Raphaël Glucksmann Jordan Bardella

Raphaël Glucksmann Jordan Bardella
Raphaël Glucksmann Jordan Bardella

Raphaël Glucksmann Jordan Bardella – Vendredi 12 avril, sur France Inter, le chef du Rassemblement national a confirmé qu’il se limitait aux questions économiques fondamentales, coïncidant avec les critiques de fin d’émission du représentant socialiste sur les “illusions” et les “mythes” qu’il “vendait”. ” aux électeurs.

La décision de Jordan Bardella de renoncer aux discussions de groupe au profit d’interviews en solo ou en duo est désormais plus claire. Dès le début de la campagne pour les élections européennes le 9 juin, le chef du Rassemblement national (RN), qui se maintient à un solide 30% dans les sondages, ne bouge pas de ses positions sauf en face-à-face : vendredi, Le 12 avril, avant Valérie Hayer le 2 mai, la jeune présidente de la formation d’extrême droite était sur France Inter face au leader des socialistes dans ce scrutin, Raphaël Glucksmann.

Les deux hommes politiques étaient candidats aux élections européennes de juin, mais ils ont évité le débat direct et ont préféré s’adresser au grand public. Le journaliste Ali Baddou a été particulièrement contrarié par cette méthode.

Les concurrents ont abordé de nombreux sujets au cours de leurs longs débats, abordant des questions telles que l’économie de guerre, la position de la France au sein de l’UE et l’accord sur la migration et l’asile. Au cours de leur débat de près de 30 minutes, les deux députés ont exposé leurs idées très différentes sur l’Europe.

Au lieu de débattre l’un avec l’autre, Bardella et Glucksmann choisissent souvent d’exprimer de longues tirades. Ali Baddou a dû intervenir à plusieurs reprises pour rappeler aux candidats que leur travail consistait à débattre et non seulement à tenir des réunions, à cause de cette circonstance. Il y avait peu de possibilités d’avoir une conversation sérieuse car les deux hommes persistaient à dominer la salle, même après son intervention.

Le fait qu’il ne s’agissait pas d’une réunion a été évoqué à plusieurs reprises par Ali Baddou, qui a exhorté à plusieurs reprises les candidats à s’exprimer librement. Au lieu d’écouter ses préoccupations, les deux gars ont continué à présenter leurs points de vue au public.

L’un des hommes politiques qui apparaît souvent est Ali Baddou #

Ali Baddou a déjà été impliqué en politique. En fait, il est sorti avec la fille d’un président dans les années 90. Il croise pour la première fois la route de Mazarine Pingeot en 1992 alors qu’il est assis sur les bancs du célèbre lycée Henri-IV. Son père, le président François Mitterrand, lui a été présenté après quelques mois de fréquentation.

La proximité de la journaliste avec la politique ne semble cependant pas l’aider à gérer la dispute entre Bardella et Glucksmann. Il a essayé de toutes ses forces d’incarner les deux hommes politiques, mais il a lamentablement échoué, et le programme est devenu davantage une collection de discours qu’une véritable discussion.

Sur France Inter, vendredi dernier, les deux favoris des élections européennes s’affrontaient. Raphaël Glucksmann, qui veut apparaître comme l’opposant numéro un du Rassemblement national, a un rendez-vous important.

Jordan Bardella et Raphaël Glucksmann se sont exprimés vendredi sur France Inter sur le rapport à l’Union européenne, l’accord sur l’asile et la migration, ou encore l’économie de guerre. Pendant plus d’une demi-heure, deux visions diamétralement opposées de l’Europe se sont affrontées. Le rendez-vous était crucial pour la tête de liste publique PS-Place. Votre mais ? Faites une entrée remarquée en tant que principal opposant au Rassemblement national et rejoignez enfin le camp Macron.

