Sébastien Lecornu Qui Est Son Compagnon – Discussion importante : Sébastien Lecornu et Emmanuelle Wargon sont désormais inséparables. Les deux membres du gouvernement chargés de veiller au bon déroulement du grand débat national, nouvelles connaissances de la macronie, font connaissance depuis une dizaine de jours. Et on peut s’enchanter.
Ils ne partent pas non plus. Lundi, nous avons déjeuné de travail et mardi, nous avons dîné avec les équipes du grand débat. Matin, rebelle : retour ensemble pour le petit-déjeuner de la majorité, puis intervention commune de groupe au Sénat, juste avant le petit-déjeuner à vingt-cinq sénateurs sur la mise en œuvre de cette grande concertation…
Dire qu’Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu ne se connaissaient pas il y a trois mois ! A compter d’aujourd’hui, le secrétaire d’Etat chargé de la transition écologique et le ministre des Collectivités territoriales, qui ont tous deux affirmé le 9 janvier qu’ils seraient les co-animateurs du grand débat entamé il y a dix jours, ne sont plus séparés.
Pourtant, c’est une rivalité amicale sur le papier… Elle a 47 ans, fille d’un secrétaire d’Etat, et experte dans les matières qui l’ont amenée à HEC et à l’ENA (où un certain Edouard Philippe était conférencier promotionnel). Après un passage dans les plus hautes sphères de la fonction publique, elle décroche un poste de cadre sup chez Danone.
À 19 ans, il devient le plus jeune assistant parlementaire en 2005. Cinq ans plus tard, il est élu à la présidence du département de l’Eure, avec Éthos Les Républicains. Il a 32 ans et a étudié le droit à Assas. Bref, un produit politique clair, à la fois ostensiblement brillant et infatigable travailleur de terrain.
Deux personnes à identité anonyme
Du coup, la tournée les sépare. “Mais ils s’aiment”, dit un conseiller. Selon Emmanuelle Wargon, “On est un super tandem” interrogée sur le ton plaisanterie. “Bien sûr, on fait un joli binôme”, lui rétorque Lecornu.
Wargon prend le portefeuille de Lecornu le 16 octobre au ministère de la Transition écologique, où ils tiennent leur première réunion. Je l’ai rencontré pour la première fois au gouvernement. Elle rappelle qu’on s’est immédiatement très entendus. Dans les bureaux de l’hôtel Roquelaure, boulevard Saint-Germain, ils discutent longuement de sujets brûlants comme la réforme de la chasse et le captage du carbone.
Pourtant, leurs destins sont véritablement liés le 9 janvier, jour où ils héritent du grand débat. Hier soir, Chantal Jouanno a démissionné de son poste de présidente de la Commission Nationale du Grand Débat (CNDP). La nouvelle de sa nomination soudaine arrive dans la bouche de Lecornu le lendemain, juste avant son entrée au séminaire gouvernemental.
“Edouard Philippe m’a appelé peu de temps avant”, explique le secrétaire d’Etat. Vers elle, le secteur civique et associatif. Il est responsable de la gestion des territoires et des relations avec les animaux. Wargon reçoit plus de soutien logistique, mais Lecornu reçoit plus de soutien politique.
Voici donc deux promus anonymes pour déclencher le débat qui doit sortir Macron de la crise des Gilets jaunes. Pourtant, la nouvelle fait sourire certains. Au début, il y avait beaucoup de calme lorsque Philippe nous a dit cela alors que nous étions en plein séminaire. Quelqu’un raconte que même ceux qui ont fait la tête pouvaient la voir.
Un responsable du ministère assure que « Griveaux se serait bien vue l’organisateur en tant que porte-parole, et Mounir Mahjoubi animer la plateforme numérique ». Du côté de Matignon, on assume la nomination par l’opinion de ces relative inconnues : “Ce n’est pas un problème pour les Français, ni un handicap”, balaie l’entourage du premier ministre.
Les principaux intéressés n’ignorent pas la malice que leur nouvelle fonction provoque chez la plupart des gens. Rien sur l’ampleur de la tâche avant le 15 mars et la fin des débats. Si tout va bien, on pourra dire que c’était une excellente chance. “Mais pour l’instant, c’est un gros défi avec quelques coups à encaisser”, assure Wargon. Personne n’est poussé trop loin. Il y a trop de boulots à partager, et les désagréments qui les accompagnent.
Pour autant que l’on sache, ces deux-là ont décidé de jouer ensemble. Certaines personnes, qui les connaissent bien, les apprécient. Selon un collègue ministériel, “Quand Lecornu dit qu’il aime quelqu’un, il faut vraiment se cacher”. Le jeune ministre retient déjà plus l’attention que son binôme, comme en témoignent les nombreuses photos en solo publiées dans les médias.
