Noémie Schmidt Compagnon – A la ferme, je manipule les outils ; nous partageons de gros repas et de grandes conversations avec mes amis qui vivent avec moi. On peut facilement perdre de l’argent à la longue en fréquentant les mêmes personnes à Paris. Au sein de cette ferme, je me ressource, je décompresse. Les gens qui vivent à la limite et qui pensent différemment sont mes préférés. J’élargis mon champ de connaissances.
En général, j’aime discuter avec les gens du métro, les chauffeurs de taxi et les stations. En lançant un dialogue, on découvre une perspective sur les réalités qu’on n’a pas. Notre société est tellement enracinée que nous engageons rarement une conversation avec quelqu’un qui est différent de nous.
Le théâtre a toujours fait partie de moi. Je n’ai jamais étonnait pas jouer ou créer. La vie est un grand jeu. À l’âge de 18 ans, vous serez l’une des rares personnes à pédaler à travers les États-Unis pendant huit mois. Pour quelle raison?
J’avais envie de respirer dans un monde différent, de découvrir de nouveaux endroits et de découvrir d’autres civilisations. Ne pas avoir à compter sur mon sac banane me donnerait une liberté totale. Suivre mes propres envies me permettrait de tourner de gauche à droite. J’ai parcouru 25 États au total en train et en bus.
Vous avez déclaré « Je suis content de vieillir », une fois. Es-tu sûr?
Plus le temps passe, plus je me détache de l’inutile. Même si, au fond, je suis toujours le même enfant innocent que j’ai toujours été, je me rapproche de moi-même et j’ai plus confiance en moi.
Sous quelles formes êtes-vous engagés ?
L’histoire de l’origine du minitel rose, l’ancêtre des messages explosifs, est racontée dans les années 1980 dans une série intitulée “36 15 Monique”, que je regarde actuellement. C’est Stéphanie Roussel, qui avait effectué le premier dépôt, que je joue. C’est hilarant. De plus, à partir du 27 avril, je ferai une tournée en France pour présenter “Années 20”, le film auquel je suis si attaché et qui, en seulement une heure et dix minutes, raconte le Paris de la déségrégation.
Nous l’avons joué et cofinancé avec des amis, et maintenant je vis avec eux à Paris. Une histoire d’amitié magnifique, une expérience unique. En effet, Robert de Niro a décerné à ce film un prix au Tribeca Picture Festival à New York, et je ne pourrais en être plus heureux. Malheureusement, nous n’avons pas encore trouvé de distributeur en Suisse. La nouvelle star du petit écran, Noémie Schmidt, est née en Suisse en 1991. Le monde des arts, et notamment du chant, a toujours tenu une place particulière dans le cœur de la petite fille.
Elle s’inscrit au Conservatoire de Sion en Suisse en 2004 pour étudier le chant lyrique. Elle décide de quitter son pays huit ans plus tard pour vivre à Bruxelles et étudier le mime et le théâtre à l’école Lecoq. Parallèlement, elle se forme pour devenir chanteuse lyrique dans un théâtre bruxellois. Son amour de la comédie l’a amenée à s’essayer au métier d’actrice et en 2012, elle a fait ses débuts au cinéma dans le court métrage Coda. Sa performance est remarquée et elle est bientôt courtisée par la télévision française.
Elle fait ses débuts au cinéma en 2015 dans L’étudiante et Monsieur Henri, où elle donne la botte à Claude Brasseur, après une apparition remarquée dans les téléfilms Le Premier été et Toi que j’aime tant. L’année suivante, elle devient célèbre pour son rôle d’Henriette dans la série Versailles de Canal+. Sa performance lui permet de tourner un nouveau chapitre de sa carrière. Quelques semaines plus tard, elle revient au casting de For This Is My Body pour remettre la réplique à Fanny Ardant.
Les téléspectateurs de France 2 pourront (re)découvrir L’étudiante et Monsieur Henri sur Mercredi, le 2 décembre 2020. Noémie Schmidt a notamment été présentée au grand public dans ce cliché de 2015. C’est l’occasion rêvée pour Femme Actuelle de vous en dire un peu plus sur l’actrice de 30 ans, puisqu’elle réédite son œuvre.
Le public remarque Noémie Schmidt pour la première fois en 2015. L’année dernière, la jeune comédienne partageait l’affiche avec le légendaire Claude Brasseur dans le rôle principal de L’étudiante et Monsieur Henri. Depuis, les Suisses – qui ont fêté leurs 30 ans le 18 novembre 2020 – sont à l’honneur sur le petit comme sur le grand écran.
C’est également en 2015 que le réalisateur Jalil Lespert embauche pour la première fois Noémie Schmidt. En attendant, le nouveau petit ami de Laeticia Hallyday l’a approché pour lui proposer de jouer dans la série Versailles de Canal+. L’année suivante, elle reprend Dany Boon pour Radin ! et Fanny Ardant pour For This Is My Body.
L’actrice suisse Noémie Schmidt est née en 1991. Elle développe rapidement un penchant pour le chant lyrique, qu’elle perfectionne au Conservatoire de Sion de 2004 à 2008. Elle décide de changer de cap après avoir parcouru en solo les Etats-Unis à la fin de son secondaire. éducation. Celle qui a voulu s’inscrire au collège « par sécurité » apprend de son parcours qu’il faut toujours croire en ses rêves. Elle s’inscrit à son retour à l’École Internationale de Théâtre Lassaâd, basée à Bruxelles.
