Gaëlle Mignot Compagnon – La partie féminine. Que devient Gaëlle Mignot, l’ancienne capitaine de l’équipe de France ? Gaëlle Mignot a laissé son empreinte sur le rugby féminin durant quatre ans à la tête de l’équipe française. C’est une joueuse passionnée qui se donne toujours à fond sur le terrain de rugby et Actu Rugby l’a rencontrée.
Gaëlle Mignot, talonneuse de 31 ans, a été capitaine de l’équipe de France du XV de France de 2014 à 2017. Elle a marqué les esprits et contribué à propulser le rugby féminin français au plus haut niveau depuis son entrée en équipe nationale en 2010. Après avoir subi une Blessée à la cheville début 2018, elle n’a plus pu jouer pour la France (lors de leur dernier match contre l’Irlande aux Six Nations 2018).
Le joueur du Montpellier RC a un palmarès impressionnant qui comprend quatre championnats de France, deux victoires aux Six Nations (dont un Grand Chelem) et le bronze dans deux Coupes du monde. Elle a également été nominée à deux reprises pour le titre de meilleure joueuse de l’année aux Rugby Awards (2015, 2016).
La vie tourne autour du rugby.
À l’âge de 7 ans, Gaëlle Mignot a débuté le rugby en Dordogne et fait désormais partie de l’équipe de Corrèze. Elle est membre du RC Montpellier depuis 2007 et continue de concourir en Elite 1 Féminines. Elle s’implique dans le rugby féminin à plus d’un titre. Physiologiste de l’exercice et entraîneuse personnelle certifiée, Gaëlle Mignot est également à l’emploi du MRC.
J’ai le DE Rugby. L’animation scolaire et les sports handicapés (sports adaptés) sont mes domaines d’expertise. La deuxième partie de ma thèse porte sur le développement athlétique des jeunes (âgés de 16 à 22 ans), en mettant l’accent sur les onze de départ et les gardiens de but de divers clubs. En tant que formateur, j’accompagne également les futurs formateurs dans leur formation et leur développement. Depuis 2014, elle est investisseur au sein de Provale (la fédération des joueurs professionnels de rugby), animée par sa passion et son envie de soutenir les femmes dans ce sport.
La quête britannique
Suite à la Coupe du monde 2017 en Irlande, un club anglais appelé RC Richmond a contacté Gaëlle Mignot. Elle a décidé de tenter sa chance en tant que joueuse au cours de la saison 2017-2018 pour plusieurs raisons.
Ma performance à la Coupe du Monde m’a personnellement déçu. J’ai eu une chance; c’était un test pour déterminer si je pouvais encore réussir à la haute. Ensuite, je suis là aussi pour observer des méthodes de travail et pouvoir m’entraîner en voyant ce qui se passe ailleurs. Gaëlle Mignot a pu faire goûter à son club, le MRC, cette expérience riche en formation et en culture de travail différente lors de son retour au pays l’été dernier.
Pour que cela dure, dit Mignot, « Construisons correctement ».
Gaëlle Mignot adore l’engouement que procure le rugby féminin. Elle est néanmoins consciente que les résultats prometteurs des équipes de France Féminines et les résultats moins prometteurs des équipes masculines y jouent également un rôle non négligeable. En effet, que serait l’essor du rugby féminin si les résultats n’étaient pas au rendez-vous ? Elle évoque également la reconnaissance des joueurs à travers le contrat fédéral (à 50%). Une grande avancée! Voici sa réponse à la question « est-ce suffisant selon vous » :
Attention, n’épérons pas les étapes ; construits-les juste pour qu’ils persistent.
Nul doute que Gaëlle Mignot continuera d’être une joueuse et capitaine emblématique de l’équipe de France ! Actu Rugby est convaincu que nous pourrons la retrouver sur le terrain ou à ses côtés (pour entraîner) en tant que membre de l’équipe de France. Pour l’heure, elle continue de diriger afin de se donner les moyens d’atteindre ses objectifs.
Mardi soir à Millau, un débat public a eu lieu avec Gaëlle Mignot, ex-talonneuse du MHR, internationale et actuelle co-entraîneure du XV de France féminin. Caroline Suné, une autre ex-internationale aujourd’hui manager de l’équipe de France U20, a également participé au débat.
Dans le cadre du débat public autour du 120e anniversaire du SOM, qui se déroule depuis vendredi dernier et se poursuivra jusqu’à fin septembre, mardi soir prochain ne sera pas différent. Oui, deux femmes expertes dans la pratique du rugby sont venues raconter, expliquer et clarifier leur histoire.
Quel voyage incroyable ! Gaëlle Mignot, ancienne joueuse du MHR et des sélections internationales, et co-entraîneur du XV de France féminin depuis l’année dernière, a livré un discours très structuré sur la pratique. Quel que soit le sujet : les enjeux du haut niveau, l’importance d’apprendre, construire un chemin vers le haut niveau… ou simplement profiter tranquillement du rugby, Gaëlle Mignot n’a rien raté.