Lecornu s’est imposé comme un jeune prodige de la politique au cours de ses dix mois à la tête de la direction, ce qui lui a valu les éloges de Matignon, qui dit : « Sébastien c’est un de ceux à qui l’on peut confier des missions difficiles » (faisant par exemple référence à à la gestion par Lecornu du dossier Fessenheim). Certains anticipent déjà pour lui une ascension ministérielle désastreuse.
En attendant que leurs ambitions prennent leur envol, ils s’engagent dans une rivalité amicale. Emmanuelle, je l’aime parce qu’elle est dévouée, facile à vivre et que tout va très vite dans sa tête. “Elle n’est au gouvernement que depuis quelques mois, mais elle est parfaitement à l’aise”, dit-il en s’inclinant avec insistance.
« Nous n’avons pas de style similaire, mais nous sommes complémentaires et notre relation est très chaleureuse », elle remet en complément. Il reste à déterminer si elle pourra résister à la tumultueuse vie politique où même les amis de trente ans…
Le 19 mai dernier, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu acceptaient de se confier sur leur amitié dans les colonnes du Parisien. Qui a déclaré qu’il n’y avait pas d’alliés en politique ? Une question sur laquelle les ministres de l’Intérieur et de la Défense sont convenus de revenir dans un article publié dans le Parisien vendredi 19 mai.
“Nos collègues, nous nous réunissons deux fois par jour, sans discuter des textes”, assumait devant nous Gérald Darmanin. “Sur Jacasse.” C’est ainsi qu’a répondu Sébastien Lecornu. C’est comme ça depuis vingt ans. De plus, rien ne justifie que cela change maintenant.
Ce ne serait pas le premier rituel que les deux compères ont institué au cours des années. En fait, les deux hommes politiques sont amis lors de “comme ces balades quasi incognito dans les rues de Paris” et d’autres sorties du même genre. Ils aiment aussi faire un détour « dans les allées du cimetière du Père-Lachaise », ce qui est encore plus surprenant.
“Ce petit goûter qu’ils ont institutionnalisé mercredi après-midi, à la sortie du Conseil des ministres, pour parler de tout”, révèle Le Parisien, révélant que Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu ont une bonne vieille habitude dont ils ne veulent pas se départir. En trinquant et en parlant de « bouffe, vins, séries, conférences » et « les cancans du moment », ils se font aussi politiques.
Ces moments partagés révèlent la collusion entre l’ex-maire de Tourcoing et l’ex-ministre d’Outre-Mer. “C’est plus que de l’amitié. Si je n’avais pas eu peur d’être insensible, je dirais que c’est une amitié passionnée”, a confié d’un ton délicat le ministre de l’Intérieur.
Gérald Darmanin a nommé Sébastien Lecornu comme tuteur de son fils. Alec, leur fils, né en septembre, est une autre preuve du lien irréparable qui les unit ; il joue un rôle qui montre la confiance et l’affection qu’ils partagent les uns avec les autres.
Point commun entre Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu : ce projet
Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu regorgent d’idées pour leur future carrière après avoir atteint leurs objectifs politiques. Les deux hommes travaillaient sur un projet commun. Il ne serait pas exclu que les deux amis créent ensemble un restaurant. Thierry Solère, conseiller politique bien connu d’Emmanuel Macron, ne semble pas perturbé par cette stratégie.
“Sébastien Lecornu et Gérald Darmanin sont les meilleurs amis du monde”, précise-t-il. Leur amitié remonte à très peu de temps, même si ces deux-là étaient séparés depuis quatre ans. Le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Défense se sont réellement rencontrés en 2005 lors des universités d’été des Jeunes Pop de la Baule. “Lecornu, Sébastien, le bon soldat”, telle est la résolution.
Le discret ministre de la Défense figure sur la liste des premiers ministres et il est respecté par Macron. Il est possible qu’un quatuor inattendu se réunisse dans l’atmosphère féodale qui précède le Conseil des ministres. Sébastien Lecornu et son ami à quatre pattes Tiga, charmant cheval Hongroise à poil court, pourraient être vus par le président de la république et son fidèle compagnon Nemo si leur rendez-vous habituel avec le premier ministre n’a pas lieu. Sur la liste restreinte, le ministre de la Défense fait partie des premiers ministres. Puisqu’il ne serait pas obsédé par l’Élysée, une collaboration harmonieuse serait dans ce cas plus facile.
Sébastien Lecornu, nommé ministre en juin 2017, devient rapidement le bras droit d’Emmanuel Macron. Parce que Lecornu est furtif et efficace. Ses autres atouts sont son sens politique et sa capacité à redresser le pays. Il s’est occupé du délicat dossier de Notre-Dame-des-Landes et a également organisé le Grand Débat national suite à l’arrestation des Gilets jaunes.
En 2022, il devient le plus jeune ministre des Armées françaises, un poste assorti d’une rémunération. Il est désormais le conseiller de confiance du président. Le président Emmanuel Macron l’a destituée afin de négocier la libération des prisonniers détenus par le Hamas.