Noémie Schmidt tient une part dans le court-métrage Coda aux fins de son cours à la capitale belge. Elle remporte le prix d’interprétation féminine au Festival Premiers Plans d’Angers. Versailles, la série événement de Canal Plus, la recrute après ses apparitions dans les émissions de France Télévision Le dernier été et Toi que j’aime tant. C’est un couronnement pour la jeune actrice et la plus grosse production de l’histoire de la télévision française.
À 18 ans, elle était la seule à traverser les États-Unis en solo, à vélo. Elle écrit, photographie et joue encore aujourd’hui, avec le même appétit insatiable pour les nouvelles expériences et les découvertes. Vous êtes connu pour être passionné, idéaliste et rebelle. Que pensez-vous de la situation en Ukraine ? Toute la population pense ce que je ne peux affirmer. Je suis ébahi. Cela me dépasse. Cet été, vous jouerez Antigone à Monthey, dont l’histoire fait écho à la tragédie du présent.
L’histoire de Créon, un tyran qui refuse d’écouter son peuple, est vraie. Antigone, sa nièce, se rebelle contre ce pouvoir, souffre aux mains de son oncle et est ensuite condamnée à mort. Écrite il y a si longtemps dans la Grèce antique, cette pièce reste toujours aussi universelle. J’adore ce vers d’Antigone : “Je ne suis pas née pour partager la haine, je suis née pour partager l’amour.” Dans le contexte actuel, il faut en rappeler.
Il doit y avoir quelque chose de spécial à jouer dans son canton d’origine, n’est-ce pas ? A l’âge de treize ans, je fais mes débuts sur scène dans “Faust” en Valais. C’est super d’être de retour. Des comédiens formidables et généreux sont autour de moi. Et il y aura ma mère qui chantera dans la chorale. Ce sera rempli d’émotions.
Etes-vous toujours vraiment attaché au Valais ?
Mon cœur et mon âme appartiennent au Valais. J’y ai mes proches, mes amis et mes proches, donc j’y retourne souvent. C’est un canton dynamique, beau et accueillant. De plus, je suis ravi d’avoir l’opportunité d’écrire une chronique mensuelle pour “Le Nouvelliste” en toute liberté éditoriale.
Au fil des années, vous êtes apparue dans votre premier film “Coda” en 2012. Votre renommée internationale s’est développée au point que vous êtes désormais l’actrice suisse la plus célèbre. Vous avez dit une fois : “J’ai eu une chance de dingue”.
Oui, j’ai l’incroyable opportunité de partager ma vie avec des artistes et de toujours travailler en équipe. De plus, j’écris et je prends des photos aujourd’hui. Tout le monde en France, et particulièrement à Paris, connaît les clichés qui circulent sur les Suisses. Du hasard en ayez-vous jamais ressenti?
Aux côtés de Claude Brasseur dans L’Étudiante et Monsieur Henri en 2015, Noémie Schmidt fait ses débuts au cinéma. Son personnage est une belle étudiante un peu perdue, la tête haute au-dessus d’un grand-père coq. Vous pourrez également retrouver l’actrice dans la comédie Radin de Fred Cavayé, dans le rôle de la fille de Dany Boon.
Noémie Schmidt, Valaisanne qui a connu de grands succès au cinéma et à la télévision française, est profondément attachée à sa région d’origine et y effectue de fréquents séjours. Cet été, elle interprétera Antigone de Sophocle sur l’esplanade du Crochetan à Monthey. Elle apprécie énormément ces retrouvailles.
A 31 ans, Noémie Schmidt est actuellement l’actrice suisse la plus connue au niveau international. Elle a eu autant de succès dans des films plus indépendants que dans des comédies à succès comme “Radin!” avec Dany Boon. Réputée pour son caractère indépendant, curieux et idéaliste, elle partage son temps entre Paris et une ferme en Dordogne, où elle n’a pas peur d’utiliser ses mains. C’est ce qui lui permet de « se décoloisonner », comme elle le souligne.
Honnêtement, j’ai tout foutu en l’air. Par rapport à ce que les autres pourraient penser de moi, j’essaie d’être assez détaché. La Suisse est un pays riche ; nous sommes privilégiés ; Je ne vois pas en quoi être Suisse pourrait être un fardeau. D’autres formes de discrimination surviennent lorsqu’on est une femme.
Vous aviez soutenu Adèle Haenel en 2020 lorsqu’elle avait quitté la salle pour dénoncer le trophée de Polanski, accusé d’agression, aux Césars. Est-ce un combat qui vous touche ? Même si les choses s’améliorent, l’égalité est encore loin. Commencez à prendre votre temps et continuez à battre. Aucun être humain ne vaut mieux qu’un autre, donc je lutte contre toutes les inégalités. Je me bats pour une société plus tolérante et inclusive.
Vous avez également été à l’aise dans des comédies grand public comme “Radin !” avec Dany Boon et dans des films plus expérimentaux comme le récent one-plan “Années 20”, dont vous avez été coproducteur. Vous aimez changer les choses ?
Vous avez dit un jour : « Je ne suis pas narcissique », ce qui est à la fois intriguant et autonome. Êtes-vous un peu décalé au milieu ? Pas seulement dans le milieu, mais dans la vie en général, j’aime le bizarre, le différent et le transgressif. Je ne partage pas les valeurs que notre société nous impose.
Vous avez été l’égérie du parfum de renommée mondiale “Mademoiselle Rochas”, malgré votre extérieur fastueux. Ce fut notamment une belle expérience qui m’a permis de recevoir une ferme en Dordogne, que j’ai beaucoup appréciée, sur le plan matériel. Votre vie est partagée entre Paris et cette ferme rurale, pour faire simple. Est-ce nécessaire à votre équilibre ?