Communiqué à l’UE

Introduction : Raphaël Glucksmann a réaffirmé son attachement à l’Union européenne (UE), qualifié d’«une chose vitale». “Je veux construire cette puissance européenne pour que la France reste la France”, a martelé le candidat socialiste. De son côté, Jordan Bardella fait preuve de plus de maturité, même si la position du Rassemblement national à l’égard de l’UE s’est nettement améliorée ces dernières années :

En imposant une submersion migratoire que la majorité des peuples européens rejettent, l’Union européenne se construit bien trop. souvent contra l’intérêt des peuples. C’est une bonne chose, à condition que la France défende ses intérêts lors de ces élections européennes.

Pacte pour les réfugiés et migration

Le Parlement européen a adopté mercredi 10 avril le traité d’asile et de migration. Leurs perspectives sur la question migratoire restent radicalement différentes, même si l’un des deux eurodéputés a voté contre. Il existe deux points de vue diamétralement opposés sur la question. Le problème de la migration est, à mon avis, un problème existentiel.

Raphaël Glucksmann Jordan Bardella

Tout en qualifiant le texte de la migration de « pacte de submersion », le président du RN a fustigé : « Je pense qu’il menace aujourd’hui la sécurité, l’identité de nos peuples ». En faveur d’un référendum sur la question de l’immigration et d’une double frontière, la fille de Marine Le Pen a fait sa proclamation.

Encore un son de clôture pour Raphaël Glucksmann. Trois cent huit mille personnes ne peuvent pas constituer un flot migratoire, à mon avis. (ce qui suit) Vous ne pourrez plus répondre aux exigences de votre économie et de votre société sans immigration. L’immigration est nécessaire pour nos sociétés vieillissantes.

Il faut “organiser les choses” selon les “voies légales” lorsqu’il s’agit de la question migratoire, selon l’Eurodéputé. “L’Europe n’est pas le vaisseau de la submersion migratoire ; l’Europe n’est pas le vaisseau de la décroissance ; ce sont des mythes et des illusions.” “Je ne suis pas Emmanuel Macron, je ne céderai rien, je ne vous céderai pas une fois de terrain”, a-t-il lancé aujourd’hui à son adversaire.

Guerre en Ukraine.

Mercredi en Dordogne, Emmanuel Macron a exhorté l’industrie de l’armement à faire un effort “durable”. Après avoir accusé Jordan Bardella de « défendre les adversaires de notre nation », Raphaël Glucksmann, plus en phase avec la position du président, a réitéré sa volonté de « fermer » contre le « tyrannique » Vladimir Poutine. «Votre patriotisme est un patriotisme d’estrade, de pacotille», a fustigé le socialiste.

Tout en critiquant avec véhémence la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine, qu’Emmanuel Macron a qualifiée de “folie”, Jordan Bardella a dénoncé la “menace multidimensionnelle” que représente la Russie. “Non mettre en jeu notre sécurité collective” et entraîner “l’escalade avec une puissance nucléaire” sont deux choses que le président du RN a insisté sur.

Après ce match, Le Figaro a demandé aux états-majors des deux camps ce qu’ils pensaient des performances de leurs champions respectifs. Le débat a été très gratifiant. Selon un proche du candidat socialiste, Raphaël Glucksmann a prouvé qu’il était le premier opposant au RN dans ce pays et que, contrairement à Emmanuel Macron, il ne céderait rien idéologiquement ou politiquement.

“Franchement l’objectif est rempli, c’était la politique des réalités contre les cafés philo du 6ème arrondissement de Paris”, a déclaré Côté RN avec le même sentiment. “Je pense que tu finiras deuxième”, dit doucement Jordan Bardella à Raphaël Glucksmann juste avant leur rencontre. Une prédiction qui n’est pas complètement déçue, car un résultat tel serait l’équivalent d’un échec pour Valérie Hayer, une macroniste.

À qui profite la confrontation entre Jordan Bardella et Raphaël Glucksmann aux élections européennes ? Si Jordan Bardella refuse de participer aux débats « polyphoniques » avec les chefs de grands partis européens (comme le 10 avril sur RFI et France 24), le candidat du RN acceptera des duels.

