Taille Robert Badinter – “Un ami en Eure-et-Loir t’aidera” Je suis de retour en Eure-et-Loir, où ma fortune politique n’a pas brillant, voilà un quart de siècle. J’ ai une maison charmante dans la Beauce où je fais croire à mes enfants qu’un loup habite le garage, et qu’il faut lui apporter un sandwich au jambon. »
En mars 2000, Robert Badinter est à Chartres.
Emmanuel Macron annonce le décès de Robert Badinter : “Un hommage lui sera rendu” Selon L’Écho Républicain, l’ancien garde des Sceaux continue en évoquant son différend avec le socialiste Maurice Legendre, alors maire de Vernouillet.
En 1972, nous avons organisé des primaires similaires à celles du Texas, mais sans majorettes, devant un minimum de six personnes par réunion. Maurice Legendre d’un côté et Badinter, son adversaire, de l’autre. On a déclaré que j’étais vaniteux. Je n’ai jamais aspiré à un poste politique, même au sein du PS.
En mars 2000, Robert Badinter est à Chartres.
Daniel Frard (PS), qui a succédé à Maurice Legendre à la mairie de Vernouillet, se souvient de cet épisode. Contacté, l’ancien maire confie : Maurice Legendre étant propriétaire d’une maison dans le département, Robert Badinter l’a affronté. Après s’être présenté comme candidat PS et avoir battu Robert Badinter, Maurice Legendre a été élu deuxième. Représentant de circonscription d’Eure-et-Loir le 11 mars 1973.
Saluant Robert Badinter comme “une figure du siècle” et “tout simplement lumineux”, les représentants politiques ont rendu hommage à l’artiste. Harold Huwart, actuellement maire radical de Nogent-le-Rotrou et vice-président du conseil régional Centre-Val de Loire chargé du développement économique, était présent au banquet présidé par Robert Badinter.
“Dans le mauvais département, au mauvais moment”
En 1973, les chances de la récupérer étaient bonnes. Il y a eu une compétition interne entre Robert Badinter et Maurice Legendre, qui a abouti à la défection du candidat local au profit du candidat national par les militants.
Il poursuit en disant qu’à l’époque, dans la fédération socialiste, les choses étaient compliquées. Tout le territoire d’Eure-et-Loir a connu des conflits. Robert Badinter aurait « mis le pied sur un nid de guêpes avant de repartir très vite », selon une vieille formule dont je me souviens de ses jours de formulaire. C’est la seule et unique fois de sa vie qu’il a voulu comparaître devant un corps législatif. En fin de compte, il n’aurait jamais été sénateur.
Il aurait été un brillant législateur qui aurait changé le cours de l’histoire de la législature, a déclaré Harold Huwart. “Au pire moment, il est tombé dans le mauvais service.” Robert Badinter a quitté notre agence. Vendredi 9 février, à l’âge de 95 ans, l’homme politique et ancien tuteur de Sceaux, acquitté de toutes les charges à sa mort, est décédé, emportant à jamais avec lui le secret de la disparition de sa fille Judith.
Un pilier de la politique française, qui restera dans l’histoire comme l’homme responsable de l’abolition de la peine de mort, est sur le point de disparaître. Selon Le Monde, Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, est décédé vendredi 9 février 2024 à l’âge de 95 ans. Le président Emmanuel Macron l’a déjà informé qu’il recevrait une distinction nationale. Après avoir quitté la présidence du Conseil constitutionnel, l’ancien président laisse derrière lui son épouse Elizabeth et leurs trois enfants : Judith, Simon et Benjamin.
En 1987, Elizabeth et Robert Badinter sont confrontés à une situation difficile et très stressante pour leurs parents : leur fille Judith disparaît. Les détails de cette histoire rappellent un mauvais scénario. Judith Badinter n’arrive plus à dormir, alors qu’elle est arrivée quelques jours plus tôt au moulin Silly-Tillard, où la famille Badinter se réunit habituellement le week-end ou les vacances. Ce matin, elle a dit qu’elle allait courir et a laissé une lettre à son frère. Une alerte est donnée par un employé de maison après plusieurs heures de silence, et des recherches sont lancées.
Né le 30 mars 1928 à Paris (Seine), Robert Badinter est un homme politique, avocat, universitaire et essayiste français. De 1986 à 1995, il a été président du Conseil constitutionnel. Il est surtout connu pour son travail en faveur de la réinsertion des détenus et contre la peine de mort, qu’il a réussi à faire abolir en France le 9 octobre 1981, tout en étant gardien des sexes.
Il est également connu pour ses efforts visant à supprimer la disposition légale criminalisant les relations homosexuelles avec un mineur à des époques où les relations hétérosexuelles étaient légales, et pour sa participation à la création du nouveau Code pénal.
