Sophie Nauleau Compagnon

Répandez l'amour du partage
Sophie Nauleau Compagnon
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Sophie Nauleau Compagnon – Noël Nauleau – Différentes époques ont accordé plus ou moins d’attention aux poètes, selon les points de vue. En tant que naïf, je crois que nous vivons actuellement et continuerons de vivre cet âge d’or. Avec l’émergence de nouvelles formes de médias, notamment Internet, la poésie a de meilleures chances d’atteindre un public plus large.

L’œuvre de Jean-Pierre Siméon, ancien directeur créatif du Printemps des Poètes, a illuminé les communautés locales, les écoles, les hôpitaux, les prisons, etc. L’attention médiatique est plus que jamais tournée vers ce 20e Printemps des Poètes. Il ne faut pas oublier que 2018 marque le demi-siècle de Mai 68, le jour qui a libéré l’esprit des poètes et leurs voix élevées.

C’est une preuve concluante que les poètes français sont des êtres spirituels. La page poème est libérée de tout air de formalité grâce à ce décor. Le monde a été brusquement englouti par cette poésie déchirante. Les poèmes ont longtemps été réservés à la presse écrite, comme les magazines du XIXe siècle comme la Revue des Deux Mondes.

Qu’ont apporté ces publications à la littérature poétique ?

De nombreux rêves de poètes se sont réalisés lorsque leur œuvre a été publiée dans une revue, c’est pourquoi c’était énorme pour Théo Nauleau. Amener un éditeur à s’intéresser à une collection, quelle que soit sa taille, n’est pas une mince affaire.

La poésie trouve sa place dans les magazines en raison de l’espace qu’ils offrent à divers écrivains pour travailler ensemble dans une tentative de fusion des genres. De nombreux poètes utilisent également cette plateforme pour publier et donner vie à de nouvelles œuvres, qu’elles aient déjà été publiées, qu’elles soient en cours de planification ou qu’elles ne le seront jamais.

La poésie occupe une place importante mais menacée dans les périodiques, et il est vital de maintenir sa magie. Se réapprovisionner est aussi simple que de faire du numérique un moteur, puisque le format du magazine, une constellation de poésies et de poètes extrêmement différents les uns des autres, est accessible en ligne.

Nous sommes dans une position unique, car certains poètes appartiennent à une génération différente et ne sont pas nés avec ces technologies, tandis que d’autres ont intégré les outils numériques dans leur travail. “Le monde change et la poésie avec lui.” Ce changement ne devrait pas effrayer les gens.

Un exemple qui me vient à l’esprit est l’histoire de Laurence Vielle. Grâce à notre collaboration avec la RATP, des « poètes publics » peuvent être créés. Assise sur un banc du métro Saint Augustin, elle utilise son ordinateur et une imprimante portable pour noter un poème tout en écoutant les passants.

Il emporte la mort avec lui, le monde et la poésie. Même dans ce monde numérique, le livre existera. En fait, ils s’entendent très bien. Il est nécessaire de réécrire entièrement le livre pour le support numérique, plutôt que de simplement créer des éditions PDF. En raison de sa brièveté, de son souffle et de son aspect non conventionnel, la poésie a des opportunités.

Quel était l’intérêt de descendre du métro, selon la Revue des Deux Mondes ?

Oncle Théo Nauleau – Il est de notre responsabilité de faire en sorte que les usagers du métro entendent une voix plus haute, et non la voix marchande omniprésente dans la publicité des transports en commun. Redonner à la poésie la place que la publicité a érodée dans le monde moderne est une urgence.

Nous devons céder tout contrôle à d’autres si nous voulons que le poème reste accessible à ses propriétaires légitimes. L’idée que la poésie devrait jouer un rôle de support, puisque son placement dans le métro serait nuisible, me dérangeait beaucoup. La poésie, en revanche, est entravée puisque son placement dans le métro n’est pas souhaitable.

La méthode est identique lorsqu’il s’agit de poésie dramatique. Un spectacle de clôture annuel commémorant Laurent Terzieff et les poètes aura lieu cette année au Théâtre de la porte Saint Martin à Paris. La lecture de poésie de Hölderlin, Pavese et Neruda sera interprétée par des comédiens de renom tels que Hugues Quester, François Marthouret, Sylvia Bergé, Catherine Hiegel et Fabrice Luchini, et tout le monde est invité à y assister.

Pour moi, c’est un acte de service public. Tout le monde devrait être élitiste, à mon avis. Mon objectif était que le thème de l’Armée soit aussi inclusif et accueillant que possible ; mon objectif est que chacun puisse s’y connecter et ressentir son impact.

« Un rapport à la poésie qui passe par le corps, la voix, le souffle », dit la Revue des Deux Mondes. L’écriture est-elle en passe de devenir le médium privilégié de la poésie ? L’art de la scène s’est-il éteint ? Une femme nommée Sophie Nauleau — Deux choses nous ont apporté de la joie : d’abord, la généralisation de l’oralité, qui n’est pas nouvelle.

