Martin Garagnon Wikipédia – Quelle histoire dois-je écrire ? La question flotte dans l’esprit des conseillers, des législateurs, des ministres et peut-être même d’Emmanuel Macron lui-même. Toute la Macronie phosphore, qui a relié les programmes du candidat en 2017 et en 2022, se fait oublier les déclarations médiatiques du président, même si l’épisode de la crise des retraits n’est pas terminé.
“Retracer ce plafond” est nécessaire. Il a publié en 2017 cette nouvelle ligne de conduite qui lui permettrait de sauver un quinquennat, d’oublier cette réforme et de faire passer la Révolution 49.3. Qui pourrait croire… Un “cap”, ce mot est à la bouche de tous. De plus, il adopte parfois un air de formule enchantée pour certains. Mais que conçoit-il réellement ?
« Beaucoup d’emplois », « ordre républicain » et « vivre mieux » sont parmi les termes qu’Emmanuel Macron a utilisés le 22 mars à 13h00 JT. Sans compromettre le développement du contenu de ces sujets. Il faut qu’une réponse politique soit donnée à cette crise, révèle un conseiller ministériel. Les éléments avancés ne sont pas vraiment intéressants qu’à leur apparence. Quel est le plan?
Concernant le même thème : Politis a corrigé la copie du président Macron.
Il y a ces idées au fond des tiroirs qu’on n’a jamais pu mettre en œuvre et qu’il faudrait absolument retirer parce qu’on est pressés. Même s’il n’en a pas parlé lors de son entretien, la réforme institutionnelle en est une composante. Cette carte serait-elle conservée au cas où une nouvelle allocation présidentielle serait nécessaire ? Après le scandale Benalla, elle a été rapidement écartée alors qu’elle l’avait déjà promis en 2017.
Certains pensent que ce n’est pas le bon moment, mais je suis convaincu que c’est le bon moment pour y faire face. Le conseiller national de Renaissance, Martin Garagnon, estime que c’est crucial. Autour de la table? La question de la proportionnalité, la transformation du Conseil constitutionnel en Cour suprême américaine, la dissolution des pouvoirs législatif et exécutif, quelques réflexions sur l’article 49.3 et le droit d’amendement, etc.
Plus de petites modifications constitutionnelles sont nécessaires. On peut parler de la VIe République. Clairement, beaucoup de sentiers. Cependant, rien n’est encore résolu. “Cela ne nécessite plus de révisions constitutionnelles mineures”, affirment les partisans de la réforme des coulisses. “On peut parler de VIe République”, disait même un conseiller de la Renaissance. Une réforme qui serait ensuite portée au Parlement ou par référendum.
Concerne le même thème : Un fouineur politique.
Et puis il y a les projets annoncés, à commencer par la très controversée Loi sur l’immigration ? Le projet législatif sera mis de côté pendant quelques semaines et découpé en plusieurs textes. “Si le texte n’avait pas changé, le côté intégration n’aurait pas gagné sur la droite et le côté immigration aurait perdu face à la gauche”, estime un conseiller. Une réponse très timide face à la situation. Selon lui, l’heure est maintenant à improviser.
Afficher la navigation
Il s’agit surtout d’ajustements en attendant que les réformes soient trouvées. Et alors ? Il y a l’école, il faudra que quelqu’un mette le paquet sur le sujet. Il est vraiment nécessaire d’avoir une loi sur les écoles. “Et il y aura la santé et une loi sur le plein emploi qui arriveront cet été”, a déclaré un membre du cabinet du ministère du Travail. Il faut redorer l’image d’un président européen libéral qui tient debout. Emmanuel Macron doit trouver ses marques. En attendant, il navigue visuellement.
Il faut redorer l’image d’un président européen libéral qui tient debout.
Il existe également des idées que les macronistes pourraient rechercher ailleurs, comme une éventuelle réforme sur le partage des valeurs. A la suite de négociations engagées à la demande du gouvernement, un accord national interprofessionnel a été signé le 27 février par le patronat et la CFDT, FO, la CFTC et la CFE-CGC.
Wikipédia et Carrière
Martin Garagnon raconte que «leurs signatures étaient sur cette entente» mais que les syndicats étaient toujours fortement opposés aux retraits. Pourquoi ne pas le ramener à l’Assemblée et en faire une loi ? Le fait que nous remettions la pareille à Berger n’est pas dû au fait que nous étions opposés à lui sur les désistements. Emmanuel Macron pourrait ramener la bannière CFDT à sa table avec cette manœuvre.
Concernant le même sujet : Syndicats indésirables
Mais il n’y a toujours rien de nouveau : lors du grand fracas de l’assemblée sur le partage des valeurs organisée par Renaissance le 20 février, Élisabeth Borne a annoncé une « traduction fidèle et totale dans la loi » de cet accord. De même, nous rejetons l’idée de distribuer une « superparticipation » obligatoire aux entreprises dont les revenus sont supérieurs à 20 % en moyenne sur les cinq dernières années, au bénéfice de leurs salariés.
Une idée qui émane pourtant du parti présidentiel, plus précisément d’un des hommes assez connaisseur du sujet, Pascal Canfin. Emmanuel Macron a évoqué la “contribution exceptionnelle” des grandes entreprises qui ont gagné beaucoup d’argent le 22 mars. Plus nous n’en saurons.
