Bakary Samaké Origine – Bakary Samaké est un jeune boxeur devenu professionnel à l’âge de dix-sept ans. En observant son père, il gravit petit à petit les échelons de sa catégorie. Samedi 18 mars, il remporte son premier titre mondial. Une opportunité en or pour le jeune originaire de Seine-Saint-Denis, issu d’une longue lignée de boxeurs.
Atypique est le parcours de Bakary Samaké. C’est le parcours d’un jeune boxeur qui a fait des sacrifices, voyagé et remporté des victoires. L’Auvervilliers devrait lutter pour un titre mondial dès son premier combat à 19 ans. Le 18 mars, dans son département de Seine-Saint-Denis, il affrontera l’Argentin Lucas Brian Ariel Bastida.
Il s’agit d’un combat pour le titre de champion du monde chez les boxeurs de moins de 25 ans, notamment pour la division superwelters, qui comprend des combattants pesant entre 66 et 69 kg. Une avancée de plus pour le jeune prodige qui marche dans les traces de son grand-père et père, qui le forme depuis qu’il est tout petit.
Samedi, le jeune boxeur a réussi ce test. En ce qui concerne le championnat des super-welters « IBF Youth », il est devenu le plus jeune champion du monde. Après des mois d’entraînement et de sacrifices, c’est un plaisir incroyable de remporter le titre mondial dans ma ville natale. C’est un pas de plus vers mon objectif ultime. C’était sa façon de dire « merci » à son équipe et à la ville de Gagny pour leur soutien indéfectible.
Bakary Samaké suite à sa victoire à Gagny.
Suite à sa victoire à Gagny, Bakary Samaké. Photo Dahos Industrie. Une affaire de famille : la boxe Dès l’âge de huit ans, Bakary Samaké commence à s’entraîner à la boxe. Ce sport est une tradition familiale. Le « noble-art » était très pratiqué par son père Issa, son grand-oncle et son grand-père.
“Le jeune boxeur se souvient que son grand-oncle était champion d’Afrique dans sa catégorie et que son père était champion de France juniors et cadets”, raconte-t-il. Issa Samaké, son père, commence à entraîner son fils très jeune, ce qui n’est pas une surprise. Nous avons commencé son programme éducatif de boxe à l’âge de huit ans et l’avons continué jusqu’à l’âge de treize ans. Il a mis ses gants très tôt.
Wikipédia et Carrière
Bakary Samaké apprend la méthode rapidement et efficacement. “J’y étais dès la fin des cours”, raconte l’énigmatique individu qui s’entraîne à Torcy dans sa ville natale. J’ai commencé la boxe amateur à 13 ans et j’ai continué gagner la plupart de ses combats jusqu’à mes 17 ans. Sous le regard bienveillant de son père, il développe et affine son métier.
Dès lors, une relation unique se noue entre les deux hommes. Une fois à la maison, plus personne ne parle de boxe. Son père explique que trouver un équilibre est essentiel. En fait, il croit que chaque entraîneur « doit traiter son boxeur comme son propre fils ».
Bakary et Issa Samaké sont père et fils, ainsi qu’un boxeur et son entraîneur. “Ce sport m’a apporté un cadre de vie saine” Au-delà de ses bienfaits athlétiques, la boxe a aidé Bakary à établir un cadre de vie et à éviter certaines déviations.
Céleste a apporté de la discipline dans ma vie au quotidien. Les choses que j’ai apprises sur le ring incluent l’importance de respecter un emploi du temps et de me dépasser au-delà de mes limites physiques. Avoir ces dossiers était crucial pour moi. «Certains de mes voisins n’ont pas eu cette opportunité et certains ont été victimes de toxicomanie et de violence», confie à Gagny la résidente de longue date.
Il considère donc la boxe comme un moyen d’évasion et de libération. Le même choix avait été fait par son grand-père plusieurs décennies plus tôt. Je viens d’une longue lignée d’immigrants africains ; mon père fut un des premiers arrivés en France. Le père du jeune boxeur raconte que son fils a pu s’intégrer ici puisqu’il boxait chez des professionnels.
Boxeur professionnel à 17 ans
Bakary n’a regretté rien de sa jeunesse passée sur les anneaux avec son père. Il est néanmoins conscient que cet engagement exige beaucoup de sa part. Issa Samaké ne cesse de le pousser vers son objectif de devenir boxeur professionnel. Il dispute sa première rencontre avec les professionnels en juin 2021, à l’âge de dix-sept ans.
“Cela était motivé par deux facteurs. Tout d’abord, nous nous sentions préparés physiquement et mentalement. Son père explique qu’il y a eu une longue période d’inactivité en boxe anglaise pendant la crise du COVID, mais qu’ils ne voulaient pas ralentir son développement. Lui et son fils ont hâte de retrouver au plus vite la boxe olympique, réservée aux amateurs. Problème : Bakary ne peut concourir en lutte professionnelle française qu’à 18 ans.
Il part donc en Belgique ou peut-être au Luxembourg pour ses premiers combats. C’était tout à chaud. J’y suis allé parce que je me sentais prêt et je voulais que tous les sacrifices que ma famille et moi avions faits avec mon père en valaient la peine. Débutant sa carrière sportive professionnelle, il doit également terminer sa dernière année de lycée et réussir son examen final. Avant de se donner à fond dans sa carrière de boxeur, il y réussit.
