Arthur Teboul Origine Parents – Je ne savais pas chanter”, disait Arthur Teboul dans ses premières années. J’ai mémorisé mes textes. A une occasion particulière, j’ai poussé un cri terrible… C’est l’histoire derrière la chanso Art Teboul, chanteur de Feu !, est le fils d’immigrés marocains et algériens. Poésie et électro-rock se rencontrent chez Chatterton, qui incarne la fusion de Brassens et Radiohead, Baudelaire et Bobin. Contre toute attente, la future star de la musique pop avait d’autres projets.
Brel, Barbara, Brassens, Brigitte Fontaine, etc. étaient là. Aujourd’hui, les Editions Seghers sont fières de publier Arthur Teboul. Le chanteur de l’album Le Déversoir de Feu! est une œuvre épique dans laquelle il utilise l’écriture automatique pour écrire une poésie fantastique, bizarre, qui confine parfois au surréalisme. Il y a une excellente compagnie pour Chatterton.
Arthur Teboul nous a accueilli dans son bureau poétique, habillé pimpant pour une journée de route. J’ai passé la plupart de mes années de formation dans le vibrant et passionnant 20ème arrondissement de Paris. J’ai deux frères plus jeunes et je suis l’aîné de trois enfants. Quand j’étais enfant, mon père dirigeait une agence de branding axée sur les visuels.
Il a conçu les mises en page, les aménagements intérieurs et les couvertures de tous les livres, brochures et affiches. Il était généralement dans son bureau lorsque j’avais des devoirs à rendre. Nous avons travaillé ensemble pour le lui procurer.
Une reliure professionnelle et une couverture en plastique lisse lui confèrent un aspect soigné. Parallèlement à sa carrière musicale, il est également artiste depuis qu’il est petit. Il travaillait avec mon jeune frère, étudiant aux beaux-arts, et passionné par son métier.
Je travaille sur la pochette de l’album Palais d’église, mon plus récent album. A EDF, ma mère était communicante. Fondée au lendemain de la guerre civile, mon école primaire publique, Vitruvius, était une expérience visant à créer un environnement d’apprentissage où les élèves étaient encouragés à penser et à agir de manière indépendante.
Il s’agissait d’un mouvement de réforme de l’éducation dans les années 1960:
Et l’architecte qui l’a conçu lui a donné son nom. Les médiateurs étudiants cherchaient à éviter et à régler les différends dans la cour. Nous avions des réunions tous les mercredis pour aborder les questions soulevées par le.
Les enfants toute la semaine et pour trouver des réponses potentielles. En agissant avec conviction, nous avons pu conquérir notre indépendance. Grâce à ce cours, je valorise désormais davantage les voyages en groupe. A titre d’exemple, nous avons fourni une pièce que nous sommes en CM2.
Nous avons emmené en tournée dans les Yvelines Origin Parents Planes d’Arthur Teboul et l’avons joué devant les élèves, d’après le roman L’Amiral des mots de Pierre Aroneanu. Alors que nous allions d’un village à l’autre, nous trimballions nos lourdes charges sous la pluie. Les salles de sport étaient super, à notre avis.
Pariez sur ignorer l’avertissement. Nous nous sommes accroupis derrière un grand drap, avons formé un U sur scène et nous sommes penchés sur une chaise avant le début de l’événement. Je me suis levé et j’ai lu mon scénario avant tout le monde. L’exaltation que j’ai ressentie ce jour-là restera avec moi pour toujours.
À coup sûr. Même aujourd’hui, je tiens ces enseignants en haute estime et je leur suis reconnaissant pour tout ce qu’ils ont fait. J’étais un étudiant hétéro jusqu’à ma deuxième année. J’ai fréquenté un collège ZEP voisin lorsque j’étais en sixième et je me souviens de la fatigue des élèves.
