Pierre Servant Maladie – Veuillez décrire les premiers symptômes et les médicaments que vous prenez. Au début, une créature moins savoureuse s’est matérialisée sous le bras d’un homme. Mon médecin de famille m’a conseillé de la surveiller de près. J’ai l’intention de prendre ma retraite après cela. C’est au mois de septembre 1999 que s’est produit mon deuxième épisode horrible. Mon médecin m’a informé que j’avais un lymphome à croissance lente.
Les ganglions subissent un processus de dégradation. Je me sens extrêmement fatigué très rapidement, j’ai des maux de tête continus et mon niveau d’énergie chute à cause de la chimiothérapie. Avant de décider d’un nouveau plan de traitement en février, je dois procéder à une réévaluation complète.
On peut aussi conceptualiser un vide moléculaire. Pensez-vous que votre maladie a quelque chose à voir avec votre séjour en ex-Yougoslavie ? C’est le point particulier que j’essaie de démontrer. Donnez-moi un aperçu de ce qui me rend malade. J’ai commencé à douter de beaucoup de choses lorsque j’ai appris que certaines troupes européennes effectuant des missions similaires à la mienne avaient été infectées par une maladie balkanique.
Je dois trouver quelques détails. J’ai contacté l’équipe Avigolfe. Je suis curieux de savoir si ma situation relève de l’une des catégories énumérées. Quelqu’un a-t-il pensé aux besoins des retraités, étant donné que j’ai entendu dire que les militaires seraient chargés des inspections ? Beaucoup de gens se demandent si l’abus d’uranium est la seule cause de ces maladies. Les risques possibles du benjoin, un produit chimique utilisé pour la désinfection des armes (NDLR), sont pris en considération.
De nombreuses entreprises de l’ex-Yougoslavie ont été endommagées par les bombardements, ce qui aurait pu entraîner des risques chimiques. Avez-vous entendu parler des soldats tombés malades ? Nous étions tous dans les mêmes unités en ex-Yougoslavie lorsque nous avons été blessés. Je connais particulièrement deux militaires qui subissent des traitements médicaux comparables aux miens tout en poursuivant leur service militaire.
Les militaires : qu’attendez-vous d’eux ? J’espère vraiment que nous pourrons informer les anciens militaires d’une ligne d’assistance téléphonique d’urgence où ils pourront obtenir plus d’informations. Il serait bénéfique de créer une cellule civilo-militaire pour nous assister dans les soins de santé et l’administration. Rester au sommet est l’objectif de chacun. Nous ne pouvons pas comparer les résultats ni les transmettre à nos médecins traitants sans cette étude. Prends bien soin de moi, s’il te plaît.
Adrien Conus (1900-1947), Compagnon de la Libération, incarne parfaitement le titre « Une vie de roman » malgré son état d’infirmité. En 1940, il devient membre de la plus grande branche des Français libres du général de Gaulle après une vie de chasseur, chef de village africain et trafiquant d’or et d’ivoire. La vie de ce franco-russe né à Moscou fut brève mais mouvementée.
Sa famille est originaire de Bir-Hakeim et de tous les autres bastions gaullistes du Levant et d’Afrique du Nord, et il s’est engagé dans les services secrets du général à Londres. Les Anglais l’envoient au Cerné Vercors après qu’il ait terminé sa formation. Même après que les Allemands l’ont capturé, il parvient à échapper à la mort par miracle.
En 1945, il parvient à prendre le commandement des opérations commandos dans la région stratégiquement vitale de la Ruhr après avoir infiltré l’Allemagne nazie. En matière de guerre « spéciale » et indirecte, lui et son équipe sont sans égal. Le colonel Conus, homme épris de combat et couvert de décorations, connaîtra sa fin en Indochine — « à la capitaine Conan » —.
Son ordre, bien qu’efficace, était trop sulfureux et a échoué de façon spectaculaire. Un long voyage plus tard, il meurt sur le continent d’Afrique noire qu’il a adopté. Jusqu’à la fin des temps, cet innocent romantique sera référencé dans les cours de contre-espionnage français… Oh, vraiment ?
Pierre Servent, à partir d’archives inédites provenant notamment des services secrets français et anglais, ainsi que de témoignages personnels, a dressé le tableau sanglant d’un étrange soldat que l’ami de Joseph Kessel considérait à juste titre comme un héros, même s’il n’était pas « un ange ».
Cet ouvrage est l’auteur de Pierre Servent.
Le Colonel Servent est un expert respecté des questions de défense et de stratégie. il a travaillé comme journaliste à La Croix et au Monde avant de devenir analyste militaire régulier sur France 2.
L’ostéodysplasie progressive (FOP), également connue sous le nom de myosite ossifiante progressive (MOP), maladie de l’homme de pierre (DMG), ou maladie de Münchmeyer, se caractérise par l’ossification progressive des squelettiques et des tendons qui les attachent aux os. Avant de commencer ce processus, il existe généralement des poussées inflammatoires. Ayant un impact sur le gène ACVR1, cette maladie orpheline est considérée comme une maladie héréditaire. Elle touche 1,3 personne par million.
La suspicion de FOP peut provenir d’une anomalie congénitale distincte affectant le gros intestin ou d’anomalies ultérieures impliquant un œdème ou des raideurs. À mesure que les muscles squelettiques, les ligaments et les tendons subissent une transformation hétérotopique, une immobilité progressive s’installe. Les symptômes de l’ostéosclérose apparaissent généralement après l’âge de deux à six ans, à la suite d’une blessure ou d’une maladie.
