Patrick Buisson Femme – L’ancien conseiller de Sarkozy est décédé mardi 26 décembre, à l’âge de 74 ans, après avoir parcouru l’arc des marges radicales à l’Élysée. Il était une interface de tous les droits. La commercialisation actuelle des concepts et de la terminologie d’extrême droite est l’un de ses piliers.
Comme “l’éminence grise” de Nicolas Sarkozy, il était “le mauvais génie” du droite et responsable du tournant identitaire d’un président de la République qu’il détestait pour son inculture et qu’il secretement inscrit à l’Elysée. L’obsessionnelle, l’ancienne ministre sarkozyste Nathalie Kosciusko-Morizet, affirme que “Façon gagner Maurras” (car leur champion 2012 a été vaincu).
Un homme issu de l’extrême droite la plus conventionnelle qui avait réussi à séduire plusieurs élites politiques et médiatiques de tous bords – un homme sombre, influent, manipulateur, culturel et intelligent – était inconnu du grand public. A son domicile des Sables-d’Olonne, Patrick Buisson a été retrouvé mort le 26 décembre. Il avait 74 ans.
Il était le fils du camelot du roi et connaissait bien l’histoire contre-révolutionnaire de cette Vendée militaire. Son père l’avait initié aux œuvres de l’Action française. La droite et l’extrême droite ont enterré leurs pierres tombales, se vantant de leur héritage. Son affection pour la France et son passé était profonde et inébranlable.
Le président Eric Ciotti de LR a écrit sur Twitter (renommé X) qu’il vit devant bon nombre des grands risques qui menacent notre pays. En de rares occasions, ses pensées sont très provocatrices et il agit de manière irrationnelle. C’est ce que rapporte “Le Figaro”. Le 26 décembre, le journaliste, homme politique, écrivain et essayiste Patrick Buisson, âgé de 74 ans, est décédé. Rapprochez-vous de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.
Le Figaro rapporte que Patrick Buisson, âgé de 74 ans, est décédé mardi 26 décembre à son domicile des Sables-d’Olonne (Vendée). L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et fervent partisan du syndicat de droite a abandonné son unique enfant, une ex-compagne, comptable à la retraite, et Georges Buisson. D’ailleurs, ce dernier a parlé de son célèbre père à plusieurs reprises. Les deux gars ont remporté ensemble un grand succès dans l’industrie du divertissement, et à juste titre.
Journaliste à l’hebdomadaire d’extrême droite Minute et Valeurs actuelles, Patrick Buisson a pris une pause dans ses fonctions pour Histoire, chaîne du groupe TF1. Une relation père-fils désagréable et loin d’être idéale. Il y a eu une dispute à la chaîne Histoire, les tensions sont montées au sein du groupe et finalement, nous avons rompu.
Sur la plateforme 2019 de Quotidien (TMC), Georges Buisson a déclaré : “Moi, j’ai été placardisé et lui, il est toujours le directeur de la chaîne Histoire.” C’était lui. Lorsqu’il a découvert que Patrick Buisson avait enregistré des discussions entre lui et Nicolas Sarkozy, cela a déclenché une affaire qui a secoué le monde politique en 2014.
Alors que je dirigeais son entreprise, il m’a exposé à cette entreprise en particulier dans la polémique des sondages de l’Elysée. En plus de cela, il m’a révélé qu’il utilisait les ressources de l’entreprise à son profit personnel. Ainsi, il avait fait appel aux ressources financières et humaines de l’entreprise devant nos collègues.
“Pas très chaleureux” du particulier Bruno Buisson
Patrick Buisson s’est montré plus réservé lorsqu’il a été interrogé sur sa vie privée, malgré quelques apparitions télévisées. Le Point s’est efforcé de dresser un profil plus complet de ce fils d’ingénieurs d’EDF en 2014. Le journal le qualifiait alors d’homme “pas très chaleureux” qui “fût du soleil, ne s’attardait jamais à la table, n’aimant pas le sport” et était assez pieux.
“Je ne l’ai jamais vu aller à la messe dehors des entrements”, une personnalité d’extrême droite aurait ainsi soufflé face à nos collègues. Enfin, il aurait admiré Édouard Drumont et Charles Maurras, deux figures de l’extrême droite de la politique et de la littérature françaises.
L’historien, figure conservatrice et ex-conseiller de Nicolas Sarkozy Patrick Buisson est décédé à l’âge de 74 ans. Mardi, il s’en est allé. Ce type qui a signé les documents d’enregistrement du président. Le président était Nicolas Sarkozy, et cet homme était Patrick Buisson, décédé mardi à 74 ans. Un conseiller qui enregistrait secrètement les séances de ses clients à l’aide d’un petit dictaphone qu’il rangeait dans la poche de sa veste est une découverte inédite dans les archives de l’Elysée.
Deux ans après la fin de la présidence de Nicolas Sarkozy, en 2014, les bandes ont finalement été archivées au Canard enchaîné. Par exemple, il est concevable d’entendre le président et la première dame converser dans le train. “En effet, c’est moi qui te parle”, a déclaré Carla Bruni à son mari. Réclamant vingt mille euros de dommages et intérêts, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont obtenu gain de cause après une plainte formelle.
Lorsqu’on lui demande pourquoi il a insisté pour enregistrer ces entretiens, Patrick Buisson répond : “Ça peut toujours servir”. Certes, il ne l’a servi qu’en 2016, soit deux ans plus tard. Ses conversations privées avec Nicolas Sarkozy sont cependant restées publiques.