Vendredi 12 avril, sur France Inter, il s’est hissé en tête de la liste socialiste, Raphaël Glucksmann, troisième dans les sondages et dont la dynamique se rapproche chaque jour de celle de la candidate à la présidentielle, Valérie Hayer. Le franchissement du rideau de fer a servi les intérêts des deux candidats.

“Aimez-vous que l’immigration en France est excessive ?” “Porque c’est ce que la plupart des Français disent”, prévient Jordan Bardella à son adversaire. Oubliez la plaque ; cette question est totalement détournée. “Il n’y a pas trop d’immigrés en France”, déclare la personne arrêtée.

Dans l’heure la plus écoutée de France Inter, la radio nationale française, vendredi 12 avril, à l’aube, les deux hommes affichent ouvertement leurs différences. Tous deux ont fait du bon travail après 30 minutes de trading, il n’est donc pas nécessaire de choisir un gagnant. L’objectif principal de Jordan Bardella est d’affaiblir le groupe macronationaliste ; ces élections européennes sont l’antichambre de la campagne présidentielle de 2027.

A gauche divisée entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, Raphaël Glucksmann est en quête de crédibilité à mesure qu’il se rapproche de plus en plus de la liste Renaissance dans les sondages. Jordan Bardella n’a aucun arrière-petit-enfant à perdre, grâce à son excellente intention de vote de 30 %. Raphaël Glucksmann a de bonnes chances de l’emporter, mesurées jeudi dans un sondage (Ifop pour le Figaro) à 12,5%, contre 18% pour Valérie Hayer.

Dernier voyage médiatique avant la dissolution du discours

Non seulement on peut choisir son adversaire, son favori, contre lequel il est toujours bon de se présenter en renfort, mais on peut aussi choisir le moment. Quel que soit le sujet abordé ce matin, Raphaël Glucksmann s’y est montré très intéressé. A partir du lundi 15 avril, le temps de parole de chaque candidat sera décompté selon des critères précis fixés par l’Arcom, le régulateur français des médias.

Ainsi, chaque parti disposera d’un temps de parole prédéterminé, basé sur des sondages, mais aussi sur les résultats obtenus par le parti socialiste aux dernières élections présidentielles et législatives. Avec 1,74% d’Anne Hidalgo et environ 7% du parti rouge au cours de ces deux années, le risque d’antenne a considérablement diminué. Raphaël Glucksmann avait donc déjà programmé une nouvelle bataille le dimanche 14 avril, au soir à la télévision, contre le candidat de droite François-Xavier Bellamy, avant le butoir de lundi.

Marine Le Pen, dont le bilan électoral est moins flatteur, s’est coordonnée avec le RN. Alors que son parti a obtenu 41,45% des voix au second tour de l’élection présidentielle et 18,68% des voix aux législatives, la contradiction demeure. Il faut avant tout apprendre à éviter de passer pour un froussard. Jordan Bardella a donc programmé un bras de fer avec sa principale rivale, Valérie Hayer, le 2 mai.

Une stratégie consiste à « crédibiliser » un adversaire afin d’en « affablire » un autre. Cette tactique consistant à «crédibiliser un adversaire pour en affaiblir un autre» n’est pas l’apanage de l’extrême droite. Lundi, Valérie Hayer a fait le même calcul dans la majorité présidentielle. Marion Maréchal, candidate de la Reconquête et rivale du Rassemblement national, était son adversaire, et les deux ont eu un débat.

Un autre intérêt stratégique y est servi : le RN souffrira si le parti d’Eric Zemmour avance. L’une des préoccupations majeures de la campagne présidentielle est la perspective de voir l’entourage de Marine Le Pen bien avant la soirée du 9 juin, jour de l’élection. Désormais une autre angoisse s’ajoute : celle de finir troisième, derrière Raphaël Glucksmann.

Raphaël Glucksmann Jordan Bardella
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