Olivier Vedrine Est Il Le Fils D’Hubert Vedrine – Il a eu de multiples occasions de s’exprimer sur le sujet, notamment lors de la mission d’information parlementaire de Paul Quilès et devant les médias. Il maintient avec véhémence que la France n’a pas été complice du génocide rwandais contre les Tutsi en 1994. Alors qu’un embargo international avait été décrété par les Nations Unies le 17 mai 1994, Hubert Védrine a reconnu la livraison d’armes par la France au régime de Kigali d’avril à juillet 1994, pendant le génocide, lors de son audition devant la commission de défense du Parti national.
Assemblée le 16 avril 2014.A Saint Sylvain Bellegarde, dans le département de la Creuse, Hubert Védrine est né le 31 juillet 1947. En 1974, il est diplômé de l’ENA (avec une promotion Simone Weil) avec une licence d’histoire et après boursier à Sciences Po Paris, il travaille pour le ministère de la Culture.
À l’âge de 34 ans, le président François Mitterrand le nomme conseiller diplomatique en 1981. Après la réélection de François Mitterrand en 1988, il est porte-parole de l’Élysée puis, en 1991, secrétaire général. Après douze ans de mandat, il restera à la présidence jusqu’en 1995.
Cette année, Hubert Védrine revient au Conseil d’État, où il avait été nommé Maître des requêtes en 1986. C’est en 1996 qu’il réintègre le cabinet Jeantet et Associés. La même année, il publie, chez Fayard, Les Mondes de François Mitterrand, un ouvrage de 800 pages sur la politique étrangère du président français.
En mai 1997, suite à la victoire législative du PS, Lionel Jospin le nomme et le président Jacques Chirac le nomme ministre des Affaires étrangères, poste qu’il occupe pendant cinq ans jusqu’à la fin de sa cohabitation en mai 2002. En 2000, alors qu’il est encore salarié, il co-écrit Les Cartes de la France à l’heure de la mondialisation avec Dominique Moïsi.
Hubert Védrine sera président de l’Institut François Mitterrand de 2003 à 2022.
En 2003, Hubert Védrine crée Hubert Védrine Conseil, un cabinet spécialisé dans le conseil en stratégie géopolitique. Plusieurs grandes entreprises françaises l’emploient à ce titre. Il travaille en étroite collaboration avec le Cabinet Gide Loyrette Nouel. En novembre 2003, Kofi Annan réunit un groupe de six personnalités pour discuter de l’avenir des Nations Unies, et Hubert Védrine en fait partie.
Il sortira un nouveau recueil, Le Temps des chimères, en 2009 et un autre, Dans la mêlée mondiale, en 2011, ainsi qu’une première sélection de ses essais et discours de 1995 à 2003, Face à l’hyperpuissance, dans le même année.
Il est administrateur indépendant de LVMH depuis 2004.
En 2005, il publie la biographie de François Mitterrand dans la collection Gallimard « Découvertes », un dessein, un destin. En 2007, le président Sarkozy a proposé qu’Hubert Védrine revienne au gouvernement et prenne la direction du ministère des Affaires étrangères, mais Védrine a refusé. Un « Rapport au Président de la République sur la France et la mondialisation », voilà ce qu’il écrit.
À l’automne 2007, lui et Pascal Boniface ont publié Atlas du Monde global. En 2009, ils ont publié l’Atlas des crises et conflits, mis à jour tous les deux ans. En 2011, ils sortent Atlas de France. Par ailleurs, en 2008, il publie « La Politique étrangère américaine » chez l’éditeur de livres audio De Vive Voix.
Un « Rapport sur les conséquences du retour de la France dans l’OTAN, sur la relation transatlantique et sur l’Europe de la défense » a été présenté par Hubert Védrine au président Hollande en novembre 2012. C’est la même année que son nouveau Le recueil de textes Dans la mêlée mondiale est publié aux éditions Fayard.
En 2013 et 2014, il co-préside avec Lionel Zinsou la Commission qui a rédigé un rapport sur les perspectives économiques entre la France et l’Afrique, intitulé « Un partenariat pour l’avenir : 15 propositions pour une nouvelle dynamique économique entre l’Afrique et la France », à la demande de François Hollande et Pierre Moscovici.
Référence incontournable pour mieux comprendre les enjeux géopolitiques transversaux des trente dernières années, Une vision du monde, publiée en février 2022 par la prestigieuse collection Bouquins, compile les textes majeurs d’Hubert Védrine.
A l’occasion de l’avant-première du biopic “Olrik : la biographie non autorisée”, Antoine de Caunes et Charline Roux accueillent Hubert et Laurent Védrine. Notre journaliste pop Renan Cros nous rejoindra à la fin de l’émission pour discuter de jeux vidéo.
Aujourd’hui sur Popopop, un ancien ministre des Affaires étrangères évoque le colonel Olrik, un méchant des légendaires BD Blake et Mortimer. Et si, derrière le personnage sombre d’Edgar P. Jacobs, l’aventurier impitoyable prototypique, se cachait un véritable criminel ? Au fil de ce chemin, Hubert et Laurent Védrine ont reconstitué non sans difficulté la vie du véritable Olrik et ses singuliers périls tout au long du XXe siècle.
