Missak Manouchian Enfants

Missak Manouchian Enfants
Missak Manouchian Enfants

Missak Manouchian Enfants – Mon récit de vie Ce CD dresse le portrait avec sensibilité du résistant arménien mort pour la France en 1944, mêlant matériaux documentaires et non documentaires. C’est un conte crucial destiné aux plus jeunes. Cela s’est produit quand j’avais huit ans.

Justifiez votre affirmation avec un exemple. C’est le terme qui est perçu sous de nombreux angles par l’esprit, la conscience, les yeux et les oreilles. Il s’agit de nuancer la vigilance du jeune arménien Missak Manouchian, martyr de la Résistance française décapité le 21 février 1944. Il convient d’honorer son entrée au Panthéon tout en louant les mérites artistiques de l’album en sa mémoire.

Parce qu’il était difficile d’obtenir la bonne photographie et le bon langage, raconter la véritable histoire de cette victime du nazisme était difficile. Très difficile. Laurent Corvaisier et Didier Daeninckx les ont découverts. Bien que le CD aborde divers aspects de la vie derrière les barreaux, il ne prétend pas être une biographie. D’étranges archives prouvent que ce qui s’est passé s’est réellement produit, mais ce n’est pas un documentaire.

Vérité, puits de résistance et enfance

Sur deux pages, se condense un destin sensuel et profond. Missak Manouchian et son frère traversent la campagne arménienne lumineuse, respectivement une ampoule et une cage à la main. Grâce au savoir-faire de Laurent Corvaisier en matière de traçage, qu’il applique habilement aux visages des enfants, leurs traits sont sévères et précis.

A cause de ce soulèvement, de cet engouement de la jeunesse… Sur la page de droite d’une bande dessinée, on peut voir le même Missak, aujourd’hui adulte, apparaître en noir et blanc. Le pinceau de l’artiste capture l’essence de la résistance et de l’oppression en un seul trait magistral. Sous ses traits de Didier Daeninckx, Missak déclarait : « Il suffit que je ferme les yeux pour redevenir un enfant », même en prison. Vérité, enfance et réservoirs de résistance.

Découvrir la critique et la note

Les suivants seront évoqués avec une sensibilité exacerbée et une recherche similaire d’harmonie. Mélinée, qui deviendra plus tard l’épouse de Missak et qui fait désormais partie du panthéon à ses côtés, demande s’il est fiancé lors de leur première rencontre.

Il l’emmène ensuite devant un miroir et lui dit : « Oui, voici votre photo. » Depuis sa naissance jusqu’à sa mort, tout le dévouement d’un homme est façonné. instants avant de fusionner. De manière respectueuse, ce CD honore son héritage et fait davantage pour garantir que les générations futures n’oublieront jamais.

Rue du Monde publie Missak Manouchian de l’Affiche rouge, une anthologie de 60 pages au prix de 19 euros, éditée par Didier Daeninckx et Laurent Corvaisier. La partie qui commence la lettre d’adieu de Missak Manouchian à Mélinée est “Ma petite orpheline bien-aimée”.

Missak Manouchian a écrit une lettre à Mélinée le 21 février 1944, peu avant qu’elle ne soit abattue et ne meure. Lors de la cérémonie d’admission du couple au Panthéon, le mercredi 21 février, Patrick Bruel lira à haute voix cette lettre d’amour et d’adieu au résistant communiste. Voici ce que cette source a à offrir.

Le 21 février 1944, alors qu’il est incarcéré à la prison de Fresnes, Missak Manouchian rédige sa dernière lettre à Mélinée. Dans les heures qui suivront la rédaction de ces lignes, le résistant communiste et vingt-deux autres résistants de « l’affiche rouge » seront décapités au Mont Valérien, une petite colline en banlieue parisienne.

La victoire et le but ne sont plus qu’à deux doigts. Les époux Manouchian entreront au Panthéon ce mercredi, le 21 février 2024, quatre-vingt ans après. La cérémonie sera marquée par la lecture de cette lettre d’amour et d’adieu par l’acteur et musicien Patrick Bruel. La version complète est ici :

Ma petite chérie orphéliaque, ma Mélinée bien-aimée. Mon séjour sur Terre prendra fin dans quelques heures seulement. Notre fusillé débutera à quinze minutes cet après-midi. C’est comme un accident tragique dans ma vie ; Je ne peux pas croire que je ne te reverrai plus jamais.

De quelles manières puis-je vous décrire ? Tout est à la fois confus et clair pour moi. En tant que soldat volontaire de l’Armée de Libération, j’étais à un cheveu du but et du triomphe. Un grand merci à ceux qui assurent notre survie et qui nous feront demain goûter à la liberté et à la paix.

J’ai la ferme conviction que le peuple français et tous les combattants de la libération garderont un souvenir honorable de nous. Tout le monde obtiendra ce qui est juste et convenable, et je dis clairement dès maintenant que je ne déteste pas les Allemands. Tout le monde, y compris le peuple allemand, pourra vivre en harmonie et en fraternité une fois la guerre terminée. Bravo à tous !

Cela me brise le cœur de n’avoir pas pu réaliser votre souhait d’avoir un enfant ; J’aurais aimé que nous puissions devenir parents. À la lumière de cela, je vous implore, sans culpabilité, de vous marier après la guerre et de fonder une famille afin que je puisse exaucer mon dernier souhait : trouver un partenaire de vie qui vous apporte de la joie. Toutes mes affaires et ma compagnie. Vous et votre sœur, ainsi que mes nouveau-nés, les recevrez de moi.