Ancien ministre de la Justice, il avait fait de l’abolition de la peine de mort l’une de ses grandes priorités. Il fut avant tout un ardent défenseur des droits de l’homme lorsqu’il était président du Conseil constitutionnel. Ce qui est particulièrement poignant aujourd’hui à Lyon, c’est que son décès aura lieu le 9 février 2024, jour anniversaire de la tombola de la rue Sainte-Catherine.
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Bien qu’il soit né à Paris, la vie de Robert Badinter est profondément liée à la Ville de Lyon. La famille Badinter décide de fuir vers la Capitale des Gaules, alors zone libre, après la défaite de 1940. Cependant, lors du tirage au sort de la rue Sainte-Catherine organisé par la Gestapo de Lyon et décidé par Klaus Barbie le 9 février 1943 , son père, Simon Badinter, est arrêté. Il ne reviendra jamais de sa déportation à Drancy et au camp de concentration de Sobibor. Ensuite, Robert Badinter, sa mère et son frère chercheront refuge en Savoie jusqu’à la Libération.
En apprenant la nouvelle du décès de Robert Badinter, mon cœur s’est serré. Nous perdons un homme d’État inégalé dont les combats honorent notre pays à jamais. Grégory Ducet, Maire de Lyon, a présenté ses plus sincères condoléances à l’occasion de l’anniversaire de la fusillade de la rue Sainte-Catherine dont lui et sa famille ont été victimes.
Il entretient ce lien avec la ville de Lyon en assistant régulièrement à des cérémonies et des conférences. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il a choisi l’Opéra de Lyon pour l’avant-première mondiale de son premier livret d’après le roman “Claude” de Victor Hugo en 2013. L’histoire d’un Canut de la Croix-Rousse qui lutte contre l’injustice et finit décapité .
Toute sa vie, Robert Badinter – avocat, professeur, garde des Sceaux, président du Conseil constitutionnel et sénateur – s’est battu pour une haute conception de la justice qui fédère la communauté des juges administratifs, constitutionnels et judiciaires.
Le Président de la République lui a rendu hommage ce matin, saluant son travail en faveur du droit à l’autodétermination. Cet homme courageux et de principes restera dans l’histoire pour son combat pour mettre fin à la peine capitale et, plus généralement, pour le bénéfice d’un système judiciaire garantissant les droits de l’homme et les libertés. Jean-Marc Sauvé, qui a eu l’honneur d’être ministre du cabinet de Robert Badinter, était l’ancien vice-président du Conseil d’État.
Robert Badinter, en sa qualité de gardien des forêts, est apparu à plusieurs reprises devant le Conseil d’État : une fois pour présider à l’installation du vice-président Pierre NicolaÍ, et plus tôt, le 19 janvier 1982, pour rappeler les principes essentiels qui guident nous aujourd’hui et demain, et la responsabilité qui pèse sur nous de garantir les libertés pendant que les services publics fonctionnent. Tous ces points sont toujours d’actualité et nous rappellent l’essence de nos missions :
Vous servez la cause de la liberté et en êtes ainsi l’un des gardiens.
À ce sujet, je voudrais attirer votre attention sur le fait que vous avez toujours déclaré qu’il n’y avait pas de blessés mineurs ni de victimes méritant l’attention d’un tribunal aussi élevé. (…) D’ailleurs, vous veillez également au bon fonctionnement des services publics. Non seulement vous protégez le public, mais vous êtes également l’arbitre de l’activité administrative grâce aux précédents que vous créez, qui aident l’exécutif à voir plus clairement les limites de son autorité et, lorsqu’elles sont franchies, il risque d’en abuser.
Robert Badinter, attaché avec ténacité aux principes de justice et toujours vigilant pour défendre la justice administrative lorsqu’il est attaqué ou jugé, ne montre aucune crainte. Il s’attache à ceux et celles qui ont pour mission de faire justice un patrimoine qu’il nous appartient de préserver. C’est l’incarnation d’une justice humaine et exigeante que nous devons défendre.
Robert Badinter a été inscrit dans la section du Parti socialiste de Châteauneuf-en-Thymerais (Eure-et-Loir) dans les heures comprises entre le jeudi 8 février et le vendredi 9 février, à l’âge de 95 ans. L’ex-garde des Sceaux prend les commandes avec sa loi abolitionnant la peine de mort le 9 octobre 1981. Il représente les idéaux humanitaires de la gauche.
Longtemps avocat, proche du futur président de la République, François Mitterrand, Robert Badinter a effectué un passage via l’Eure-et-Loir, dans le courant des années 1970. Lors du traditionnel banquet Marceau, offert par l’Union des Républicains d’Eureka-Loir (UREL), à Chartres le 23 mars 2000, l’ancien président du Conseil constitutionnel français s’était confié dans son entourage sur cette brève expérience politique.