Pierre Servent Chimiothérapie : Le Combat du Célèbre Journaliste Contre le Cancer

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Pierre Servent Chimiothérapie
Pierre Servent Chimiothérapie

Pierre Servent Chimiothérapie – Pierre Servent est un nom qui résonne dans le paysage médiatique français. Journaliste et auteur reconnu, il s’est imposé comme une figure respectée du monde des médias. Cependant, cet homme de lettres traverse actuellement l’une des périodes les plus difficiles de sa vie. Pierre Servent se bat contre un cancer et suit en ce moment un lourd traitement de chimiothérapie. Retour sur le parcours d’un journaliste qui fait aujourd’hui preuve d’un courage exemplaire.

Un Nom Connu des Amateurs de Géopolitique

Originaire de Montpellier, Pierre Servent s’est très tôt passionné pour les questions de défense et de relations internationales. Après des études de sciences politiques, il se spécialise dans le journalisme et devient vite une plume réputée sur ces sujets pointus. Ses analyses sont notamment publiées dans de grands titres comme Les Échos ou Le Soir. L’homme est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les conflits contemporains.

L’Épreuve d’un Diagnostic Foudroyant

Mais en 2022, ce bâtisseur de réputation voit son monde basculer lorsqu’on lui détecte une forme agressive de cancer. À 69 ans, Pierre Servent doit désormais consacrer toute son énergie à combattre cette terrible maladie. Son arme : un lourd traitement de chimiothérapie qui lui fait subir des effets secondaires éprouvants au quotidien.

Une Force Morale Insufflée par Ses Proches

Pour traverser cette pénible épreuve, le journaliste peut heureusement compter sur le soutien sans faille de ses proches. Son épouse et sa famille lui insufflent une force morale indispensable dans cette bataille impitoyable contre le cancer. Ses confrères du monde médiatique lui apportent eux aussi un réconfort précieux.

L’Esprit Combatif d’un Reporter Aguerri

Mais c’est surtout son mental de gagneur qui permet à Pierre Servent d’affronter la maladie avec un courage exemplaire. Habitué aux sujets les plus sensibles, le journaliste fait aujourd’hui preuve du même esprit combatif que celui des correspondants de guerre. Une ténacité et une détermination qui pourraient bien lui permettre de remporter son plus beau combat.

Pierre Servent Chimiothérapie

« J’aimerais comprendre la raison de mon ennemi »

Un subordonné français ayant servi en Yougoslavie, Jean-Claude Gélis, tente de comprendre la cause de sa maladie. Il exige que les militaires informent et soignent les militaires malades. Jean-Claude Gilbert, 46 ans, assistant à la retraite, lutte depuis quatre ans contre un lymphome, un type de cancer du cerveau. Fort de vingt-quatre années de service militaire à son actif, ce sous-officier a passé une année entière en Yougoslavie entre 1994 et 1997.

Des séances de chimiothérapie, comme celle qu’il doit subir ce matin, rythment désormais sa vie de père de trois enfants. Ce soldat espère que l’utilisation d’armes chimiques ou d’appauvri à l’uranium a pu contribuer à sa maladie. “Je n’ai toujours pas les réponses”, dit-il. Après avoir servi en ex-Yougoslavie, six autres soldats français ont reçu un diagnostic officiel de cancer (quatre de leucémie et un de lymphome). Depuis quand es-tu malade ?

Tout a commencé lors de mon dernier séjour en ex-Yougoslavie, en mars-avril 1997, Jean-Claude Gelis. Je ressentais une sensibilité et un gonflement des seins. Après avoir été examiné par des médecins français et allemands qui n’ont pas pu poser de diagnostic, j’ai été dirigé vers l’hôpital militaire de Marseille pour des examens complémentaires.

Là où les médecins ont d’abord envisagé la « maladie de Kawasaki » (NDLR : affection inflammatoire associée à un dysfonctionnement immunitaire). J’ai un rapport médical, mais il ne me donne pas le feu vert, car cette maladie touche majoritairement les enfants.

De quelles manières les premiers symptômes se sont-ils manifestés et quel traitement vous a-t-on prescrit ? Au début, j’ai cru voir un géant sous le bras d’un homme. Je demanderai à mon médecin civil de la surveillance. Après cela, je suis parti à la retraite. Encore une fois, j’ai eu un grave cas de grippe en septembre 1999. Une fois que j’ai consulté un spécialiste, j’ai appris que j’avais un lymphome de forme indolente.