Membre du Parti socialiste (PS) français, Hubert Védrine est né le 31 juillet 1947 à Saint-Silvain-Bellegarde. Il est diplomate et homme politique. Il a été nommé au Conseil d’État après avoir travaillé avec le président François Mitterrand. Le poste de ministre des Affaires étrangères a ensuite été occupé par Hubert Védrine sous le gouvernement Jospin de 1997 à 2002. Il est consultant depuis 2003.
Petit-fils du peintre Verrier Francis Chigot et fils de Jean Védrine, ami et collaborateur de François Mitterrand, Hubert Védrine est un personnage intéressant. Avant de rejoindre l’ENA, il étudie à Sciences Po Paris.
Diplômé de l’ENA en 1974 (promotion Simone Weil), il travaille au ministère de la Culture, puis de l’Environnement, avant de rejoindre les Affaires étrangères. Parallèlement, il milite pour « Échanges et Projets », alors dirigé par Jacques Delors. De 1977 à 1995, il a également été conseiller municipal de Saint-Léger-des-Vignes dans la Nièvre.
Photo de Védrine Hubert de 1947.
François Mitterrand l’appelle à l’Élysée à partir de 1981. Il est conseiller à la cellule diplomatique les sept premiers mois, puis revient au Conseil d’État pour leur première cohabitation. En 1988, il occupe le poste de porte-parole présidentiel. Il est nommé secrétaire général de la présidence en 1991 et occupe ce poste jusqu’à la démission de François Mitterrand en mai 1995. Il réintègre ensuite le Conseil des Etats avant de rejoindre le cabinet d’avocats Jeantet Associés. Avec Claude Allègre (qui écrit pour la rubrique “Science” du Point), il est également responsable de la rubrique “Étranger” du magazine.
Il a été nommé par le président Chirac sur recommandation du Premier ministre Lionel Jospin, ministre des Affaires étrangères, le 4 juin 1997, suite à la victoire consécutive de la gauche lors de la dissolution. Les cinq dernières années se sont écoulées jusqu’en mai 2002. Il l’a notamment porté pendant la guerre du Kosovo de 1998 à 1999.
Lors de la conférence de Rambouillet, lui et le ministre britannique Robin Cook ont tenté – en vain – de résoudre diplomatiquement la question du Kosovo. Durant cette période, il définit également le mot « hyperpuissance » et son utilisation pour qualifier les États-Unis. La gauche comme la droite ont trouvé divertissante la prestation d’Hubert Védrine au Quai d’Orsay. Dans ses Mémoires, Jacques Chirac écrira à ce sujet :
Suite à la défaite de Lionel Jospin à l’élection présidentielle de 2002, Hubert Védrine démissionne de son poste ministériel. Hubert Védrine Conseil est un cabinet de conseil en géostratégie qu’il a fondé en 2003. Il dirige l’Institut François-Mitterrand depuis 2003. Le Siècle est un autre club dont il fait partie.
En 2004, en vue des élections régionales, il subit des pressions de la part du président élu Robert Savy et de François Hollande pour être le candidat du parti dans le Limousin, mais il finit par céder face au faible soutien des socialistes locaux et perd.
Il est administrateur du groupe LVMH de Bernard Arnault depuis 2005. Hubert Védrine est membre du conseil consultatif de l’Institut Aspen France depuis juin 2006 et du conseil d’administration de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
Kofi Annan, secrétaire général des Nations Unies et membre du Haut Conseil de l’Alliance des civilisations, le nomme en 2005. En 2007, il est membre du comité chargé de préparer la Conférence de Paris sur l’environnement, qui vise à poser les bases d’une future Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement, aux côtés de Nicolas Hulot, Alain Juppé et Edgar Morin. Nicolas Sarkozy devrait le nommer ministre des Affaires étrangères.
Lors d’une grande manifestation le 28 novembre 2007, un groupe alternatif a exigé qu’Hubert Védrine soit traduit en justice “pour sa responsabilité dans la politique française d’aide à la préparation et à l’exécution”. du génocide des Tutsi au Rwanda” et l’a éclaboussé de peinture rouge dans la rue. Édouard Balladur, Alain Juppé et Hubert Védrine sont fortement en désaccord avec cette représentation de la politique française au Rwanda avant 19947,8. Suite à cette agression, Hubert Védrine porte plainte pour des incidents violents lors de réunions.
Dans les conversations sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda, Hubert Védrine est au premier plan. En sa qualité de secrétaire général de l’Élysée, il a eu accès à tous les documents nécessaires pour comprendre la montée et la chute du régime de Juvénal Habyarimana de 1990 à 1994, ainsi que la tournure des événements suite à la tentative d’assassinat de Habyarimana le 7 avril.
1994, et l’exécution du génocide par le gouvernement intérimaire. Les experts en la matière citent souvent Hubert Védrine comme l’un des principaux artisans de la politique rwandaise de l’Élysée, compte tenu de l’état de santé de François Mitterrand à l’époque ; cela est dû au fait que Védrine était membre de tous les conseils restreints qui décidaient des interventions militaires au Rwanda.
Il revient à la direction générale des relations culturelles, scientifiques et technologiques du ministère des Affaires étrangères en 1979. En 1978, il est élu député suppléant (PS) de la première circonscription de la Nièvre.