Patrick Buisson Mort De Quoi – Dans les derniers instants précédant sa mort, à l’âge de 74 ans, le 26 décembre, Gala.fr propose de revenir sur la relation litigieuse qu’entretenait Patrick Buisson avec son fils Georges. Lors de son apparition sur le podium de l’émission le 12 septembre 2019, ce dernier s’est confié à Quotidien sur un moment difficile dans sa relation avec son père.
Une rupture tragique se produit entre un père et son fils. L’ancien sulfureux conseiller de Nicolas Sarkozy, le père de Georges Buisson, est décédé mardi 26 décembre. Leur relation était si troublée que le 11 septembre 2019, il sortait un livre intitulé L’Ennemi, qui traitait de sa relation avec un homme politique. Lors de son passage sur la plateforme Quotidien le 12 septembre de la même année, il avait fait état d’une dispute que les deux hommes avaient eue devant le public au siège de TF1.
Après s’être disputés sur la chaîne TF1 Histoire, les deux hommes ont fini par se réconcilier et ont repris leur collaboration. Au sein du groupe, nous avons eu des controverses, été séparés et en conflit avec la chaîne Histoire. Malgré tous mes efforts, il m’a confié qu’il continuerait à exercer les fonctions de directeur de la chaîne Histoire.
Georges Buisson a reproché aux activités commerciales de son père de l’avoir dénoncé dans l’affaire des sondages de l’Elysée, expliquant qu’il dirigeait l’entreprise de son père. Cela a conduit à une violente dispute. En plus de cela, il m’a révélé qu’il utilisait les ressources de l’entreprise à son profit personnel.
“Il est devenu furieux et on s’est empoignés”
Par la suite, il s’est arrangé pour que ce dernier sorte les crocs : j’ai écrit à Nonce Paolini, le PDG de TF1, pour lui dire que je ne m’attendais pas à être à nouveau exposé et lui demander de faire quelque chose. Mon père était furieux et honteux lorsqu’il l’a découvert. Patrick Buisson est resté directeur de la chaîne Histoire jusqu’en septembre 2018, malgré son reclus politique provoqué par le scandale des cassettes de Nicolas Sarkozy.
Un défenseur conservateur et l’un des cerveaux derrière la campagne réussie de Nicolas Sarkozy en 2007 est décédé. C’est un mystérieux individu qui a escorté Nicolas Sarkozy jusqu’au Bureau Ovale. Le 26 décembre dernier c’était le décès de Patrick Buisson, âgé de 74 ans.
Il avait auparavant été conseiller du président sortant de la république. Le Parisien rapporte que l’homme, journaliste et auteur, a été découvert ce matin à son domicile près des Sables-d’Olonne (Vendée). Son décès serait dû à un arrêt cardiaque, selon Paris Match, une autopsie sera donc pratiquée prochainement.
Après avoir travaillé comme écrivain au Figaro et à LCI, ce fervent militant de droite est aujourd’hui rédacteur en chef de Minute et Valeurs Actuelles. Ce journaliste né dans la capitale a toujours été associé à l’extrême droite politique. Il soutient Philippe de Villiers dans les années 1990, après avoir fréquenté Jean-Marie Le Pen, et travaille pour ses deux premiers magazines de droite.
Au milieu de Sarkozy et Zarmour
Fervent partisan de la « droite décomplexée », il suit Nicolas Sarkozy, le ministre de l’intérieur, à l’Elysée avec la nouvelle année. Dans le cadre de la tentative de l’administration Sarkozy de censurer le Front national de l’époque, Patrick Buisson a accompagné le président sur des sujets controversés de droite et a écouté ses opinions.
Au même moment, il enregistre Nicolas Sarkozy “à son insu” et ces enregistrements font la une des journaux. Dans cette affaire, il était accusé d’avoir violé la vie privée d’autrui. Si Nicolas Sarkozy avait nommé Patrick Buisson chevalier de la Légion d’honneur en 2007, il n’aurait aucun scrupule à se montrer hostile à cette vieille connaissance. Deux mâles qui s’étaient séparés à un moment donné. Il retrouve Nicolas Dupont-Aignan puis Eric Zemmour après avoir soutenu François Fillon en 2016.
Il fut conseiller de Nicolas Sarkozy et entretenait des relations étroites avec Jean-Marie Le Pen. Le corps de l’essayiste Patrick Buisson a été découvert, mardi 26 décembre, à son domicile des Sables d’Olonne. Il avait 74 ans. Selon une source municipale, l’essayiste Patrick Buisson, qui résidait aux Sables d’Olonne depuis son adolescence, a été retrouvé mort à son domicile, mardi 26 décembre. Il y résidait quelque temps.
Même s’il était un conservateur de droite prônant une alliance entre le Rassemblement pour la République, l’Union pour la démocratie en France et le Front National, Patrick Buisson ne s’intéressait pas aux débats en cours dans sa commune d’adoption, et le maire Les Sables d’Olonne envisagent de ne pas communiquer sur son décès.
