Taille De Gabriel Attal – Le 9 janvier 2023, Gabriel Attal devient le plus jeune premier ministre de la Ve République. En 2021, le journaliste Lucas Bretonnier révélait avoir fréquenté l’École Alsacienne, une école privée parisienne très sélective qui favorise un environnement anticonformiste par sa pédagogie et ses méthodes de recrutement (*). La liste de ses anciens élèves comprend de nombreux hommes politiques, journalistes, acteurs, etc.
C’est arrivé. Mardi 9 janvier 2023, à 34 ans, Gabriel Attal devient le plus jeune premier ministre de la Ve République. Il a été nommé par le président Emmanuel Macron et il reprend donc le flambeau d’Elizabeth Borne. Cette institution discrète mais très appréciée était fréquentée par l’ancien ministre des Comptes publics, un militant de la Renaissance qui luttait pour le parti socialiste.
Située au cœur du riche sixième arrondissement de Paris, cette école a produit de nombreux anciens élèves célèbres. Parmi eux : des hommes politiques, des artistes, des financiers, des journalistes, des chefs d’entreprise, etc.
L’École alsacienne a également été fréquentée par Agnès Buzyn.
Outre le Premier ministre Gabriel Attal, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et l’avocat Juan Branco étaient également des anciens élèves de l’institution. Cette école crée depuis près d’un siècle son propre microcosme unique, alliant aide financière et ouverture culturelle ; il est à la fois élitiste et accessible.
Quelques heures après la parution de son livre « L’Ecole du gotha : enquête sur l’Alsacienne » (Edition du Seuil), le journaliste Lucas Bretonnier nous confiait dans sa pédagogie et son mode de recrutement. Capitale : Vous êtes admissible, Ecole Alsacienne de Gotha, mais c’est un gotha très particulier. Lequel?
Braxton Lucas : Pour faire simple, c’est l’école chouchoute de la gauche caviar et de la droite libérale. L’Alsacienne, à la fois aristocrate et bobo, se consacre aux secrets, solides mais discrets, de la culture et de l’argent. Les classes réfractaires préférées du public sont également séduites par d’autres institutions parisiennes privées comme Stanislas, Jeannine Manuel ou Franklin. En revanche, la sociologie des parents alsaciens est singulière.
Un peu de droit, de théâtre, de production, de psychologie, d’architecture, de journalisme, d’édition, de politique, de publicité, de médecine, de professeurs d’université, d’écrivains, etc. Il y a des bijoux, des bijoux et encore des bijoux là-bas, mais pas de bling-bling. Et il y a beaucoup de « schizos » de gauche qui, d’un côté, soutiennent l’école publique et la mixité sociale, mais de l’autre, envoient leurs enfants dans ce milieu interreligieux.
Qu’est-ce qui attire ces heureux élus vers l’Alsacien ?
Sur le marché scolaire parisien, une boisson assez unique. Voici une école privée qui n’est pas catholique, sélective sans être compétitive, et dont la pédagogie est bienveillante, tournée vers les arts, à l’écoute de l’enfant, et ne privilégie pas avant tout les connaissances académiques. A cela s’ajoute un nombre croissant de CSP+ de la bourgeoisie bohème chic, qui est la traditionnelle clientèle « bon » du public qui finit par s’en passer.
Elsacienne, vous dites, est un microcosme fermé et protégé. Comment recruter des étudiants ? Le critère géographique est donc déterminant dans les niveaux maternel et primaire, avec une préférence donnée aux riverains. C’est une première étape car nous sommes dans le quartier le plus cher de Paris, où le prix du mètre carré dépasse régulièrement les 17 000 euros et où les frais annuels d’éducation, hors périscolaire, activités et déplacements, s’élèvent à 3 000 euros.