Le programme de théâtre universitaire est-il quelque chose que vous soutenez ?

Vous, en tant qu’épouse, aurez droit à une pension après la guerre car je suis un soldat régulier de l’Armée française de libération.

Missak Manouchian Enfants

Mes amis me rendront un grand service en vous aidant à éditer mes poèmes et autres ouvrages dignes d’intérêt. Mes parents sont arméniens, alors s’il vous plaît, si vous le pouvez, envoyez-leur mes souvenirs. Personnellement, j’ai toujours aimé les gens et je ne leur ferais jamais de mal intentionnellement. Par conséquent, je veux m’assassiner moi-même et mes vingt-trois camarades avec l’honneur et le courage qui conviennent à un homme dont l’esprit est clair.

Le soleil est présent aujourd’hui. Je ferai mes adieux à la vie et à vous tous, ma femme et mes amis bien-aimés, car je l’ai beaucoup chérie en contemplant le soleil et l’environnement à couper le souffle. À l’exception de celui qui nous a trahi et trahi pour sa peau, je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ou ont eu l’intention de me faire du mal. Mon cœur vous portera toujours, vous, votre sœur et tous vos amis, proches et lointains, à cause de combien je vous adore.

J’ai 5 000 francs français dans la valise de la rue de Plaisance. Merci de rembourser mes factures et d’envoyer à Armène les fonds restants si vous parvenez à les obtenir. Je suis Mademoiselle M.M. Notre fusillé débutera à quinze minutes cet après-midi. C’est comme un accident tragique dans ma vie ; Je ne peux pas croire que je ne te reverrai plus jamais.

Une lettre devient un poème et une chanson. Mélinée Manouchian n’envisage pas de se marier ni de fonder une famille, même si c’était la dernière demande de son mari. Même si Mélinée est décédée le 6 décembre 1989, leur histoire d’amour perdurera à travers cette lettre. Le poème de Louis Aragon de 1955 intitulé « Strophes pour se souvenir » est consacré au sujet. Léo Ferré interprétera la chanson sous le titre L’Affiche rouge en 1961. Deux œuvres connues qui assurent la pérennité de l’amour du couple manouchien.

Né le 1er septembre 1906 à Adyaman (Arménie, Empire ottoman), il fut militant communiste du Parti des travailleurs immigrés (MOI) et commissaire militaire des FTP-MOI Parisiens. Il est fusillé le 21 février 1944, au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine).

Musée de la guerre des États-Unis

Missak Manouchian a parfois été connue du public pour des raisons politiques et culturelles au cours des 65 dernières années, mais elle a ensuite sombré dans l’oubli pendant un certain temps. De l’affiche des Allemands sur les murs parisiens de février 1944 au film L’Armée du crime de Robert Guédiguian en 2009 ou au roman Missak de Didier Daeninckx, en passant par l’interprétation par Léo Ferré en 1956 du poème de Louis Aragon ou du film de Mosco Boucault.

La biographie de Missak Manouchian, un autoproclamé « terroriste » qui a pris sa retraite en 1986, est entouré de récits hagiographiques ou politiques. Que ce soit grâce ou malgré ces performances, Manouchian et son équipe sont devenus des héros ; ils représentent les problèmes de mémoire de la Résistance, en particulier de la résistance communiste, et le rôle joué par les étrangers dans ces combats.

Missak Manouchian est issu de débuts modestes ; elle est née en Arménie, qui faisait alors partie de l’Empire ottoman. Il sera témoin des massacres continus perpétrés par les Turcs contre le peuple arménien à l’âge de neuf ans. Même si lui et son frère Karapet faisaient partie des rares survivants, il perd tragiquement tous les membres de sa famille.

Le jeune homme, dont l’esprit était déjà troublé par les horreurs des massacres de la fin des années 1800, serait particulièrement touché par ces nouvelles tragédies. Lui et son frère ont été transportés dans un orphelinat à Djounié, dans l’actuel Liban, dans une région autrefois gouvernée par les Français.

Là, il s’imprègne de la culture française et noue un lien affectif avec la nation qu’il considère comme une amie et une protectrice. Citroën l’engage comme technicien en 1925 après avoir travaillé quelque temps dans les chantiers navals de La Seyne (Var) et de Marseille (Bouches-du-Rhône). Il s’installe ensuite à Paris. L’isolement s’est approfondi après le décès de son frère en 1927. Au début des années 1930, juste avant le début de la Grande Dépression, il a obtenu son permis de conduire.

Missak Manouchian est non seulement une gymnaste talentueuse, mais elle écrit également des poèmes depuis qu’elle est petite. Tchank (L’effort) était une revue littéraire qu’il a contribué à créer alors qu’il était au chômage ; Machagouyt (Culture) a pris sa place au bout d’un an. Pendant ce temps, il revient à ses intérêts créatifs et sportifs. Ses premiers ouvrages et traductions de Verlaine, Victor Hugo, Baudelaire et d’autres y furent publiés.

Comme beaucoup d’immigrés, il fut marqué par les événements de février 1934 et adhéra au Parti communiste. Il a également participé aux activités du club arménien affilié au MOI. Il devient rédacteur en chef de la revue Zangou en 1935, après sa publication sous les auspices du Haïastani Oknoutian Komite, ou Comité arménien de secours, fondé en 1921 à Erevan et présidé par le docteur Kaldjian.

C’est parmi eux qu’il rencontre Mélinée Assadourian, la dame qu’il épousera en février 1936. Après la dissolution du HOC en 1937, il divisa la France en deux pour créer l’Union populaire franco-arménienne, qui réunissait tous les Arméniens de gauche de France.

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