Amri Madani Wikipedia – Originaire de Saint-Denis, Amri Madani gère aujourd’hui un équipement sportif. Boxer, il remporte des combats successivement. Il a remporté les championnats de France et du monde de kickboxing à plusieurs reprises, notamment en 2004 et 2005, et est devenu double champion d’Europe.
Un talent qui justifie pour lui le surnom de « Zizou de la boxe ». Malgré ses 33 ans, il poursuit sa carrière de boxeur. Quelques années plus tard, cet ancien athlète d’élite ouvre sa propre salle de boxe. Fort de 42 ans d’expérience à son actif, Amri est de retour sur le plateau de la prochaine série TF1 2024-2025 Koh-Lanta, les chasseurs d’immunité.
Dans sa vie personnelle, Amri Madani est père de deux fils.
Amri, ancien champion français et mondial de boxe, possède sa propre salle depuis quatre ans. Amri, surnommé le « Zizou de la boxe », est un homme très déterminé qui a arraché ses gants à 33 ans, mais il souhaite transmettre ses valeurs et ses passions. Il est une source d’inspiration pour nombre de ses étudiants grâce à ses qualités innées de leadership. Toutes les qualités nécessaires pour aller loin dans l’aventure et apporter de la joie à ses deux petits garçons sont là chez Amri.
A eux trois, ils ont remporté cinq championnats du monde de sauvage, tout en représentant la France. Ils prévoient néanmoins de boxer pour le pays d’origine de leurs parents lors des prochains Mondiaux en Bulgarie, qui auront lieu du 29 août au 1er septembre 2012.
Les quotas dans le foot tricolore ont fait controverse un an auparavant. Il s’agissait de limiter le nombre de binationaux dans les équipes de France de jeunes car nombre d’entre eux ont finalement décidé de partir dans un autre pays, faute d’opportunités. Ces boxeurs le font parce qu’ils y croient.
A 33 ans, Anthony Mezaache a déjà remporté les titres de champion du monde français de boxe et de champion d’Europe de boxe anglaise. Il dit qu’il doit renouer avec ses racines pour justifier la boxe pour l’Algérie : Je m’engage pour ce pays pour les raisons de coeur. Mon père y est né et j’y suis attaché. La France ne constitue pas l’adversaire de cette démarche. Je n’ai rien contre son équipe.
Je n’ai plus rien à prouver, mais certains diront que nous voulons échapper à la concurrence.
Dans le but de constituer une équipe solide pour les prochains Mondiaux, Anthony a été nommé vice-président de la Fédération Algérienne Sauvage. Il a séduit quatre anciens champions de France. Je sens comme tel, et je suis Français.
Le fait qu’il n’ait pas voulu « se prendre la tête avec les tours préliminaires et accéder immédiatement aux rencontres de niveau mondial » est cependant évident. Dans le but de constituer une équipe solide pour les prochains Mondiaux, Anthony a été nommé vice-président de la Fédération Algérienne Sauvage. Il a séduit quatre anciens champions de France.
Amri Madani, 30 ans, en fait partie ; il est double
Amri Madani, 30 ans, en fait partie ; il est deux fois champion du monde de savate. Il enfile son maillot pour vivre “une belle aventure” : Le développement de la savate en Algérie est aussi l’occasion de se retrouver autour d’un projet porteur de sens. Un véritable échange s’est instauré avec ce pays. Tout comme Anthony, Amri assure qu’il ne représente pas la France lorsqu’il se bat pour le pays de ses parents !
Entre deux chaises, on trouve le cul. On n’est pas considéré comme Algérien dans Algérie. C’est là qu’on ne parle pas vraiment français. Cependant, je suis fier de mon héritage. Je suis très intégré dans la société et très attaché à ma double culture. Je ne défends pas la France.
De plus, devenir un bon Français n’est pas toujours aussi simple que de grignoter son héritage. J’étais heureux de boxer pour la France, et je serais tout aussi heureux de le faire pour l’Algérie. Je frémis à l’idée de ce que les gens penseraient.
“En France, je ne suis qu’un nom sur une liste”
Pourtant, il attire l’attention sur l’incapacité du gouvernement fédéral à reconnaître ou même à se soucier de la transition de l’athlète : “Je jure que je ne ferai rien à personne parce que mon image a été utilisée pour promouvoir la discipline.”
Djibrine Fall-Télémaque, 39 ans, entraîne l’équipe de France full contact et est championne du monde. Il y a deux ans, il envisageait de boxer pour le Sénégal, même si un différend financier entre les deux factions le décourageait. Avec deux objectifs en tête, renouer avec ses racines et faire découvrir son sport :
Je ne connais pas mon pays. Même la langue m’est étrangère. Je dois rétablir la connexion. Je sais faire de la boxe mieux qu’autre chose. Voilà, c’est un superbe moyen de y arriver. Je souhaite apporter mon expertise dans un domaine que je maîtrise au pays de mon père.
Nous avons offert à l’équipe de France nos plus belles années. Apporter un trophée à un pays comme le Sénégal contribue à propager la discipline ailleurs. “Ma démarche n’est pas politique”
Selon lui, la savate “souffre de la domination française” devrait grandement bénéficier de cette parade de talents :
Les gardiens français devront en découdre sur la scène internationale avant de pouvoir s’imposer. Le niveau d’exigence sera amélioré et la crédibilité emportera la savate. De plus, Djibrine avance comme si de rien n’était, s’assurant que personne ne s’oppose lorsqu’un conseiller technique ou un formateur français vend son expertise contre rémunération.
Grâce à la boxe française (BF), Amri Madani a réalisé un tour du monde. Mais l’Indre, lui, n’y a jamais mis les pieds, même s’il connaît l’équipe de football de La Berrichonne. Car alors qu’il était étudiant au Creps de Toulouse, il a croisé Kevin Constant et a suivi son parcours. Madani a tout gagné en BF ; il est de Bobigny. Ses trois championnats du monde, d’Europe et de France prouvent qu’il est une star de la savate.
Je rêvais de devenir champion du monde à mes débuts, à l’âge de treize ans. Il devrait cependant travailler à l’école car la boîte ne nourrit pas.Mon souvenir préféré…? Pour le titre de champion du monde en 2005. Ce soir-là, j’étais rempli d’émotion. C’était la première fois que mes parents me voyaient me battre. Malgré mes trente-trois années d’expérience en boxe à l’époque, on ne m’avait jamais vu sur un ring.
Depuis six ans, cet athlète d’élite est à la tête des installations sportives de Bobigny. Même s’il a détourné son attention du savate pour se tourner vers le kickboxing et le muay thai, il reste toujours occupé avec ces arts martiaux.
Les sportifs ont la possibilité de s’entraîner tous les jours de midi à quatorze heures dans sa salle de Bobigny. Là-bas, avec son ami “suée” Flavien Albe, ils montent l’équipe AMG Coaching pour préparer physiquement les futurs combattants.
Deux rendez-vous cruciaux
Avec cet invité de marque, la scène Déolois a réuni plus d’une centaine de personnes pour une programmation bien remplie. Une bonne révision a été possible sur les thèmes de l’organisation défensive, des parades et des esquives. De peur de perdre la bataille d’un seul coup, Amri Madani a tenu à travailler les séquences.
Deux journées passées sous l’élément technique qui a donné du peps, du plus aguerri au plus jeune. Concernant Madani, il enfilera les gants pour deux combats importants de kickboxing en Algérie et à Bobigny. De plus, il aime faire du vélo et a hâte d’être en juillet pour voir le Tour de France.