Quarante pour cent des effectifs du lycée sont constitués de ces “Alsaciens” de souche, embauchés dès la crèche ! Ensuite, à une exception près, les seules fois où vous pouvez inscrire votre enfant sont en sixième ou en deuxième année. Cependant, il reste très peu de places disponibles. Par exemple, sur 664 étudiants qui ont postulé à l’admission au collège à l’automne 2020, 86 ont été acceptés (38 places au niveau secondaire pour 267 candidats).
Un biais de seconde main malavisé donne une préférence (imméritée) aux enfants des ex-conjoints et à leurs familles, contrariant un processus de sélection drastique : 67 % des 1 800 étudiants de l’Alsacienne ont au moins un frère ou une sœur inscrit. là.
Enfin, pour tous les autres, le critère de personnalité est tout aussi crucial que le critère de résultats scolaires. Cela crée un troisième angle : les profils jugés curieux, grégaires, aux centres d’intérêts variés, démontrant une aisance orale, etc., seront retenus après de multiples entretiens et tests. Une autre personne socialement discriminante qui ne veut pas être nommée.
Cet établissement a toujours été radical et anticonformiste depuis sa fondation en 1874. Petit rappel historique : en 1870, lorsque la France perd l’Alsace et la Lorraine, un petit nombre de ses habitants parviennent à quitter la région et à s’installer à Paris. La plupart d’entre eux sont réputés.
Ils peuvent envoyer leurs enfants soit à l’école catholique (ils sont protestants), soit à l’école publique napoléonienne (qui, selon eux, a conduit le pays à la défaite), en fonction de leurs convictions religieuses. C’est alors que certains pères de famille décident d’ouvrir leur propre école, d’où le nom de l’Ecole Alsacienne, toujours en activité aujourd’hui : rue Notre-Dame-des-Champs.
Et, remarquablement, sa formation éducative : laïc, mixte, humaniste. L’objectif, dès le plus jeune âge, est de former des citoyens responsables et libres par l’éducation plutôt que par la simple instruction. En effet, les premières puéricultrices du jardin alsacien ont été formées par Maria Montessori, dont la méthode est encore largement utilisée aujourd’hui. C’était dans les années 1920.
Par rapport à son époque, elle a toujours été en avance. Françoise Dolto (une enseignante dont le fils Jean, alias Carlos, était dans la publicité de 1960), dont elle s’investit dans les écrits en s’intéressant davantage à l’émancipation des élèves qu’à la perfection, trouve sa voix. Par exemple, lorsqu’un élève est en difficulté, il conclut un « contrat » avec l’école dans lequel il s’engage à se remettre sur les rails avec l’aide d’un enseignant désigné.
Dans une interview accordée à BFMTV jeudi 13 octobre, une députée favorable au programme du président a décrit le débat tendu qui a éclaté entre son parti et l’opposition sur le projet de loi budgétaire. Si la position de l’administration sur la révision du budget ne s’assouplit pas, elle pourrait chercher à utiliser l’article 49.3 de la Constitution.
L’exécutif peut l’utiliser pour mener à bien le projet de législation fiscale (PLF) 2023. La colère et le ressentiment montent au Parlement national, plus visiblement parmi les législateurs les plus progressistes du Nupes et les membres du Rassemblement national. Gabriel Attal et son équipe semblent désemparés face à cet obstacle. Attal est membre du parti Renaissance et ministre délégué chargé des comptes publics.
« On souffre, là », a déclaré jeudi 13 octobre un membre de la majorité présidentielle à nos confrères de BFMTV. Certains ont qualifié la situation actuelle de « crise politique », tandis que d’autres ont adopté un point de vue plus positif. L’Obs précise que le 11 octobre, Gabriel Attal, l’homme au cœur de ce dossier en raison de son rôle de gestionnaire de portefeuille, s’en est pris à l’opposition.