Un artiste associé à “la droite décomplexée”
Un sénateur vendéen nommé Bruno Retailleau a posté un compliment en ligne à quelqu’un qui a « parfaitement théorisé l’enjeu essentiel d’une politique de civilisation » en dehors de ses affiliations régionales. Écrit par une autorité en matière de « droit décomplexée » qui a aidé Nicolas Sarkozy dans sa campagne présidentielle de 2007, l’auteur s’est opposé avec véhémence à l’ascension des musulmans aux postes de pouvoir.
Patrick Buisson a été condamné à deux ans de prison avec sursis et à 150 000 euros d’amende pour “recel de favoritisme”, “détournement de fonds” et “abus de biens sociaux” dans le cadre des sondages de l’Elysée réalisés sans appel d’offres. Il fut impliqué dans de nombreux scandales.
Honorer la droite radicale
De plus, Jordan Bardella, l’actuel président du Rassemblement National, fait l’éloge d’un gars qui « a fait progresser les idées du camp national comme très peu d’intellectuels y sont parvenus ». Patrick Buisson est nommé rédacteur en chef de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute en 1986, où il débute sa carrière de journaliste. Il devient ensuite rédacteur à LCI, dirige Valeurs Actuelles, puis se lance en politique dans les années 1990.
Les réactions suscitées par le décès de Patrick Buisson nous apprendront beaucoup de choses sur l’atmosphère politique actuelle de droite. L’ancien conseiller de l’Élysée et expert de la ligne “décomplexée” de Nicolas Sarkozy est salué par la droite et l’extrême droite pour son héritage. A l’aide des mêmes mots.
La réponse politique de droite affirme que la mort de Patrick Buisson en octobre 2012 est un renversement de la droite. Patrick Buisson est décédé le 26 décembre à sa résidence des Sables-d’Olonne, en Vendée. Tragiquement, le journaliste, sondeur et conseiller de Nicolas Sarkozy pendant sa présidence et son séjour à l’Élysée, âgé de 74 ans, s’en est allé.
Ses nombreuses réponses conservatrices et ultra-conservatrices démontrent qu’il laisse effectivement une marque politique et idéologique. Ils ont embauché un homme qui « a vu les grands dangers » avant tout le monde aux Républicains, où il aurait joué un rôle important dans l’émergence d’une droite « décomplexée ».
La position particulière de Patrick Buisson, l’impact de sa position politique et la perméabilité idéologique à droite sont remarquablement comparables aux éloges adressés à Marine Le Pen et à Eric Zemmour. Qu’il s’agisse de l’identité nationale ou de la sécurité, tous pensent sincèrement que les conclusions du conseiller précédent soutiennent leurs paris et suggestions actuels.
LR aime beaucoup le « politicien de la civilisation » en tant que penseur. Éric Ciotti a déploré “son émotion en apprenant le décès de Patrick Buisson” sur les réseaux sociaux, poursuivant son soutien sans réserve à une “droite forte” depuis qu’il est président du parti. Antimoine inexistant.
Avoir une conversation avec lui était toujours agréable. “Beaucoup d’entre nous vivent devant les grandes menaces qui menacent notre pays”, ajoute le législateur provençal, précisant que la France et son histoire ont été la passion de sa vie. Son parti est sur le point d’imposer des mesures anti-immigration similaires à celles de l’extrême droite, comme le soutien au droit au sol et l’évolution progressive vers la préférence nationale.
Dans la lignée d’Éric Ciotti, Bruno Retailleau vante « l’instinct », la « profondeur historique » et le bagage culturel exceptionnel de Patrick Buisson. Remarquable parmi les catholiques conservateurs, il « a parfaitement théorisé l’enjeu essentiel d’une politique de civilisation », comme l’a affirmé le chef du parti sénatorial républicain.
En revanche, le public le plus réceptif de mardi sera probablement celui qui revendique un droit social ou humaniste qualifié. Certains gaullistes étaient en désaccord avec la « ligne Buisson », la plateforme du parti qui deviendra plus tard celle de la rue de Vaugirard.
En fin de compte, nombreux sont ceux qui ont soutenu Nicolas Sarkozy à affirmer que ce partisan d’une réconciliation de droite et l’idéologie du Front national étaient en grande partie responsables de la défaite de 2012. En pleine affaiblissement de la droite conventionnelle ?
Induire une réponse sexuelle
Cela a contribué à rationaliser le processus de vote, comme l’avait alors admis Marine Le Pen. C’est dans le Figaro mardi que le spécialiste de droite Jean-Yves Camus a vérifié son implication dans la participation “incontestable” à “faire sauter les digues”. Il faut s’attendre à ce que de nombreux membres du Rassemblement national ou de la Reconquête utilisent les médias sociaux pour exprimer leur tristesse face à cette situation.
Après que Marine Le Pen ait déclaré que la “plume acérée” de Patrick Buisson “l’absencera au débat politique”, Jordan Bardella a pris les lauriers de quelqu’un qui avait beaucoup aidé dans la formation du lepen, selon les propos de Marine Le Pen. Après avoir révisé ses thèses.
Le chef du Rassemblement national tient à souligner que cet “esprit libre” est l’un des leurs, affirmant qu'”il a fait progresser les idées du camp national comme très peu d’intellectuels. Néanmoins, l’ancien conseiller de l’Élyséen et le RN avaient des avis différents ; le premier considérait le plan du second comme une tentative de convaincre les électeurs de gauche.