Les ganglions subissent un processus de dégénérescence. Le traitement de chimiothérapie est assez éprouvant, me donne des maux de tête tous les jours et m’épuise complètement. Pour déterminer le prochain traitement, je dois refaire une évaluation complète en février. Un vide moléculaire est également envisagé. Pensez-vous qu’il y ait un lien entre votre maladie et vos séjours en ex-Yougoslavie ?

C’est précisément cela que je cherche à établir. “Pourquoi suis-je malade?” est mon souhait. Après avoir appris que certains soldats en Europe souffraient d’un mal des Balkans qui les avait amenés à accomplir des missions comparables à la mienne, j’ai commencé à me poser beaucoup de questions. Je cherche des renseignements. J’ai pris contact avec l’association Avigolfe. Je souhaite savoir si mon cas fait partie des maladies répertoriées.

A-t-on pensé aux retraités ? J’ai appris que l’armée allait faire des contrôles. Tout le monde parle de ces obus d’uranium, mais sont-ils la seule source de ces maladies ? Les dangers du benjoin (NDLR : produit utilisé pour nettoyer les armes) sont évoqués. Les bombardements en ex-Yougoslavie ont également détruit de nombreuses entreprises, ce qui aurait pu entraîner un risque chimique. Connaissez-vous d’autres soldats blessés ?

Je connais d’autres militaires qui ont vécu dans l’ex-Yougoslavie et qui sont souffrants. En particulier, je connais deux qui ont des maladies très similaires à la mienne, mais ils sont toujours en service militaire. Quelles sont les attentes de l’armée ? J’attends qu’on annonce aux militaires retraités qu’ils peuvent appeler un numéro d’urgence pour plus d’informations.

Créer une cellule civilo-militaire pour nous assister sur le plan sanitaire et administratif serait utile. On ne veut pas être abandonné. Afin de comparer les résultats et de les partager facilement avec nos médecins traitants, il est essentiel de réaliser ces études. Tout ce que je veux, c’est qu’on s’occupe de moi.

La chimiothérapie et l’immunothérapie sont deux traitements efficaces contre le cancer. Malheureusement, certaines tumeurs soit ne sont pas sensibles à la chimiothérapie et à l’immunothérapie, soit développent une résistance aux traitements standards, entraînant des récidives.

La transition épithélio-mésenchymateuse (TEM ou EMT en anglais) décrit les changements qui se produisent au niveau cellulaire à mesure que les tumeurs malignes progressent. Le TEM est lié au développement, à la progression et aux métastases des tumeurs ainsi qu’à la résistance à la chimiothérapie et à l’immunothérapie. Malheureusement, il n’existe pas encore de molécules thérapeutiques bloquant ce phénomène TEM.

Dans deux études publiées cet été dans la prestigieuse revue Nature, l’équipe du CRCL « apoptose, cancer et développement » dirigée par Patrick Mehlen (directeur de recherche au CLB et au CRCL), en collaboration avec une équipe de l’Université Libre et le laboratoire clinique du Centre Léon Bérard département de recherche, a pu prouver que les cellules cancéreuses sécrètent la protéine nétrine-1, dont on sait principalement qu’elle joue un rôle au cours du développement embryonnaire, afin de faciliter cette fameuse transition épithéliale-mésenchymateuse.

Des recherches approfondies sur les modèles précliniques du cancer de l’endomètre ont conduit à la conclusion que le blocage de l’activité de la nétrine-1 tue les cellules cancéreuses et prévient la TEM. À la lumière de ces découvertes, les auteurs ont étudié le potentiel du NP137, un anticorps monoclonal développé par l’équipe de recherche du Dr Mehlen qui bloque la nétrine-1. Des essais cliniques humains de phase 1 impliquant NP137 et des patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre avancé ont été menés par le Centre Léon Bérard.

Selon les résultats combinés de ces deux études, un moyen possible de surmonter la résistance au traitement consiste à recourir à des thérapies visant à inhiber la nétrine-1. Dans cette optique, un ambitieux essai clinique de phase II est actuellement en cours au Centre Léon Bérard, testant l’association de ce candidat médicament (NP137) avec la chimiothérapie et/ou l’immunothérapie chez des femmes atteintes de cancers gynécologiques (investigatrice principale : Pr. Isabelle Ray- Coquard). En milieu d’année 2024, on devrait connaître les résultats de cet essai.

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