Et la promesse de campagne est également une « nouvelle méthode ». Comme il l’a fait lorsqu’il a annoncé la création du Conseil national de fondation pour réunir tous les acteurs “autour de la table” pour discuter, l’hôte de l’Elysée promet du changement à chaque attribution, mais il n’a pas réussi à convaincre. Cette déclaration avait déjà été utilisée en avril 2019 lors d’une conférence de presse à l’Élysée pour faire la synthèse du Grand Débat après les Gilets jaunes, et en avril 2022 lors de son discours de victoire au Champ-de-Mars.
Brume artistique et peau sèche
“Avec l’annonce des conseils nationaux de la refondation sur plusieurs thématiques, c’est quelque chose qui a été lancé, qui existe”, affirme Bertrand Mas-Fraissinet, membre du bureau exécutif du parti, laissant entendre que cette méthode est déjà en place. lieu. Mais il finit par admettre : « c’est sous les radars complets, même s’il y a des consultations dans les départements pour avoir des propositions ».
Une bouée de sauvetage n’existe plus.
Sans filet de sécurité, il n’y a pas de sauvetage. Deux approches possibles pour changer de tactique : “des petits calculs politiques avec LR” ou “il faut qu’il soit capable de trouver une formule magique pour gouverner autrement”, selon un conseiller de Renaissance. Ça y est : il ne s’agit plus de piloter à 49,3 nœuds. d’autres qui considèrent l’utilisation de cet article comme banal et d’autres qui le considèrent comme un “faut démocratique” se sont éloignés à cause de cette méthode. Opération d’agrandissement.
Concernant le même thème: 50,3% : Les soutiens-gorge fiers de Macron Avez-vous besoin d’un marché public ou de partenariats pour chaque texte ? Plusieurs solutions, dont certaines quelque peu surprenantes, sont envisagées par les conseillers et les membres de la majorité interrogés.
Un accord avec des “hors Nupes” de gauche, “un gouvernement d’union” (où les communistes étaient même évoqués par un conseiller), une coalition avec les Républicains (même si LR les avait auparavant exclus), “ce qui sous -entendre éventuellement un remaniement” (ce qui pourrait être interprété comme un retour), ou des alliances plus discutées. Oui, notre ADN s’agrandit. “S’il y a des gens qui veulent réformer le pays sur notre projet, ils sont les bienvenus”, dit Bertrand Mas-Fraissinet.
Profil et Biographie
Tout le monde s’accorde à dire que les jours d’Elisabeth Borne sont comptés et elle sort triomphante de cette séquence. Qui la remplacera ? Un conseiller de la Renaissance tente d’évoquer Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, ou “s’il faut du renouveau, quelqu’un d’un inconnu à la Castex ou un ancien ministre comme Julien Denormandie
Il lui faut annoncer des négociations à grande échelle avec les syndicats, les élus, les partis et les Français. Sinon, ce sera la désintégration. En particulier lorsque? Lors de la prochaine intervention d’Emmanuel Macron, prévue dans moins d’un mois (sans doute suite à l’avis du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites) ou début septembre avant
Les Hauts-de-Seine : Laurianne Rossi, patronne de la fédération 92 de Renaissance… ? L’ex-députée Laurianne Rossi est tête de liste unique pour le futur bureau départemental du parti de la majorité présidentielle, qui prépare ses premières élections internes.
Un vote qui se déroule dans un décor hilarant, suite aux révélations sur la consommation de cocaïne du député Emmanuel Pellerin. Au moment de la victoire d’Emmanuel Macron en 2017, elle était la première femme députée de la Marche des Hauts-de-Seine.
Laurianne Rossi est désormais tête de liste unique pour la création de la Fédération Renaissance du département, suite à son mandat parlementaire du 11e arrondissement, obtenu en juin 2022 à la faveur d’une poussée de gauche. Les 1 400 membres du parti présidentiel, qui constitue le deuxième parti du département (après Paris), voteront en ligne ce week-end pour choisir les 30 membres de l’exécutif, qui voteront ensuite pour la présidence.
Selon Laurianne Rossi, « c’est la première élection interne du mouvement qui devient un parti structuré et c’est un moment de démocratie important alors que, jusqu’à présent, les instances locales étaient désignées ». Elle poursuit en affirmant que le département “est très important pour le parti avec une dynamique forte” et qu’il y a une centaine d’élus siégeant dans les conseils municipaux de 36 villes, tant dans la majorité que dans l’opposition.
Suite à ma nomination à la tête du parti Renaissance dans les Hauts-de-Seine, la chaîne m’a contacté pour m’inviter à rejoindre leur matinale en tant qu’invité politique. Avec l’accord du parti, j’ai immédiatement accepté l’invitation. Une chaîne d’information connue pour sa ligne éditoriale, qui peut être assez critique à l’égard des actions du gouvernement et du président, me donne l’impression qu’il est essentiel de pouvoir exprimer un discours politique progressiste sur cette chaîne.
Notre ministre est de premier ordre et nous avons dans le département des législateurs de grande qualité qui sont fréquemment invités sur les plateaux télé mais qui ne parviennent pas à répondre à toutes nos questions. Et puis, sans avoir été élu, j’ai trouvé intéressant d’avoir aussi une expression agressive supplémentaire.
C’est un entraînement éprouvant, sans répit car vous affrontez des représentants de partis extrêmes extrêmement méchants et habitués des plateaux télé. Cependant, j’apprécie beaucoup cet exercice, même s’il peut être parfois frustrant en raison du rythme effréné du spectacle : on n’a pas toujours le temps de développer une argumentation, ce qui est crucial pour le film.