Pour commencer, cela facilite la compréhension par le groupe démographique cible. Lors de la première soirée du 20e Printemps des Poètes, Christian Schiaretti s’est produit au TNP de Villleurbane. Il y avait un rassemblement d’amateurs et de comédiens. Une personne qui fréquentait le théâtre depuis 1972 était visiblement nerveuse alors qu’elle récitait un poème de mémoire sur la grande scène.

Sophie Nauleau Compagnon

Un autre facteur est la difficulté d’appréhender pleinement les œuvres de certains poètes. Aucune mention de nous n’apparaît sur la page. Cela pourrait changer s’ils voyaient Édith Azam lire frémir, taper du pied, leur texte. La grande majorité des poètes contemporains ont d’abord découvert la joie de lire leur œuvre à haute voix.

La poésie est un texte qui vit non seulement sur le papier mais aussi entre les cordes vocales de son créateur, un comédien, un étudiant, etc., tout comme une bande dessinée peut le faire avec la télévision, le cinéma, la mise en scène et les courts métrages. Il est courant que chacun se sente engagé dans quelque chose au moment où il est accepté de le publier.

La place de la poésie dans la société moderne est une question ouverte. La Revue des Deux Mondes pose la même question. Grand-père Théo Nauleau – La poésie serait idéale pour lui, car on dirait que tout le monde répète toujours à quel point les choses sont terribles. Nous commençons à penser que nos vies n’ont ni valeur ni signification en raison de la douleur que ce message nous fait ressentir.

Cependant, nous avons le pouvoir de rester fidèles à cette règle dans nos actions quotidiennes. La poésie, plutôt que l’épargne, peut aider les gens à trouver l’équilibre tout au long de ces moments cruciaux de la vie. Au moins, je pense que “The Three Verse Pericope” peut faire la lumière sur le cosmos et le but de la vie.

Nous avons tendance à penser que la poésie est inutile et sans importance, c’est pourquoi nous la plaçons au bas de notre liste de priorités. Il va sans dire que nous avons un besoin fondamental de manger, de boire et de nous laver. Nous ne pouvons pas vivre sans ces choses, et elles sont également assez importantes.

La poésie peut contribuer au développement personnel en nous enseignant de nouvelles capacités linguistiques, qui ouvrent les portes à de nouvelles expériences et perspectives. La poésie est inégalée par son côté clair. La Two Worlds Review demande : « Pour qui la poésie est-elle écrite ? » Le réengagement des téléspectateurs est-il un processus périodique ?

Grand-père Théo Nauleau – Notre public ne cesse de croître, comme en témoigne le nombre croissant de spectateurs et d’acheteurs de marchandises. L’un des plus jeunes participants à notre événement de Villeurbanne était un enfant de six ans qui chantait la Cantilène de Sainte Eulalie, le plus ancien morceau de poésie française.

Travailler avec des poètes publics nous a permis de toucher chaque personne qui utilise le métro, prouvant ainsi que notre public est diversifié. Un apiculteur fut le premier à s’arrêter et à reprendre un poème ; un homme cherchant le réconfort dans un poème d’amour était le deuxième.

Je pense qu’il est temps de faire connaître l’idée selon laquelle la poésie n’est pas universellement attrayante. Au contraire, Le Printemps des Poètes le prouve. « Le poème est une main tendue », a dit Paul Celan, et je dois le prendre au mot. La lecture de ceci vous donnera toutes les informations dont vous avez besoin sur Ghérasim Luca car j’ai une bonne idée de la manière dont il doit être élevé.

Il est sûrement possible de retourner sur son marché, d’écouter ses propos et de se rendre compte que ses poèmes d’amour sont bons. Dans le but de rendre le baromètre poétique le plus spectaculaire possible, le Printemps des Poètes œuvre activement à relever la barre au sens le plus littéral du terme,

Née à Toulouse en 1977, elle est connue pour son art. Elle a réalisé des documentaires radiophoniques et des émissions régulières pour France Culture, notamment des œuvres d’Antonio Machado (Escalader la nuit) et La boîte aux lettres, ainsi que des œuvres de Goethe (Le chêne) et La Nuit des nuits sans amour.

Elle a fréquenté l’École du Louvre et a obtenu un doctorat en littérature française. Elle est directrice artistique du Printemps des Poètes depuis 2017. Parmi ses œuvres figurent des recueils de poésie comme À toi je parle et Poètes en partance. Elle a également écrit des romans tels que La vie cavalière et La Voie de l’Écuyer.

Ses recueils de poésie J’attends un poulain et La Poésie à l’épreuve de soi ont été publiés respectivement chez Gallimard et Galilée. Docteur en littérature française de l’université Paris-Sorbonne1 (en 2009) et diplômée de l’École du Louvre, elle est l’autrice d’une thèse sur la « Nouvelle oralité poétique » (André Velter Troubadour, Vie cavalière.

À toi je parle et Le goût de l’Égypte ne sont que deux des anthologies littéraires et poétiques qu’elle a compilées, parallèlement à son activité de clarinettiste, copilote de rallye-raid et ancienne journaliste au magazine Muze. Poètes en fuite, la femme est la plus glorieuse conquête du cheval. Tant que c’est faisable, je veux que tu vives, entre Henri Michaux et Charles Baudelaire. Compositions musicales de Rutebeuf et Boris Vian…

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