Ils ont été décrits comme une « coalition de l’irresponsabilité renvoyant l’image d’un pays qui est incapable de se fixer comme objectif d’exercer une maîtrise sur sa dépense publique ». Bruno Le Maire a récemment annoncé qu’il prendrait “le temps qu’il faut” pour évaluer le budget 2023, ce qui devrait apporter des nouvelles encourageantes à ceux qui attendent avec impatience l’abrogation de l’article 49.3. “Ce ne sera pas aujourd’hui, pas demain, pas cette semaine.” Le ministre de l’Économie l’a déclaré lors d’un entretien avec le micro de RTL.
Quel “blocage” en France ?
Son assurance que le fameux sujet n’est pas primordial et que le but est d’engager un “débat en profondeur”, c’est sa façon de le dire : “S’il y a une moindre chance de ne pas déposer un 49.3, nous la saisions, parce que que le budget est un acte fondamental dans la vie d’une nation.”
Avec 192 voix contre et 175 pour, le point limite du projet de loi de finances a été rejeté avec succès en première lecture par l’opposition. Intervenant au procès-verbal du dernier Conseil des ministres, Olivier Véran a exprimé sa profonde inquiétude face au fait que les oppositions tentent d’entraîner la France dans un blocage.
Le Premier ministre Gabriel Attal démissionne après le départ de la Première ministre Elisabeth Borne, caractérisé par son fort recours au 49.3. Il a assuré au peuple qu’il prendrait ses fonctions de Premier ministre de la Ve République sans délai après avoir reçu sa nomination. Les responsables politiques de la région nous ont fait part de leurs réponses, comme on pouvait s’y attendre.
Une ascension dangereuse attend Daniel Attal. Les critiques et les partisans l’ont à la fois félicité et critiqué après avoir été nommé Premier ministre 34 ans après la démission d’Elizabeth Borne, alors qu’il n’avait servi que six mois en tant que ministre de l’Éducation nationale.
Nos dirigeants politiques locaux nous ont surpris par leur choix présidentiel, voici donc quelques-uns de nos commentaires à ce sujet. Avec ceux qui le tiennent en haute estime, le qualifiant de « macroiste de premier ordre ». Il est vrai que certains ont qualifié Emmanuel Macron « d’un homme politique talentueux…
Qui entre dans l’histoire… » et qu’« il n’y aura aucune rupture dans la politique d’Emmanuel Macron », mais ils sont loin d’être seul. Ce Premier ministre populaire, puissant et ambitieux est le premier nommé par Emmanuel Macron depuis 2017. Le président aura préséance sur Gabriel Attal.
Une suggestion a été faite. Emmanuel Macron a été insuffisant, ce qui prouve qu’il a réussi à les choses et à occulter ses véritables intentions. Nommé mardi à Matignon en remplacement d’Elisabeth Borne, Gabriel Attal, 34 ans, est devenu le plus jeune premier ministre de la Ve République.
À 37 ans, Laurent Fabius avait été nommé précédent détenteur du record en 1984. À cet égard, le nouveau propriétaire de la rue Varenne entretient l’intrigante parcelle. Il est devenu secrétaire d’État en 2018 après avoir représenté la région des Hauts-de-Seine au Parlement depuis 2017.
Son palmarès impressionnant comprend des postes de ministre délégué au budget (lors de la foule célébrant l’élection d’Emmanuel Macron) et de ministre de l’éducation nationale (de juillet 2023), ainsi que porte-parole du gouvernement de Jean Castex (2020-2022).
Cela fonctionne d’abord comme une véritable rupture pour Emmanuel Macron, puisque cet ex-khan de Strauss confirme un talent hors du commun à son arrivée à Matignon. Si Gabriel Attal est peu cité ces derniers temps comme successeur possible d’Elisabeth Borne, c’est parce qu’aucun de ses trois prédécesseurs directs ne l’a présenté dans sa biographie.
Lorsqu’Emmanuel Macron a accédé au pouvoir en 2017, Edouard Philippe, Jean Castex et Elisabeth Borne étaient tous moins connus, moins médiatiques et politiquement incompétents. Dans ce décor hyper-présidentialisé, chacun a suivi son regard vers l’Élysée, le cœur palpitant du réacteur.