Les chansons de l’Elysée après la mort
Selon son livre, il aurait informé le président que toute la classe politique était consternée. Jacques Chirac était l’homme le plus véreux qu’il ait jamais rencontré, Christian Estrosi était un scélérat avec une noisette dans la tête et Gérard Larcher était trop posé pour être ministre. “Des trahisons, j’en ai connu plus, mais comme celle de Patrick Buisson rarement”, avait remarqué Nicolas Sarkozy.
De plus, le conseiller a finalement été reconnu coupable dans le cadre des sondages de l’Elysée. Des commissions en double de 60% et 350 sondages ordonnés en deux ans sans lettre d’offre ont abouti à une peine de deux ans de prison avec sursis. Patrick Buisson avait passé toute sa vie à lutter pour que l’extrême droite se rétablisse, et il était majoritairement royaliste. Jusqu’à présent, sans aucune chance.
CARTE BIEN-ÊTRE. Inconnu, syndicaliste conservateur… Et d’ailleurs, qui était exactement Patrick Buisson ? Le 26 décembre dernier, à l’âge de 74 ans, Patrick Buisson s’en allait. En revenant sur ses pas, on retrouve cet homme politique qui fut autrefois conseiller de Nicolas Sarkozy et était un ardent conservateur.
Est-ce le triomphe final de Patrick Buisson ? L’écrivain est décédé le 26 décembre 2023, à l’âge de 74 ans, et les personnalités politiques de droite n’ont ménagé aucun effort pour lui rendre hommage. De LR au RN en passant par Reconquête, le courrier a afflué pour celui qui a toujours défendu l’union de la droite.
Patrick Buisson n’a connu qu’une flopée de familles de droite tout au long de son enfance. C’est un fervent catholique et conservateur réformé qui a bâti son programme sur la protection de l’Algérie française, l’opposition à Mai-68 et les écrits de Charles Maurras. De 1981 à 1987, il a travaillé pour Minute, une publication d’extrême droite, après avoir décidé d’exercer une profession de journaliste dans les années 1980.
En 1984, un roman-photo sur celui qui était alors à la tête du Front national fut publié sous le titre El Album Le Pen. Alors qu’il assiste à leur rencontre, il s’en va brusquement lorsque Jean-Marie Le Pen lui propose de briguer le siège législatif en 1986. Dans un documentaire de 2016, Jean-Marie Le Pen raconte ce qui suit : « S’il avait souhaité être membre ».
Spectateur et journaliste
En revanche, Patrick Buisson poursuit sa carrière de journaliste militant en revenant à Valeurs Actuelles, dont il devient directeur en 1992, puis à LCI. Il approche également Philippe de Villiers lors des Championnats d’Europe de 1994 et devient son directeur de campagne pour la présidentielle de 1995.
Patrick Buisson devient de plus en plus mystérieux au fil du temps. En tant qu’expert en sondages, il murmure aux hommes politiques. Il affirme avoir prédit le vote du Traité constitutionnel européen de 2005, lorsque le « non » l’a emporté. Parallèlement, il contacte Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et Sarkozy est captivé par Patrick Buisson au point qu’il le traite de « génie ».
Patrick Buisson était le propriétaire légitime de plusieurs caissons. Journaliste, essayiste, conseiller. “Il se dirige vers celui qu’il pensait le plus réceptif à certaines de ses idées”, argumente Jean-Yves Camus, expert d’extrême droite, dans l’analyse du jour. La création d’un nouveau ministère de l’Identité nationale est une étape clé pour faire de cet objectif une réalité.
Amener Sarkozy à se mettre d’accord avec Buisson n’était pas son objectif. L’une des influences majeures du quinquennat de Nicolas Sarkozy est Patrick Buisson. En 2012, Patrick Buisson, que le chef de l’Etat considère comme « l’un des meilleurs connaisseurs de la société française, de sa complexité et de ses attentes », avait soutenu un candidat d’extrême droite à la présidentielle et pensait qu’il y avait un vote caché pour lui. Cela n’a servi à rien puisque François Hollande allait finalement battre Nicolas Sarkozy.
Par rapport au même :
LE FILM. Emmanuel Macron a repris l’Élysée à l’un de ses plus proches alliés. De nombreux adversaires de Patrick Buisson ont reporté leur attention sur lui depuis sa défaite face à Sarkozy. Nathalie Kosciusko-Morizet de Libération affirme notamment que Buisson tente d’évincer Sarkozy en faveur de Charles Maurras. En raison de son rôle dans l’affaire des sondages de l’Élysée, il risque avec sursis une peine de deux ans de prison.
La séparation avec le président Nicolas Sarkozy a été formellement finalisée après que les enregistrements de Patrick Buisson avec Sarkozy ont été rendus publics “à son insu” en 2014. Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, son épouse, ont déposé une plainte formelle. Une amende de 10 000 euros a été infligée à l’ancien conseiller pour violation de la vie privée.
“Au fond, c’était un contre-révolutionnaire.” Patrick Buisson révèle le quinquennat de Nicolas Sarkozy dans son livre de 2016, La Cause du peuple. Je ne crois pas qu’il ait jamais rêvé que le quinquennat Sarkozy parviendrait à la rupture totale qu’il appelle ses désirs. “Il rejetait le libéralisme dans toutes ses manifestations”, poursuit l’homme politique.
Il n’est plus évoqué dans les discours de Marine Le Pen, qui a succédé à son père à la tête du FN. Ni Marine Le Pen ni cette coalition de droite ne bougeront. Pour résumer, Jean-Yves Camus affirme que Patrick Buisson a toujours été peu ambigu dans ses rapports au RN. La campagne 2018 verra Patrick Buisson utiliser à plusieurs reprises l’expression « Le Pen ne peut pas gagner ».