En commençant au niveau du cou et des épaules, l’ossification progresse vers la poitrine, puis le dos, les articulations des coudes et des épaules, les muscles abdominaux et enfin les épaules et le dos. Le diaphragme, les muscles entourant le cœur et la langue sont les seuls à rester étendus. Il semble que le modèle d’ossification le plus courant soit le développement du squelette embryonnaire. Les masses osseuses, en revanche, sont invisibles et peuvent être localisées n’importe où, même à de grandes distances.
Les radiographies peuvent être utilisées pour étudier des symptômes tels que des malformations du gros intestin ; cependant, il est concevable que les tumeurs soient constituées par erreur de tissus gonflés, conduisant à un diagnostic incorrect de la maladie. Les amputations, les biopsies de tissus suspects et les chimiothérapies inutiles ont déjà aggravé l’état du patient. Le caractère rare de cette maladie rend le diagnostic difficile, même avec les tests génétiques actuels.
Chaque jour, Maxime se dit : “Chaque jour j’essaye de relever un défi” car il souffre du mal d’homme de pierre. A onze ans, en 2018 au Havre (Seine-Maritime), la vie de Maxime prend un tournant dramatique. En raison de sa prise en charge du patient, il aspire à “livrer le plus normalement possible” pour pouvoir apporter son aide. Le 25 mai 2018, le diagnostic est annoncé sans laisser de trace. Maxime, né et élevé au Havre (Seine-Maritime), vient d’avoir onze ans. Son état est connu médicalement sous le nom de fibrodyspalasie ossifiante progressive (FOP), tout comme l’homme de pierre.
“Je me pose beaucoup de questions.”
Ce souvenir revient sans cesse, même après cinq ans : “Je regarde la série Friends à l’hôpital.” Je me sentais plus faible que d’habitude et j’ai vu ma mère courir dans la chambre en sanglotant. Mon père, lui, n’était pas si désemparé. À seize ans, je me pose beaucoup de questions, mais celles sur ma maladie passent au second plan. Pour commencer, cette année j’ai obtenu mon Bac de Français. Deuxièmement, j’ai suivi une orientation. Finalement, tout ce que je veux, c’est connaître le résultat. Maxime, notre vaillant soldat
Parmi ces maladies génétiques incroyablement rares, 95 ont été retrouvées en France. Les traumatismes, les chutes ou les procédures médicales telles que les transfusions sanguines peuvent provoquer l’ossification des ligaments, des muscles et des tendons. Connu professionnellement sous le nom de Pierrot, Pierre Servant est décédé des suites d’une longue maladie. Sa renommée s’est répandue partout en Haute-Rivoire.
Dans les Monts du Lyonnais, Rémi Cuisinier s’en souvient ainsi : “C’était mon copain depuis toujours.” J’étais pratiquement apparenté à ses parents en Haute-Rivoire. Ces petits paysans n’ont jamais laissé leur pauvreté décourager leur moral. À l’âge de quatorze ans, mon ami Pierrot et moi nous sommes inscrits et avons finalement obtenu notre diplôme à Saint-Laurent-de-Chamousset. Pierrot avait un faible dans son cœur pour la terre bienveillante. Il est sorti de l’autre côté de la rivière à 70 ans. Nous garderons sa situation en tête lors de la fête des écoles de Haute-Rivoire le 8 mai.
La Marche des noisettes a reçu le concours de Pierre Servant, généreux soutien de la vie associative. Il présidait la Fnaca de Haute-Rivoire et était connu pour son extrême discrétion. “Pourquoi est-ce que je suis malade ?” Le subordonné français Jean-Claude Gélis tente de déterminer l’origine de sa maladie après avoir servi en Yougoslavie. L’armée est tenue d’informer et de soigner un militaire malade conformément à ses souhaits.
Jean-CLAUDE GLIS, conseiller à la retraite de 46 ans, lutte depuis quatre ans contre le lymphome, une forme de cancer. Aux vingt-quatre années de service militaire du sous-officier s’ajoute une année entière de service en Yougoslavie, qu’il a servi de 1994 à 1997. Dans son nouveau rôle de père de trois enfants, des traitements de chimiothérapie comme celui qu’il doit subir ce le matin définira sa vie. Sa meilleure hypothèse est que la maladie du soldat est liée à une exposition à l’uranium ou à des armes chimiques. Il n’a toujours pas les réponses. L’ex-Yougoslavie a été le théâtre de quatre autres diagnostics officiels de leucémie et de lymphome de la part des soldats français.
À quel moment vous êtes-vous senti malade pour la première fois ? Selon Jean-Claude Gelis, tout a commencé lors de mon dernier voyage en ex-Yougoslavie en 1997 (mars et avril). Un sein gonflé et des douleurs me gênaient. Lorsque les médecins français et allemands qui m’ont examiné se sont retrouvés vides, ils m’ont transféré à l’hôpital militaire de Marseille pour que je puisse subir des examens complémentaires.
Les médecins locaux ont d’abord suspecté une « maladie de Kawasaki » (NDLR : affection inflammatoire associée à un dysfonctionnement immunologique). Mon rapport médical ne m’a pas encore donné le feu vert car cette pathologie touche majoritairement les enfants.