Renée Leroux Mannequin – Elle s’est retrouvée impliquée dans l’une des affaires criminelles les plus effrayantes de ces dernières années après la disparition de sa fille en 1977. Renée Le Roux est décédée à l’âge de 93 ans. Renée Le Roux fut un mannequin révolutionnaire pour les maisons Balenciaga et Grès ; elle est née le 22 décembre 1922 à Anglet, Pyrénées-Atlantiques.
Elle s’est mariée en 1942 avec l’homme d’affaires Henri Le Roux, PDG de la Société des bains de mer (SBM) à Monaco, parmi ses nombreuses réalisations. Le couple aura quatre enfants ensemble. La fille est allée quelque part. Lorsque le mari de Renée Le Roux décède en 1967, elle et ses enfants rejoignent les actionnaires du casino du Palais de la Méditerranée à Nice.
Elle rencontre son rival Jean-Dominique Fratoni en 1977 au Ruhl, un commerce proche du sien, et se bat bec et ongles contre sa tentative de rachat. Le rapport de force bascule alors qu’Agnès Le Roux, sa fille, commence à se retirer de sa famille en abandonnant son groupe adverse. Après un certain temps, elle disparaît.
Retrouvez le charmant Je m’appelle Maurice Agnelet. La dépouille d’Agnès Le Roux reste un mystère. Il en possède une, tout comme son automobile. Le juge niçois Jean-Maurice Agnelet a été reconnu coupable du meurtre d’Agnès Le Roux, avec laquelle il entretenait une longue liaison, et condamné à vingt ans de liberté surveillée après trois procès devant la cour d’appel de Rennes.
Trente ans en arrière, Renée Le Roux est celle qui a été le moteur du système judiciaire. Car sans elle, l’affaire n’aurait pas été active aussi longtemps ; son récit est unique en son genre. “L’une de ses qualités, c’est d’être taquinée”, a admis Agnelet la veille du premier procès. “C’est ma fête depuis trente ans.”
Sa mère, Agnès, le poursuit sans relâche. Elle dit : « Maurice Agnelet, qu’avez-vous fait de ma fille après l’avoir tuée ? lors de leur confrontation. Son fils Jean-Charles décrit sa mère comme « extraordinaire », furieuse et violente. “C’est dément”, s’est-elle exclamée.
Elle dit : « J’ai consacré trente ans de ma vie à luttre pour la vérité, en place de la justice ». C’est sa façon d’exprimer son chagrin. Je n’ai toujours pas réussi ce combat. Celle que j’ai perdue, c’est ma fille. Personne ici ne se souvient d’Agnès de nos jours. Il n’y a aucune ambiguïté dans l’esprit de Renée ; son ex-amant, « l’homme aux allures de clergyman », l’a tuée après avoir volé sa fortune.
Renée avait un talent inné pour tirer sur les pigeons lorsqu’elle était petite. “J’ai participé aux championnats du monde”, a-t-elle fait remarquer, faisant allusion à sa deuxième place en 1951. Oui, Fratoni n’en était pas fan. Pour être honnête, je n’ai jamais appris, mais je savais très bien tirer. Superbe avec les pistolets de chasse et les revolvers. Elle a eu le béguin pour Agnès, qu’elle surnomme « le monstre », pendant trente ans.
Ma mère souhaitait avant tout restaurer son anonymat. L’inhumation se déroulera dans le plus grand secret et nous ne souhaitons pas parler de son décès d’ici là. Renée Le Roux, fils de Jean-Charles Le Roux, a constaté le décès de sa mère, décédée vendredi dernier en région parisienne. Agée de 94 ans était Madame Le Roux, la vieille dame sénile. Après la disparition inexplicable de sa fille, le 1er novembre 1977, cette mère courageuse l’a recherchée sans relâche pendant 37 ans.
Son fils affirme que son père, Maurice Agnelet, a trouvé « une forme de soulagement » au cours des vingt années passées derrière les barreaux, la plus récente étant une condamnation pour assassinat en 2014. Ce procès lui a été accordé. Après cela, elle pourrait avancer avec un peu de calme.
Elle était tellement épuisée qu’elle préférait ne pas endurer la douleur inimaginable d’une énième dispute devant le tribunal. Ma mère a toujours voulu que nous projetions une image féminine forte. Le procès de Rennes a été si violent qu’elle a eu peur, peut-être à tort, de paraître insignifiante.
Entrepreneur élégant et ancien mannequin
“Une femme extraordinaire”, remarque Me Hervé Temime, avocat en droit des affaires familiales. “Comment peux-tu ne pas être raisonnable dans une telle bataille ?” J’ai été profondément touché par la contemplation d’Agnete alors qu’elle était condamnée par le tribunal des assistants d’Aix-en-Provence. Elle est originaire du Pays Basque et était mariée au banquier de la SBM Henri Leroy ; Renée Le Roux était une ancienne mannequin Balenciaga.
La paire est visible. Son compagnon de dîner au Gala de la Croix Rouge est le prince de Monaco. À la fin des années 1960, après le décès de son mari, elle crée la société civile RLR et supervise ses opérations tout en partageant son riche patrimoine. De plus, elle apprend ce qu’il faut pour être une femme d’affaires impeccable. Alors qu’il préside le Palais de la Méditerranée, le sulfureux Jean-Dominique Fratoni prend les commandes du Ruhl.