“Je suis habitué à la pression depuis tout petit”
Sous la tutelle de son père, il remporte ses premiers combats de boxe et devient rapidement un nom connu de sa division. Il commence à s’entraîner pour le combat du championnat du Luxembourg après son sixième combat. En 2 minutes et 40 secondes, il termine par KO. Dans les situations de haute pression, je ne suis pas étranger aux combats. Avoir du public à mes combats depuis que je suis toute petite ne m’a jamais fait peur.
Le clan Samaké s’attend à de belles choses. L’un des modèles de Bakary est le légendaire boxeur américain Floyd Mayweather, qui n’a jamais perdu un combat en cinquante ans. Bakary espère devenir un jour champion du monde. Ce surdoué de 19 ans a combattu 10 fois sans reverser sa fortune, s’imposant 6 fois par KO.
Profil et Biographie
Pour lui et sa famille, inutile de brûler les marches. A 22 ans, il ambitionne de remporter un titre mondial cette année, et le championnat des moins de 25 ans pourrait être un bon départ accéléré. Il espère « faire le spectacle et rendre fièrement » toute sa famille devant son public.
Bakary Samaké est un phénomène qui se manifeste dès l’âge de 18 ans. Sept combats professionnels ont déjà été remportés par le jeune boxeur français. Grâce aux encouragements de son père, Auvervilliers fait preuve d’ambition en déclarant son objectif de remporter un jour le championnat du monde. Il affronte Houcine Moulahi (31 ans, 11 combats professionnels) chez les super-welters samedi à Villers-sur-Mer (Calvados).
Aucun Auvervilliers ne se soumettrait jamais à une telle contrainte. Jamais, au grand jamais, pas même juste avant de monter sur le ring, je ne stresse avant un combat. La musique m’inspire. Je suis accompagné de mon équipe. Pour tout le travail acharné au fil des années, pour tout ce que j’ai vécu et pour tous ceux que j’ai rencontrés, je suis reconnaissant. Mon adversaire n’a pas tiré un coup rapide, je vous le dis.
Bakary Samaké a suivi une trajectoire solo. Après avoir essayé le basket-ball, le football, la natation et le hockey sur glace à l’âge de huit ans, il commence la boxe sur les conseils de son père, combattant amateur. En région Seine-Saint-Denis, il réside à Noisy-le-Grand. Le sujet réfléchit sur son manque de sociabilité dans sa jeunesse. Après, j’ai découvert ce sport. Il y avait une super ambiance, et on tirait tous dans le même sens, avec les petits du club. Je me suis amélioré par des combats éducatifs nombreux.
Bakary a découvert sa voix. Il est plus à l’aise à cheval que dans l’agitation de la vie quotidienne. L’éclat du garçon surgit de nulle part. Il franchit la ligne sans se poser de questions. Les sensations que l’on ressent lorsqu’on est sur un ring lui ont “rapidement pris goût”, dit-il. L’interaction avec le public dans son ensemble, ainsi que lorsque vous courez, lorsque vous sautez. Je suis un artiste. Vous devez offrir un spectacle.
Parce qu’il est trop jeune, il doit combattre à l’étranger.
Non seulement cet aficionado de basket fait le bonheur des spectateurs, mais il rapporte aussi du matériel : il a remporté le titre de France Minis puis Cadets. Bakary Samaké, encouragé par son père, entre sur le ring professionnel à l’âge de 17 ans après avoir remporté 25 victoires en 30 combats amateurs. Il est interdit de combattre à ce niveau en étant mineur en France. L’exil est choisi par le clan. Le prodige continue et va de mieux en mieux.
Sa carrière de boxeur professionnel débute au Luxembourg et en Belgique, où il remporte ses premiers combats contre des adversaires plus aguerris. Et son premier titre : champion du Luxembourg des super-welters (-69 kg) en novembre dernier.
Mes adversaires ne savaient pas encore qui j’étais. Ils furent parfois surpris, voire indignés, vers la fin de la bataille. Avant de poursuivre : « C’était une très bonne expérience d’aller à l’étranger », a-t-il sourdiné : « Certains m’ont demandé des photos ».
Avant de nous battre, j’essayais de m’échapper de l’environnement. Sur un ring, je n’ai jamais eu peur. Je me suis fait confiance. Beaucoup de mes entraînements impliquent des combats avec d’autres professionnels du fitness plus âgés que moi. Le réseau miroir à l’échelle mondiale
Alors qu’ils courent fébrilement vers le sommet, les super-welters s’arrêtent de temps en temps pour jeter un coup d’œil en direction du rétroviseur afin de faire le point sur le chemin parcouru. Mais je ne pense pas que ça se ferait aussi rapidement. J’étais plutôt content de réussir. Des reportages sur le boxeur américain Terence Crawford étaient diffusés sur ma télévision.
Il n’a pas encore ravagé son appétit. Sans hésiter, il affiche son ambition. À court terme, je veux avoir autant d’expérience que possible, notamment en matière de guerre étrangère. Je veux devenir champion du monde à long terme. Dans quatre ans et demi, si possible, j’adorerais y être.