J’avais besoin de l’aide des autres pour acquérir ma liberté en raison de ma petite taille et de ma fragilité inhérente. La mer ne m’a pas empêché de vaquer à mes occupations quotidiennes. Le potentiel d’unité d’une organisation publique à base intellectuelle m’a enchanté. C’est ici que j’ai rencontré les autres pompiers.
Pour être plus précis, Sébastien Chatterton et Clément. Au début, Louis-le-Grand était un endroit très violent. Après une moyenne de 18 la première année, je suis tombé à 6,0 la deuxième. Le fait est que j’ai essayé et je suis enfin au courant. C’est à ce moment-là que j’ai commencé.
Utiliser l’humour comme moyen de masquer mes déficiences intellectuelles. J’ai grandement bénéficié de mon éducation. Malgré le déclin, j’ai réussi à gravir les échelons culturels et sociaux. Après avoir terminé mes études, je me suis inscrit au Lycée Carnot pour préparer HEC.
C’est mon baccalauréat. Mon père est complètement obsédé par la musique. Je lui suis extrêmement reconnaissant. Sa capacité à susciter l’intérêt des gens pour la musique et la littérature sans les y obliger était remarquable. La musique française était son talon d’Achille.
J’ai découvert un tourne-disque et tous les disques de mon oncle et de mon père:
Y compris ceux de Charles Trenet et de Georges Brassens, dans la chambre de ma grand-mère en allant les voir. Barbara, qu’il croisait le dimanche, était également un objet de son affection. Nous avons écouté beaucoup de musique en chemin.
Pendant les vacances de Noël, notre famille est partie en road trip en Espagne. Afin de passer le temps dans l’avion, nous avons emporté un classeur rempli de CD. Au lever du soleil, il était de tradition de commencer le voyage au son de Harvest de Neil Young.
Nous sommes allés dans une station-service chercher toutes les chansons de Polnareff car nous avions oublié le fameux manuel à la maison. En raison de notre situation, nous avons été obligés d’y jouer à plusieurs reprises tout au long de l’été.
Publié par Charles Trenet est Le Soleil rencontre la Lune. À mon avis, il n’y avait aucune raison pour qu’ils ne se réunissent pas si nous pouvions voir la lune pendant la journée. Le sujet était entièrement philosophique. Vers l’âge de quatre ans, je l’ai entendu dans la voiture et.
Avec ma prise sur les accoudoirs, j’ai sauté entre les deux sièges arrière. J’ai apporté trente CD, qui étaient stockés dans deux énormes conteneurs portables. Nous nous sommes mis à danser sur Two Beat Three, Spice Girls et R. Kelly. Should I Stay de David Charvet et Should I Leave de Kelly en sont deux exemples.
Les personnes ayant des réactions plus lentes ont trouvé la tâche plus difficile. Les femmes marchaient à mes côtés car j’étais relativement petite pour mon âge. La scène où je me suis mis à genoux et me suis tordu sur le sol comme Leonardo DiCaprio essayant de retrouver le radeau de Rose dans Titanic de Céline Dion était ma préférée. Je n’ai pas réussi à écouter pendant une période prolongée au cours de mes premiers mois d’université.
Dans quel genre de cadre avez-vous passé vos années de formation?
La maison de mon enfance était un appartement au douzième étage d’un immeuble du 20e arrondissement relativement populaire de Paris. Mes deux jeunes frères et sœurs sont frères. Mon père était le patron d’une petite agence de publicité spécialisée dans la communication visuelle. Les livres, brochures, affiches et bien plus encore avaient tous ses illustrations et sa mise en page.
J’allais à son bureau à l’université chaque fois que j’avais besoin de remettre une présentation ou un dossier. Nous avons collaboré pour lui donner une belle apparence, avec une couverture plastifiée et une jolie reliure. De plus, il est artiste depuis son plus jeune âge. Il adorait ce qu’il faisait dans la vie et lui et mon jeune frère diplômé des Beaux-Arts ont travaillé ensemble pour concevoir la couverture de mon dernier album, Palais d’église.
