ce qu’il appelle un « drapeau tricolore » – comme n’ayant « aucune valeur auprès d’Allah » dans cette vidéo. Il a ensuite utilisé l’expression « lapsus » pour s’assurer qu’il ne faisait pas référence au drapeau français.