Ce dernier convainc la famille rebelle Agnès Le Roux de voter pour elle alors qu’ils sont en froid avec leur mère, ce qui lui permet de reprendre l’institution rivale. Puis, dans son 4×4 identiquement caréné, la jeune héritière prend son envol. Me Un associé d’Agnès, le dignitaire franc-maçon Maurice Agnelet est le principal suspect de cette affaire, accusé d’avoir volé les trois millions d’euros.
Agnelet est également président de la Ligue des Droits de l’Homme. Le jugement des juges d’instruction successifs n’est généralement pas fiable et les accusations sont mineures. Le journaliste Roger-Louis Bianchini rappelle que l’excentrique tireuse aux pigeons était une championne malgré les immenses contraintes qu’elle subissait (1). “L’affaire n’a pas été réduite en miettes à cause de son altruisme et de ses combats acharnés.”
Accusé, disculpé puis condamné
La culpabilité définitive pour meurtre volontaire fut transmise à Agnelet sous la forme d’un non-lieu. Après la comparution de sa seconde maîtresse en 1999 pour fournir son alibi le jour du crime présumé, l’enquête peut reprendre. Alors que le tribunal judiciaire des Alpes-Maritimes a déclaré l’accusé non coupable, la cour d’appel d’Aix-en-Provence l’a condamné à vingt ans de prison, Me Saint-Pierre plaidant sa défense.
M. Agnelet, qui faisait l’objet d’un interrogatoire, est de nouveau jugé, cette fois à Rennes, à la suite d’une courte suspension. Le retour de son fils Guillaume plonge le procès dans le chaos, mais il clame toujours son innocence. Guillaume finit par l’accuser du meurtre d’Agnès et révèle de terribles détails au tribunal.
La condamnation définitive a dévasté Renée Le Roux, mais elle insiste sur le fait qu’elle est absolument convaincue que son ex-avocat est coupable. Considérant le mystérieux enlèvement de sa fille, un doux réconfort. Dans le rôle de Renée Le Roux, patronne du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice, “Tout pour Agnès” met en vedette Michèle Laroque.
La fille de Le Roux disparaît sans raison apparente et Renée passe sa vie à dénoncer celui qu’elle considère comme le coupable, l’amant de sa fille, Maurice Agnelet. Quelque chose qui commencera à être diffusé sur France 2 lundi soir. Quelque chose d’autre a retenu l’attention des gens dans les années 70.
Agnès Le Roux, la fille cadette du directeur du Palais de la Méditerranée, un grand casino de Nice, a disparu. Cette série commence avec Tout pour Agnès. France 2 diffusera à partir de lundi 8 janvier quatre épisodes qui suivront les efforts d’une mère pour découvrir la vérité et punir le petit ami de sa fille, un avocat qu’elle connaissait bien et qui a tenté de prendre le contrôle du casino. Tout cela dans un contexte de concurrence déloyale entre casinos.
Michèle Laroque joue le rôle de la mère de Renée Le Roux. Un contre-rôle théâtral. En tant que Nicéenne d’origine, elle connaissait également l’histoire. « Le Palais de la Méditerranée, c’était vraiment extraordinaire », se souvient Michèle Laroque. L’auditorium principal du théâtre était le lieu de mes récitals de danse annuels lorsque j’étais petite. J’ai fréquenté cet endroit. Le simple fait d’essayer de mettre des mots sur ce qui s’était passé à ce moment-là était tout simplement ahurissant.
Renée Le Roux prend la relève comme patronne du casino à la mort de son mari ; son personnage aux multiples facettes est incarné par Michèle Laroque. “Ce n’est pas évident à cette époque, une femme dirige tout ça”, décrit Michèle Laroque. L’évolution de Renée Le Roux en tant qu’enfant qui recherchait constamment l’approbation de son père me fascine.
Elle a finalement épousé un homme plus âgé, qui a ramené une petite figure paternelle dans sa vie ; c’était une femme déterminée qui voulait obéir à la lettre à son mari et maintenir la cellule familiale avec l’aide de la communauté ; Agnès était le maillon faible, et la cadette était la fille.
Le décor de la série des années 1970 utilisait les couleurs orange vif populaires dans le cinéma de cette décennie. Michèle Laroque note que Renée Le Roux était mannequin dans sa jeunesse, donc quelqu’un qui voulait être élégante, également professionnellement, et elle fait un excellent travail en recréant la tenue vestimentaire de l’époque et les habitudes toujours chics de Renée Leroux.
Tout pour Agnès, avec la merveilleuse Michèle Laroque en vedette. Demain, lundi 8 janvier, elle sera diffusée sur France 2. Sa fille a disparu en 1977. Son accusé, Jean-Maurice Agnelet, a été condamné à vingt ans de prison pénale en 2014. Son avocat, Hervé Témime, a annoncé lundi à Renée Le Roux son décès ; elle avait 93 ans.
Après la disparition de sa fille Agnès en 1977, Le Roux s’est retrouvée impliquée dans une affaire pénale notoirement intéressante. La citation par Me Témime du « Courage et au combat » de Renée Le Roux donne du crédit à ce que Le Figaro avait précédemment révélé.