Arôme de l’éducation
Comme pour Caroline Suné, tout est dans la simplicité et le goût de l’enseignement. Dans son rôle d’actuel manager de l’équipe de France féminine U-20, il s’est concentré sur la nutrition, l’entraînement et le rugby (même au niveau international !). Depuis 2013, il dirige également la force sportive, également élue à Frontignan.
Par ailleurs, le duo s’est associé dans la nécessaire féminisation de la pratique de haut niveau. Sans oublier le SOM comme leader du championnat d’Occitanie avec une centaine de licenciées. Dans moins d’une semaine, du 8 octobre au mois de novembre, débutera la XVe Coupe féminine du monde de rugby. Avec au moins 30 000 billets vendus, ce Mondial s’annonce comme une journée d’ouverture historique. La première journée propose trois shows, dont un avec les Bleues face à l’Afrique australe.
Après un été chargé en entraînements et en matches, l’équipe de France (composée de 32 joueurs et staff) s’est envolée pour le pays à la mi-septembre sous un nuage blanc. L’ancienne capitaine des tricolores, Gaëlle Mignot, fait partie de cette équipe depuis maintenant quelques mois. Désormais chargée du mixage et des attitudes de contact, l’ancienne numéro 2 s’est exprimée sur son nouveau rôle et ses relations avec les joueurs qu’elle connaissait, pour la plupart, assez bien.
Quand on est sur le terrain, chacun connaît sa place, et il y a une certaine personne qui s’en occupe après les filles. Ce sont des joueuses, et je suis leur En dehors de l’arène, je suis Gaëlle Mignot, la personne qu’elle a connue, et on met le masque en fonction des demandes ou des relations. Quant à moi, je veux juste leur donner le meilleur de moi-même, et si on gagne le 12 novembre. , nous allons faire la fête.
Pour un résumé
Forte d’un effectif de 32 joueurs et d’encadrement, l’équipe de France s’est envolée en septembre pour disputer la Coupe du monde, après un été chargé en entraînements et en matches. Une équipe où évolue Gaëlle Mignot depuis quelques mois. Cette dernière s’est exprimée par rapport à sa nouvelle position au sein du staff.
Après avoir quitté Montpellier, le caprice de l’équipe française est devenu membre du club de Richmond. Du nouveau pour ce natif de Périgueux Samedi 30 septembre, la Périgourdine a disputé son premier match avec son nouveau club, Richmond, face à Gloucester, situé au sud-ouest de Londres, et s’est inclinée 29-0. A 30 ans, la gardienne aux 68 sélections est la première Française à rejoindre la toute nouvelle Ligue Extra-Manche. Comme un nouveau défi.
Comment avez-vous décidé de partir en Grande-Bretagne ?
Hélène Mignot Tout s’est passé si facilement. Richmond et mon club, Montpellier, ont signé un accord de partenariat. Ce qui se passera, c’est un échange de joueurs, ainsi que de compétences et de connaissances. Si des joueurs de là-bas veulent venir en France, Montpellier sera leur première étape, et vice versa….
Au moment même où le XV de France féminin dispute son troisième et dernier match crucial face aux Irlandaises, c’est un grand bravo pour la capitaine tricolore Gaëlle Mignot. Le jeudi 17 août 2017, à 20h35, France 2 diffusera le match France contre Irlande.
Le rugby, c’est vous ? Quand elle était petite, elle a chuté dedans. A 7 ans, la cousine de Gaëlle Mignot lui propose de couper le ballon ovale à Trélissac, dans la banlieue Périgueux. Depuis, elle ne l’a pas embrassé. “Le rugby est indispensable à elle. C’est toute sa vie. Olivier Clessienne sait très bien de quoi il parle.
L’entraîneure du club de Montpellier n’a pas tardé à féliciter son capitaine, avec qui il avait vécu le sixième bouclier du club en avril. Elle peut n’a pas de statut officiel, mais elle fait preuve d’un certain professionnalisme dans son attitude envers son sport. avec la Provale (Union des joueurs de rugby professionnels), tente de promouvoir le rugby féminin.
Aussi, cette femme travailleuse aurait une admiration sans limite pour Teddy Riner et Tony Estanguet. La talonneuse des Bleues continue de s’inspirer de l’exemple donné par ces deux champions olympiques. En 2010, elle remporte sa première sélection contre l’Angleterre (17-7) en encourageant la Coupe du monde anglaise. « J’ai beaucoup travaillé pour obtenir ma place », confiait-elle à Sud-Ouest en août 2014.
Au cours de ma vie, j’ai dû faire des sacrifices chaque jour. Gaëlle Mignot est promue capitaine des Bleues la même année. Avec elle à sa tête, le XV de France remporte un Grand Chelem des VI Nations avant de superbement terminer troisième au Mondial organisé chez lui. De quoi donner des ailes à la jeune femme à l’heure où elle vit sa troisième et ultime campagne. Son rêve? Le rugby. La capitaine féminine du XV de France n’est plus Gaëlle Hermet. Qui succédera à la Toulousaine reste encore un mystère complet.