Ma mère était spécialiste en communication à EDF. C’est à l’école de Vitruve, une école primaire publique expérimentale née après 1968 et caractérisée par l’accent mis sur l’autonomie de l’enfant, que j’ai fait mes études primaires. La résolution des conflits relevait de la responsabilité des médiateurs étudiants postés dans la cour.
Le mercredi, nous avons discuté des plaintes des étudiants:
De la semaine précédente et avons tenté de trouver des solutions en groupe. Nous gagnons notre indépendance lorsque nous agissons. Une envie d’escapades en groupe est née de cette instruction. A titre d’exemple, lors du CM2, nous avons parcouru les Yvelines en interprétant une pièce de théâtre que nous avions adaptée du livre de Pierre Aroneanu L’Amiral des mots au profit des écoliers locaux.
Nous avons trimballé nos lourds sacs à dos d’une ville à l’autre sous la pluie battante. Dans les gymnases, nous dormions. Nous avons formé un U sur scène, penchés sur une chaise et cachés sous un immense drap juste avant le début de la représentation. Je suis sorti dire mon texte parmi les premiers. L’excitation que je ressentais à chaque fois était écrasante ; Je ne l’oublierai jamais.
À ce stade de ma vie, j’ai réalisé que mon manque d’intelligence exacerbait mon besoin de faire de l’humour. Les éducateurs que j’ai eu le plaisir de connaître là-bas continuent d’occuper une place particulière dans mon cœur. J’ai excellé académiquement jusqu’en deuxième année. En tant qu’élève de sixième, je me suis inscrite dans un collège de quartier classé ZEP ; les enfants là-bas en avaient clairement assez du système et avaient du mal à reprendre leur souffle.
La règle du plus fort semblait quelque peu s’appliquer. J’avais besoin d’alliés pour me libérer parce que j’étais faible et petit. Malgré les obstacles, j’ai réussi à trouver ma voie. Ma mère a envoyé ma candidature au lycée Louis-le-Grand pour que je puisse entrer en deuxième année après avoir consulté un voisin. Rejoindre une institution publique considérée comme quelque peu intellectuelle m’a captivé.
Mes collègues acolytes du Feu étaient là:
Clément, Sébastien Chatterton et autres. Débuter à Louis-le-Grand n’était pas une partie de plaisir. Au collège, la moyenne était de 18, mais en CE1, j’étais descendue à 6. Mais j’ai réussi à me mettre au niveau en travaillant très dur.
Pour compenser mon manque d’intelligence, j’ai commencé à compter sur mon sens de l’humour à cette époque. Beaucoup de bonnes choses sont ressorties de mon passage à l’école. Là, j’ai pu progresser socialement et culturellement grâce à une série de déclassements. Je me suis inscrite en prépa HEC du lycée Carnot après avoir obtenu mon baccalauréat. Le mouvement du Maître du Feu, “Palais d’Argile !” Le quartier de Chatterton
Vos parents étaient-ils fans de musique?
Comme vous pouvez le constater, mon père adore la musique. Une grande partie de mes dettes lui sont dues. Sa capacité à attirer les auditeurs vers des livres et de la musique sans les pousser était une belle qualité, à mon avis. La musique française l’a profondément ému. En rendant visite à ma grand-mère, j’ai remarqué un tourne-disque et une collection de disques vinyles de Charles Trenet et Georges Brassens dans la chambre de mon père et de mon oncle.
Le dimanche matin, il rendait souvent visite à Barbara, qu’il adorait. Dans la voiture, nous jouions aussi fréquemment de la musique. Nous sommes allés en Espagne pendant les vacances. Nous avions emporté un classeur rempli de CD pour rendre le voyage plus agréable.
Harvest, de Neil Young, était toujours joué tôt le matin, au lever du soleil, comme c’était la tradition. Nous avons acheté toute la discographie de Polnareff dans une station-service une fois Depuis, on ne se souvenait plus du fameux classeur. Nous avons dû l’écouter en boucle tout l’été.